Pour les articles homonymes, voirLe Besco etMaïwenn (homonymie).
Nom de naissance | Maïwenn Aurélia Nedjma Le Besco |
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Surnom | Maïwenn |
Naissance | (49 ans) Les Lilas (France) |
Nationalité | Française Algérienne |
Profession | Actrice,réalisatrice,scénariste,productrice,chanteuse |
Films notables | La Gamine Le Cinquième Élément Haute Tension Les Parisiens Jeanne du Barry |
Maïwenn Aurélia Nedjma Le Besco, plus connue sous lemononymeMaïwenn, est uneréalisatrice,scénariste,actrice,chanteuse etproductricefranco-algérienne, née le auxLilas (Seine-Saint-Denis).
Issue d'un couple d'acteurs, elle apparait à l'écran dès l'âge de cinq ans, en utilisant d'abord son nom de famille, puis son seul prénom à partir de1991[1],[2],[3]. À six ans, elle incarneIsabelle Adjani enfant dansL'Été meurtrier avant d'être une des têtes d'affiche de la sitcomLa Famille Ramdam portée parMehdi El Glaoui.
Après avoir travaillé en tant qu'actrice pour les réalisateursLuc Besson (Léon etLe Cinquième Élément),Alexandre Aja (Haute Tension), lesfrères Larrieux (Tralala) ou encoreClaude Lelouch, elle se lance dans une carrière de réalisatrice en tournant en2006 un film autobiographique,Pardonnez-moi.
En 2011 le succès inattendu dePolisse, la propulse au rang des plus importantes réalisatrices françaises de sa génération, aux côtés deRebecca Zlotowski,Justine Triet ou encoreAlice Winocour et figure de proue du renouveau des réalisatrices.
Parallèlement à sa carrière cinématographique, elle s'est également illustrée au théâtre[4] dans des mises en scènes deDaniel Mesguich (Lorrenzaccio en 1985),Aurélien Recoing puisAntoine Vitez (Hippolyte en 1979 et 1982), ou encoreMichel Didym (Habiter le temps en 2020)[5].Cependant son spectacle le plus célèbre reste son seule en scène intituléLe Poids Chiche mis en scène par Orazio Massaro dans lequel elle interprète notamment samère à la manière de celui deGuillaume Gallienne avecLes garçons et Guillaume, à table ! parut en 2008.
En 2023, elle revient sur le devant de la scène internationale avec son film historiqueJeanne du Barry où elle est la tête d'affiche aux côtés de l'acteur américainJohnny Depp.
Maïwenn a notamment remporté unPrix du jury au Festival de Cannes, unGlobe de cristal, deuxChisterias, deuxLumières ainsi que huitnominations aux Césars.
Maïwenn naît dans une famille d'artistes et grandit dans lequartier de Belleville àParis, d'un pèrebreton ayant aussi des originesvietnamiennes, l'acteur Patrick Le Besco, alors gardien de nuit[6], qu'elle présente comme « violent »[7], et d'une mèrefranco-algérienne,Catherine Belkhodja[6], qui a voulu faire d'elle une star dès l'âge de 3 ans[7].
Son grand-père Kadour Belkhodja (1925-2017),Algérien d'origineturque, qui joua aussi dans des films, fit laguerre d'Algérie du côté duFLN[8], adhéra auPC et fut membre en France de laCGT quand il travailla auxPTT en habitantGennevilliers. Revenu en Algérie, il fut chargé de l’émigration au ministère du Travail de 1965 à 1972, et ensuite auministère des Anciens Moudjahidines jusqu’en 1975[9], sous la direction deMahmoud Guennez. Sa grand-mère est Jeanne Mauborgne.
Sœur aînée de l'actrice, scénariste et réalisatrice françaiseIsild Le Besco et du directeur de la photographie Jowan Le Besco, elle a également une demi-sœur et un demi-frère,Kolia Litscher (en), qui a joué lui aussi dans des films.
Maïwenn commence sa carrière dans le cinéma d’abord en étant actrice. Dès l’âge de cinq ans, sa mère, l'actrice et éditriceCatherine Belkhodja, l'amène à différents castings. Elle souhaite même queMyriam Bru devienne sonagent. Cette dernière refuse, expliquant qu’elle ne sentait pas le désir de l’enfant, mais surtout celui de la mère. Devenue adulte, Maïwenn accusera dans la presse ses parents demaltraitance physique et psychique[10]. En particulier, elle explique lors de la sortie en 2011 dePolisse, son premier succès en salles comme réalisatrice et qui évoque labrigade de protection des mineurs, qu'elle aurait préféré en connaitre l'existence dans son enfance[10].« Sa mère n'avait pas fait de carrière et voulait à tout prix qu'elle soit actrice. À trois ans, elle la traînait dans tous les castings. Après, Maïwenn y allait toute seule, un gosse dans chaque main, un autre dans le dos[6] ».
Quoi qu’il en soit, la petite Maïwenn apparaît pour la première fois à l’écran à 5 ans, dansL'Année prochaine si tout va bien de Jean-Louis Hubert et deux ans plus tard, elle apparaît au théâtre dansHippolyte d'Antoine Vitez[6]. DansL'Année prochaine si tout va bien (1981), coscénarisé par l’humoristeJosiane Balasko, elle croiseIsabelle Adjani, qui deviendra une de ses grandes sources d’inspiration et à qui elle donnera souvent la réplique. Elle y joue aussi avecThierry Lhermitte etMarie-Anne Chazel alors en pleine gloire.
L’année suivante, le réalisateurJean Becker la choisit pour le rôle d’Isabelle Adjani enfant dansL'Été meurtrier. Ce film la révèle à 7 ans auprès du public et de la critique qui voit en elle une jeune actrice prometteuse. Le film reçoit par ailleurs d’excellentes critiques et est nommé pour neufCésars. En, il remporte quatre trophées. À treize ans, Maïwenn remporte le concoursmannequin du magazine de mode pour adolescentes20 Ans[11].
Elle apparaît d'abord dans desseconds rôles, successivement dans le drameL'État de grâce, le film expérimentalCinématon qui est un échec critique, ou encoreL’Autre Nuit, dans lequel elle partage l’affiche avec sa mère (selon certains témoignages de l’époque, le tournage se révèle houleux entre elles) etJulie Delpy. Puis elle apparaît brièvement dans le film historiqueLacenaire avecDaniel Auteuil, film reçu froidement par la critique. Il faudra attendre 1992 pour que la jeune femme, alors âgée de seize ans, obtienne un premier rôle d’exposition avecLa Gamine, dans lequel elle joue le rôle d’une adolescente amoureuse en cavale, et où elle donne la réplique àJohnny Hallyday.
En 1991, Maïwenn a 15 ans et fait une rencontre qui va bouleverser sa vie : le soir desCésars, elle croise dans les toilettes duFouquet's le réalisateurLuc Besson. Le cinéaste quitte pour elle sa première femme, l’actriceAnne Parillaud, et l’épouse sans tarder. Ils auront une fille, Shana Besson[12]. Le réalisateur lui confie un tout petit rôle dans son thrillerLéon, sorti en 1994, qui apporte àJean Reno une reconnaissance longtemps espérée et révèle la toute jeuneNatalie Portman, dont il lance la carrière. Le film est un énorme succès critique et commercial. C’est surLéon que Maïwenn s’essaye à la réalisation, car son mari à l’époque lui confie la tâche de réaliser et de monter lemaking-off de son film[13].
Avec Luc Besson, la comédienne connaît la grande vie auxÉtats-Unis, organisant de nombreux dîners dans leur maison deLos Angeles, entre autres pour la chanteuseMadonna. Au dernier moment, elle reprend le rôle de la divine cantatrice Plavalaguna dansLe Cinquième Élément. Ce rôle est peut-être l’un des plus célèbres de Maïwenn : pour le tenir, elle travailla sa respiration et lechant lyrique bien qu'elle ait étédoublée[14]. Ce n'est que plus tard qu'on a appris que c'était elle qui se cachait sous le costume de la cantatrice. Pendant le tournage, Luc Besson quitte Maïwenn pour sa nouvellemuse, l'actrice principale du film,Milla Jovovich.
Quand elle rentre en France, Maïwenn perd le goût de créer et de faire son métier. Elle connaît une grande période dedépression. Elle a de plus en plus de mal à trouver de nouveaux rôles et pense même un temps que sa carrière est terminée. Seule incursion notable au cinéma :La Mécanique des Femmes dans lequel elle apparaît furtivement. Elle reprend donc la route duthéâtre. Encouragée par sa professeure de théâtre Corine Blue à réaliser, durant un cours, uneimprovisation sur sa mère[15], elle se lance dans l'écriture d'unone-woman-show en grande partieautobiographique,Le Pois chiche, qu'elle interprète en 2001 auCafé de la Gare[16],[6] sous la direction d'Orazio Massaro qui en assure également la réorganisation dramaturgique et la mise en scène.
En, sort son premiercourt-métrageI'm an Actrice, qu'elle interprète aux côtés de sa fille Shana Besson. Deux ans plus tard, elle fait un retour médiatique inattendu comme actrice mais surtout comme réalisatrice : son premierlong-métrage auscénario autobiographique,Pardonnez-moi, sort en. Il dépeint« les saccages d'une enfance », et où sa propre mère est incarnée parMarie-France Pisier qui la décrit sur le tournage comme« une folle absolue » et« assez agressive » mais qui« l'a séduite » car prenant des risques[17]. Maïwenn y interprète Violette, une jeune actrice enceinte qui tourne un film sur sa famille pour éviter que son futur enfant n'hérite de sanévrose[16]. Les critiques sont contrastées :Le Journal du Dimanche salue « le talent dans son expression la plus spontanée » etLe Parisien un « drame familial servi par des comédiens épatants », maisLibération prévient que « le spectateur est convié à tenir une place pour le moins inconfortable entre voyeurisme et compassion » etLe Figaro que le film est « parfois complaisant », même si c'est avec une « sauvagerie très maîtrisée »[18]. Elle est citée auxCésar 2007 pour lemeilleur espoir féminin et dumeilleur premier film.
Elle réalise en 2009 son deuxième long-métrage,Le Bal des actrices, aux allures decomédie musicale, sur la face cachée des actrices. Chacune interprète une chanson d'un compositeur attitré et lamusique du film est supervisée parGabriel Yared. Maïwenn décrit le film comme du« Voici-chic »[19].JoeyStarr est cité auCésar du meilleur acteur dans un second rôle en2010. Le film reçoit leprix Henri-Langlois 2009 de la « révélation ».
Elle préside le jury pour l'attribution du prix Cartier duFestival de Deauville 2009 et remet la palme au filmThe Messenger.
Son troisième film en tant que réalisatrice,Polisse, où elle joue aux côtés d'autres vedettes commeKarin Viard,Marina Foïs etJoeyStarr[20], a pour cadre le quotidien de labrigade de protection des mineurs de Paris. Il obtient leprix du Jury aufestival de Cannes 2011 et remporte un succès en salles en France[21] avec plus de deux millions d'entrées, mais loin derrière les autres succès de l'année 2012, le film muetThe Artist et la comédieIntouchables[22]. Elle est invitée par la présentatrice deFrance InterLéa Salamé qui voit en elle une« l'une des réalisatrices les plus douées du cinéma français »[23].
En, elle est l'égérie publicitaire de la marqueChanel, choisie parKarl Lagerfeld, avecBrad Pitt[24].
Fin 2015, sort son quatrième long métrage en tant que réalisatrice,Mon roi, avecEmmanuelle Bercot (qui décroche leprix d'interprétation féminine du Festival de Cannes) etVincent Cassel dans les rôles principaux. Ce film devait être à l'origine son premier long-métrage mais en raison d'une écriture difficile, sapré-production mit plus de temps. Le film fut difficile à monter en raison de l'hésitation d'Emmanuelle Bercot à accepter le rôle. Maïwenn pense alors à l'actrice américaineJennifer Connely en seconde option en cas de refus[25]. À sa sortie, le film obtient des avis contrastés.
En 2020, elle réaliseADN, son cinquième long métrage en tant que réalisatrice, dans lequel elle tient le premier rôle aux côtés deFanny Ardant,Louis Garrel etMarine Vacth. Le film est sélectionné pour l'édition2020 du festival de Cannes pour y obtenir le label Les Habitués.
En 2022, elle incarneMadame du Barry dans lefilm homonyme, film d'époque qu'elle réalise, face àJohnny Depp dans le rôle deLouis XV. Présenté lors de l'ouverture du festival de Cannes, le film est le plus gros succès d'un film d'ouverture depuisGatsby le Magnifique, dix ans auparavant. En Europe, les critiques sont mitigées mais sont meilleures à l'international.
L'année suivante, Maïwenn tourne comme actrice dans lethrillerUn coup de dés d'Yvan Attal. Elle y interprète l'épouse deGuillaume Canet et la mère deVictor Belmondo. Le film est un échec critique et public.
Elle quitte l'école à 12 ans et son inscription auxcours par correspondance n'aboutit à rien. À 14 ans, ellefugue[6].
Du fait de ses mauvais rapports avec ses parents, Maïwenn décide de ne plus utiliser son nom de famille dans ses activités professionnelles et d'être créditée sous son seul prénom auxgénériques des films[20],[2].
Elle entame une relation amoureuse avecLuc Besson à l'âge de 15 ans[26],[27] ; il a alors 32 ans. À cette époque, la loi française autorise lemariage entre une très jeune femme et un majeur à condition que les deux parties aient l’autorisation des parents. Les parents de la comédienne refusent, mais celle-ci tient bon et finit par épouser Luc Besson, l'année suivante. Le, elle donne naissance à une fille, Shanna[12]. Selon elle, le filmLéon s'inspire de leur relation amoureuse[28].
En 1996, sur le tournage duCinquième Élément, Luc Besson la quitte pour le premier rôle du film,Milla Jovovich[12]. À peine majeure et mère d'une petite fille, elle fait alors unedépression nerveuse et devientboulimique[29]. Dix-sept ans plus tard, elle affirmera dansLe Monde qu'elle n'avait alors plus de compte en banque ni decouverture sociale[20]. Elle fait alors despublicités et des traductions français-anglais[30], devient assistante deSmaïn et deJean-Paul Gaultier.
En, sept mois après leur rencontre, elle se marie avec l'homme d'affairesJean-Yves Le Fur, avec qui elle a un enfant, Diego, né le 7[31]. Le couple se sépare en 2004 et se reforme au cours de l’année 2022 et se remarie[32] avant la mort de ce dernier deux ans plus tard.
Entre-temps, elle devient la compagne durappeur et acteurJoey Starr[33] ; ils se séparent après le tournage du filmPolisse.
À la suite de la publication de l'autobiographie de sa sœur Isild Le Besco,Dire vrai, parue en 2024[34], elle prend officiellement ses distances avec cette dernière.
En 2015, Maïwenn a fait appel à un avocat[35] en raison d'un différend avec l'actriceJulie Gayet, qui l'a fait apparaître, via des images d'archives[36], dans un documentaire sur les femmes réalisatrices[36] et à qui Maïwenn reconnaît avoir dit :« C'est simple, je vais venir t'égorger de mes propres mains si tu ne vires pas ma séquence[35]. »
Fin avril 2023, le journalisteEdwy Plenel, cofondateur et président deMediapart, est entendu par la police après avoir portéplainte contre elle le 7 mars[37],[38],[39]. Le journaliste dit que, devant plusieurs témoins, elle l'a« saisi par les cheveux avec violence » et lui a tiré la tête en arrière avant de lui« esquisser un crachat au visage »[40],[41] alors qu'il dînait avec un avocat dans un restaurant. Le, au moment de la sortie de son filmJeanne du Barry[42], elle reconnaît l'agression sans la regretter sur le plateau de l'émissionQuotidien[43],[44],[45] ;Télérama qualifie cet entretien de« complaisant »[46], etArrêt sur Images dénonce cette banalisation de l'agression d'un journaliste[47].
Questionné le 17 mai parVariety[37], Edwy Plenel voit comme seule cause possible les enquêtes deMediapart sur l'affaire Luc Besson[48], notamment deux passages concernant la rupture de la liaison entre Besson et Maïwenn[37],[49]. Le 11 juin 2023, Maïwenn justifie son agression dans un long entretien auJDD, avec la journaliste Marie-Laure Delorme[50], coautrice en 2020 d’un livre avec l'avocat de MaïwennHervé Temime[37] : la réalisatrice déclare avoir « ressenti » l'article deMediapart en 2021 comme un « viol moral »[50],[51],[52],[53]. Plusieurs grands médias[54] donnent le lendemain la version deMediapart[52],[53],[55],[51],[56],[57],[58] qui déplore n’avoir« pas été contacté par le JDD »[55],[50],[53],[51].
Mediapart dénonce les« mensonges » d'une« interminable justification »[58] en soulignant que les extraits de l'audition judiciaire de 2020 publiés étaient limités à quelques « éléments d’intérêt public »[59] déjà publiés dans de nombreux médias[60] et qu'il était « inconcevable de ne pas mentionner »[61].
Maïwenn est condamnée en pour agression physique à uneamende de 400 euros, à verser 1500 euros à Mediapart pourdommages et intérêts ainsi qu'à 500 euros pour les frais de justice d'Edwy Plenel et de son journal[62].
Maïwenn estime que« les artistes sont les politiciens de l’abordable » qui« font avancer l’opinion publique » car« quand on voit un politique parler, on ne comprend pas grand-chose », mais« quand les artistes le font, c’est accessible à tous »[63].
Le, elle signe une pétition de 1 600 personnalités du cinéma français estimant que des pertes d'emplois artistiques et techniques[64],[65] seraient causées par l’extension d’uneconvention collective signée par laConfédération générale du travail (CGT) et quatre grands groupes :Pathé,Gaumont,UGC etMK2.
En, dans un entretien au magazineParis Match, elle prend la défense du cinéasteRoman Polanski et, comme l'avait faitLambert Wilson sept mois auparavant, critique le départ de l'actriceAdèle Haenel lors de la45e cérémonie des César, après l'attribution du prix de lameilleure réalisation à ce cinéaste[66],[67],[68], en déclarant ne pas adhérer auféminisme contemporain[69].
En, en présentant la sortie de son filmJeanne du Barry dans l'émissionQuotidien, elle affirme ne pas avoir vraiment hésité à engager l'acteurJohnny Depp pour le rôle deLouis XV, alors que ce dernier était mis à l’écart des plateaux d’Hollywood après les accusations deviolences conjugales de son ex-compagneAmber Heard[70], car elle « ne s'est pas sentie légitime de le juger »[71],[72].
Le, elle signe une tribune dansTélérama, appelant à uncessez-le-feu immédiat àGaza[73].
Elle est ensuite pressentie pour devenir la présidente du jury pour l'édition 2024 duFestival de Deauville. Néanmoins, ce choix est remis en question à la suite d'une enquête pourharcèlement sexuel à l'encontre de Bruno Barde, l'ancien directeur du festival[74]. Sa remplaçante Aude Hesbert, rétracte le choix de sa personne et désigne l'acteurBenoît Magimel pour le poste.Le Figaro, qui écrit un article à ce sujet, explique qu'en plus des accusations dont fait l'objet Bruno Barde, les positions controversés de Maïwenn sur l'impact du mouvementMe Too, sa collaboration avec Johnny Depp et son litige avec Edwy Plenel[75] n'ont pas aidé.
À la suite du décès de son mari,Jean-Yves Le Fur, Maïwenn apporte son soutien pour la recherche concernant le cancer du pancréas[76].
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