Jadis grand pôle sidérurgique, la ville a vu l’ensemble de ses usines disparaître dans les années 1980, et est depuis principalement connue pour être uneville fortifiée parVauban dont elle est membre duréseau de sites majeurs et classée auPatrimoine mondial de l'UNESCO pour la « ville neuve », quartier fortifié sur les hauteurs de la ville.
La ville est également une importante cité-dortoir pour les travailleurs frontaliers duLuxembourg (80 % de la population active hors fonction publique), la deuxième en importance aprèsThionville. Cette particularité vaut auPays-Haut de connaître une forte expansion démographique ces dernières années.
La ville est célèbre pour ses productions de faïences d'art (lesémaux de Longwy) et de terres de pipe glaçurées telle lasoupière de la Légion d'honneur (c. 1810).
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Lesbassins versants concernés sont celui de laChiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (laCrusnes, laPienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de laFensch, leVeymerange, laKiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[7].
Ville industrielle, Longwy se développa rapidement en même temps que les industries deLorraine. LaSociété des aciéries de Longwy fut fondée en 1880 par MM. Jean-Joseph Labbé, baron Oscar d’Adelswärd,comte Fernand de Saintignon (maître de forges de la Société des Hauts-Fourneaux de Longwy et La Sauvage), Gustave Raty, d’Huart Frères, Robert deWendel.
Au, Longwy est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Longwy (partie française)[Note 4], une agglomération internationale regroupant onze communes, dont elle estville-centre[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (61,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,3 %), forêts (14,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Longwy-Bas : centre administratif, lieu avorté d’un projet de ville thermale au début duXXe siècle, les eaux du sous-sol étant riches en fer[19]. Ce projet est encore aujourd’hui parfois évoqué. Véritable centre de la ville jusqu’aux années 1980, Longwy-Bas, sise au fond de la vallée comme les usines sidérurgiques, a totalement périclité avec la disparition de celles-ci. Les gigantesques installations industrielles ayant été détruites vers 1990, il n’en reste plus actuellement que quelques bâtiments administratifs ainsi que le cœur d’un haut-fourneau, couché au milieu d'un golf.
Longwy-Gouraincourt : cité dite de Gouraincourt, construite pour loger le personnel des usines sidérurgiques en développement, constituée d’une cité ouvrière construite de 1882 à 1893 et agrandie à plusieurs reprises (1900, 1905, 1907, 1910, 1913, 1929, 1930, 1932), de logements de contremaîtres édifiés entre 1863 et 1880, puis en 1914 et 1923, et d’un logement patronal datant de 1896 situé dans un parc avec écurie et colombier ; hôpital édifié en 1896, école primaire en 1892, garderie d’enfants en 1928, école technique en 1930 ; salle des fêtes construite entre 1900 et 1908. Propriété intégrale de la sociétéUsinor jusqu’en 1976, la cité se privatise progressivement par rachat des logements par leurs occupants actuels. Après la fin de la sidérurgie, plusieurs rues situées à proximité immédiate des sites industriels ont été totalement rasées, de même que les usines. En 1909, il y avait huit maisons d’ingénieurs et deux cents logements ouvriers, en 1973 neuf cents logements au total ; deux mille habitants en 1909, trois mille cent en 1911[20],[21].
L’agglomération de Longwy s’est étendue progressivement et rejoint aujourd’hui les agglomérations à la fois de laBelgique (Aubange) et duLuxembourg (Pétange,Differdange), dont les frontières sont très proches. Mais, depuis lesannées 1970, larestructuration industrielle du bassin lorrain a fortement touché Longwy. En une trentaine d’années, la ville est passée de plus de vingt-trois mille habitants à moins de quinze mille. L’agglomération transfrontalière qui regroupe vingt-trois communes de Lorraine, de Belgique et du Grand-Duché rassemble quant à elle environ cent vingt mille habitants. On estime généralement que près de la moitié de la population active de la région de Longwy travaille au Luxembourg[22],[23],[24]. La partie française de l’agglomération tendrait à devenir la banlieue-dortoir des communes luxembourgeoises, la première proposant des logements moins chers, les secondes des emplois plus nombreux et mieux payés.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Longwy en 2018 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37 % en 2013), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 % pour la France entière[I 7].
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Les différents projets d’aménagements à Longwy sont :
La commune de Longwy dispose d'unréseau desservant les communes membres du S.M.I.T.R.A.L (Syndicat mixte intercommunal des transports de l’agglomération de Longwy)[29]. Il existe six lignes urbaines (A à E et la super navette), ainsi que du transport à la demande, des lignes scolaires et deux lignes transfrontalières (vers le Luxembourg)[30].
D'après l'Histoire de Verdun de M. Clouet, on attribue la fondation de Longwy au duc Martin, seigneuraustrasien qui fut assassiné parÉbroïn en 680[32].
Les premières traces de population sont l'existence d’uncamp romain sur la hauteur duTitelberg, puis d’un château fort, Loncastre, centre d’un comté auVIIe siècle.
Attaquée en 1648 par lesFrançais, Longwy est occupée jusqu’en 1660 avant d’être rendue au duc de LorraineCharles IV.
Attaquée une nouvelle fois en 1670, la ville de Longwy devient française. Cette annexion auroyaume de France est rendue définitive par letraité de Nimègue conclu le.
À la suite de cette annexion, la ville fut fortifiée sur ordre deLouis XIV parVauban qui y construit une ville neuve. Ses habitants se retrouvent chaque année dans les remparts pour se battre, une tradition issue du milieu agricole qui a toujours lieu au début duXXIe siècle.
Durant laguerre franco-allemande de 1870, laville est assiégée(en) par les Prussiens du au[40]. Après d'intenses bombardements d'artillerie de l'armée prussienne, les défenseurs français de Longwy placés sous le commandement du colonel Massaroly capitulent.
Unhaut-fourneau est érigé en 1848 à Longwy-Bas par monsieur Limbourg, d’où son nom de Fourneau-Limbourg. Il sera reconstruit, puis exploité, ainsi que deux autres appareils, par la Maison de Saintignon jusqu’à laPremière Guerre mondiale, après laquelle l’usine n’est pas reconstruite. La Société des Hauts-Fourneaux de Longwy et de la Sauvage, dirigée parM. de Saintignon possède également des hauts-fourneaux à Gouraincourt, dont un sera repris par la Société des Hauts-Fourneaux de la Chiers en 1921[41].
En 1881, la société Ougrée-Marihey fonde la Société des Hauts-Fourneaux de la Chiers, qui exploite, dès 1883, deux hauts-fourneaux à Longwy-Bas etGouraincourt. Ils sont remplacés en 1911 par des installations plus modernes, et complétés par trois nouveaux hauts-fourneaux entre 1920 et 1930 (les 3-4-5).
La ville se dote du réseau dutramway de Longwy en 1901. Le service, interrompu par les destructions de laPremière Guerre mondiale, est repris jusqu'en 1936, date où les tramways sont remplacés par desautobus.
« Sentinelle avancée à quelques kilomètres de la frontière, a eu l’honneur de jouer un rôle important aux grandes heures de l’histoire. A fait preuve, en résistant à l’envahisseur de 1914, du même héroïsme que pendant les trois sièges de 1792, 1815 et 1870. N’a succombé que sous l’effet d’un lourd bombardement, dont elle a vivement souffert, après avoir retenu devant elle d’importantes forces ennemies. A subi fièrement, pendant plus de quatre ans le joug de l’ennemi, exaspéré par sa belle résistance. »
Gérard Noiriel consacre un large partie de ses travaux à l’histoire du bassin de Longwy, où il enseigna au collège, au moment des conflits sociaux de la fin des années 1970. En 1982, il rédige, sous la direction de Madeleine Rebérioux, une thèse de doctorat sur Les ouvriers sidérurgistes et les mineurs de fer du bassin de Longwy-Villerupt (1919-1939)[46]. Il publie par la suite plusieurs ouvrages consacrés à ce sujet, dont le dernier estImmigrés et prolétaires. Longwy 1880-1980, publié en 2019 auxéditions Agone. Retraçant un siècle de l’histoire dubassin sidérurgique Lorrain, Noiriel y développe sa thèse selon laquelle l’identification à laclasse ouvrière par les étrangers fut un vecteur de leur intégration à la nation[47].
A Longwy (comme àThionville) , l’entrepriseUsinor est un exemple de la puissance industrielle française. C’est le premier employeur privé du bassin[48].
Le démantèlement de la sidérurgie longovicienne, jugée non-compétitive, est amorcé par lesgouvernements Barre à la fin des années 1970, et finalisé par les gouvernements socialistes du début des années 1980, l’annonce des plans de fermeture donnant alors lieu à de très violentes émeutes dans la ville (1979 et 1984 notamment)[49].
Le, les hauts-fourneaux 4 et 5 de Gouraincourt sont arrêtés.
Un four électrique de60 tonnes est arrêté en 1981[50].
Aujourd'hui, l'ancien château de direction abrite la manufacture d'émaux de Longwy Saint-Jean l'Aigle et ses ateliers d'art, son musée technologique, une bibliothèque de sept cents volumes techniques, un centre de formation aux métiers de la céramique.
Sur tout le secteur, on observe un phénomène inattendu : une croissance de la population, du nombre d’actifs, mais une baisse de l’emploi. L'essentiel des actifs de Longwy (80 % hors fonction publique) travaille en effet au Grand-Duché et de nombreuses entreprises locales déménagent de l'autre coté de la frontière pour bénéficier d'une fiscalité plus attractive. De nombreux salariés français sont embauchés sous contrat luxembourgeois (notamment par les agences d'intérim deRodange) tout en effectuant la majeure partie de leur travail en France.
Paradoxalement, de plus en plus de frontaliers sont Luxembourgeois, préférant s'installer en France et travailler dans leur pays du fait de la cherté des logements et de la vie au Grand-Duché.
Une dualité s'est installée au sein de la population entre ceux qui bénéficient de la manne luxembourgeoise (salaires, allocations, retraites) et les autres (retraités du système de pension français, fonctionnaires, chômeurs), avec son lot de ressentiment, de crispations voire de tensions sociales.
La ville se transforme peu à peu endésert médical. Les jeunes médecins préférant s’installer dans le pays voisin (la consultation y est payée au double du tarif français), le nombre de praticiens ne cesse de baisser au fil des départs en retraite, pénalisant par là même les non-frontaliers qui ne sont pas affiliés au régime d'assurance maladie du Luxembourg.
Longwy est passé du statut de capitale de l'acier à celui de banlieue-dortoir de Pétange et de Differdange.
Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton de Longwy, remanié en 1973 et réduit alors à la seule commune de Longwy[34]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Cette communauté de communes avait elle-même été créée en 2002 par transformation d'undistrict constitué en 1960 et qui avait progressivement intégré d'autres communes.
Depuis plusieurs décennies, la population de Longwy vote à gauche, tant aux élections municipales qu'aux élections nationales. Cependant, c'est une liste UMP qui remporte la mairie lors des élections de 2008, à la faveur d’une triangulaire : deux listes se réclamant duParti socialiste réunissent près de 60 % des voix, mais ne s'entendent pas pour fusionner entre les deux tours. En 2014, l'ancien maire PS reconquiert la mairie.
La commune de Longwy dépend de l'académie de Nancy-Metz (rectorat) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de Meurthe-et-Moselle.
La population du bassin de vie longovicen bénéficie de la présence dans la ville de Mont-Saint-Martin ducentre hospitalierHôtel Dieu. D'une capacité de 350 lits[60], celui-ci dispose d'un service d'urgences et despécialités médicales attendues d’un établissement de cette dimension (cardiologie, médecine générale, maternité, endocrinologie, médecine gériatrique, pneumologie, chirurgie…)[61].
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Principaux crimes et délits à Longwy en 2014
Violences aux personnes
572
13,98 ‰
Vols et dégradations
1 237
30,23 ‰
Délinquance économique et financière
158
0,02 ‰
Autres crimes et délits
608
14,86 ‰
La zone depolice de Longwy couvre8 communes : Longwy, Herserange, Réhon, Mexy, Mont-Saint-Martin, Longlaville, Haucourt-Moulaine et Saulnes.
L'ensemble de ces communes représente une population de 40 920 habitants[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 15 492 habitants[Note 8], en évolution de +5,23 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,3 % la même année, alors qu'il est de 25,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 020 hommes pour 7 710 femmes, soit un taux de 52,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,43 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
Chaque année, la foire de Pâques est le plus grand rassemblement de forains du bassin de Longwy. Elle s'étale sur deux semaines et l'ouverture a toujours lieu la veille de Pâques.
Le Carnaval Vénitien de Longwy
Depuis 2008, un carnaval vénitien a lieu entre la place Darche et les fortifications de Vauban / Porte de France. Étalé sur deux jours, il est accompagné d'un feu d'artifice, d'ateliers pour créer ses costumes et de marchands italiens.
Longwy la Nuit (anciennementLes Nuits de Longwy)
Un festival a lieu tous les ans sur Longwy avec des concerts gratuits pendant une semaine, l'endroit du concert changeant chaque soir (place Darche, remparts de Vauban, porte de France, etc.), quelques grands chanteurs sont venus commeMickey 3D ouLussi (Nouvelle Star 2010) en. Le festival acquiert une notoriété de plus en plus importante.
Les paroles de la chansonLongue vie, Longwy ont été adaptées de la chanson deFélix LeclercLe train du nord parMichel Corringe sur son albumAldébaran.
Lorraine cœur d'acier est une radio qui fut fondée en 1979 pour lutter contre les fermetures d’usines dans le milieu sidérurgique[67]. De 2007 à 2009, un groupe punk rock de Longwy avait repris ce nom en hommage.
La chanson deRenaudOù c’est qu’j’ai mis mon flingue évoque les émeutes de Longwy à l’occasion de la fermeture des usines : « à Longwy comme à Saint-Lazare, plus de slogan face aux flicards mais des fusils, des pavés, des grenades » (il prononce d'ailleurs « Longouy »…)
Lors de la fermeture des usines sidérurgiques, le chanteurBernard Lavilliers est venu apporter son soutien aux ouvriers à l’occasion d’un concert[68].Renaud a également apporté son soutien aux ouvriers à l'occasion d'un concert dans les locaux d'une usine sidérurgique. Le chanteurJohnny Hallyday a été pacifiquement « enlevé » pour une visite guidée de l'aciérie de l'usine de la Chiers la nuit du 7 au, il a déclaré à cette occasion :« C’est l’enfer ici[69]. » Enfin, laCoupe de France a été volée la nuit du 8 au par une « délégation » de syndicalistes de laCFDT dans les locaux duFC Nantes afin d’attirer l’attention des médias sur le sort des ouvriers.
Water-polo : Le Grand Longwy Water-Polo, qui compte une équipe masculine en championnat de Nationale 3, et féminine en championnat de Nationale 2[71].
Cyclisme :
Tour de France : Longwy a été ville d'arrivée et de départ en 1911, 1912, 1913, et 1914, à une époque le tour suivait les frontières, et où l'Alsace-Lorraine était allemande. Longwy a été ville d'arrivée en 1982, 2017, et 2022[72],[73].
LeParis-Longwy est une ancienne course cycliste française, organisée de 1924 à 1929.
Depuis 1986, l'associationLes amis cyclotouristes du Paris-Longwy organise une randonnée cyclotouriste d’environ trois cents kilomètres entre Paris ou une ville proche (Paris fut le point de départ au début, puis aux 19-20-21 et22e éditions) et Longwy. Déroulement : petit déjeuner le matin vers0 h 30 -1 h, départ à2 h (ou1 h selon les éditions), halte ravitaillement tous les 50 km, vers10 h 30-11 h halte plus conséquente pour bien manger, arrivée sur la place Darche aux alentours de19 h.
Basket : l’équipe BC Longwy-Rehon a évolué à un bon niveau. En 2010, elle était la doyenne des clubs de Nationale 1 ; ce qui la plaçait dans les50 meilleures équipes de France. Ce club évolue dans la salle des sports Léon-Bassompierre à Longwy-Bas. Quelque170 licenciés de tous âges portent les couleurs « Coq de Roche » de la ville de Longwy.
La Plaine des Jeux est une infrastructure arborée et libre d'accès permettant à tous de s'adonner aux balades, football, rugby, athlétisme. Elle comporte également une aire de jeux et un circuit pour voitures télé-commandées. Les terrains de tennis sont, eux, réservés aux membres du club.
Le MRC Longwy, club d'autos radio-commandées, organise tous les ans un challenge hivernal dans la salle du Cosec à Longwy-Haut ainsi que le Grand-Prix des 3-Frontières, course internationale regroupant tous les meilleurs pilotes mondiaux, qui a lieu une fois par an au mois de décembre dans la salle Léon-Bassompierre. Le club compte parmi ses membres certains des meilleurs pilotes mondiaux.
Dans les années 60, la municipalité de Longwy souhaite construire un nouvel équipement aquatique. Un site emblématique est sélectionné : le parc des Récollets, l’un des vestiges du projet thermal longovicien initié en 1907. Conçu par l’architecte paysagiste Edouard André, ce parc en déclivité se trouve au cœur de l’une des centralités de la commune, à l’abri des imposantes installations sidérurgiques. Ce contexte semble donc être un cadre privilégié pour créer une complexe sportif emblématique capable de répondre en grande partie aux demandes des clubs sportifs de la ville. Le conseil municipal missionne l’architecte André Filliatre pour concevoir un programme à la hauteur de la puissance économique de la commune et du parc. C'est en 1969 qu'est inauguré le Complexe sportif des Récollets labelliséeArchitecture contemporaine remarquable.
Depuis les premières faïences en1798[74], le savoir-faire longovicien crée encore de nos jours des collections traditionnelles ou contemporaines qui font appel à la créativité d’artistes et de designers de renommée nationale ou internationale. Les faïenciers sont au nombre de six à Longwy-Bas qui perpétuent la tradition artistique dont deux qui sont dirigées par unMeilleur Ouvrier de France.
Les fortifications ont été construites de 1679 à 1690, la première pierre étant posée en 1680, sous l’angle du bastion 1, dit du Faubourg.
Il y a un perfectionnement du système défensif à partir de 1789, inachevé au moment du siège de 1792, avec construction d’un cavalier dans l’ouvrage à corne. Une redoute est construite sur le site de l’ancien château entre 1789 et 1792 pour commander la vallée de la Moulaine et les plateaux de Mexy et de Pulventeux et un prolongement du passage de la porte de France en 1822 (date portée par l’intrados de la voûte). En outre des travaux de renforcement, en arrière de la demi-lune 7 et de la première porte de France, sont effectués en 1827.
En 1856 est entrepris une restauration de la porte de France, et un escalier installé dans la gorge de la demi-lune 7 après 1870-1871. Une casemate est ajouté à la porte de France en 1883. Une redoute du vieux château est améliorée en 1884. Une autre redoute, dite de Romain ou du bel arbre, étant construite la même année sur le vieux chemin de Romain.
On détruit en1827 de la lunette 32, dite de Bourgogne et en 1914 de la porte de Bourgogne avec éboulement des courtines l’entourant et percement d’une route dans le bastion 1, dit du bourg, entre 1920 et 1926, prolongée vers le nord en 1930. Il y a une destruction et comblement de toutes les parties non classées entre 1921 et 1926 puis en 1953-1954 pour permettre l’accroissement de la ville (l'enceinte entre bastion 3 est conservé partiellement et le bastion 6 est conservé en totalité). Enfin, l’ouvrage à corne et de la lunette 35, dite du fort de Bitche, est détruit en 1958.
À l’intérieur de la place forte, il y avait neuf casernes et sept pavillons abritant cinq mille hommes et huit cents chevaux, sept corps de garde, deux magasins à fourrage, un magasin à palissade, un arsenal, l’hôtel du gouverneur et cinq puits dont le puits de la place d’armes.
Hôtel du gouverneur presque totalement détruit en 1871, pendant laguerre de 1870-1871, puis converti en magasin à fourrage ;
Hôpital de siège construit entre les bastions 4 et 7 après la guerre de 1870 ;
Casernes et pavillons militaires détruits pendant laPremière Guerre mondiale, à l’exception de la caserne Ordener[77],[78] et de la partie est du pavillon, actuellement occupé par la poste, qui abritait alors l’armurerie, l'intendance et le casernement des B.O.A. ; marques de tâcheron ;
Ancien hôtel de ville construit de 1731 à 1746. Le gros-œuvre est terminé en 1737, les grilles en fer forgé des trois grandes baies du premier niveau, fournies en 1746, marquent l’achèvement de la construction. Endommagé lors des sièges de 1815 et 1870, l’édifice est détruit pendant le bombardement d’, seules les façades et les voûtes du rez-de-chaussée étant épargnées. Il est entièrement restauré de 1927 à 1930. Les armoiries de la ville de Longwy décorant le fronton sont mises en place à cette époque pour remplacer les armes de France détruites à la Révolution. Les grilles sont refaites dans le style des anciennes, la charpente est refaite en béton. Hôtel de ville pour l'ensemble de Longwy jusqu’en 1914, il est aujourd'hui hôtel de ville annexe pour Longwy-Haut, le chef-lieu communal ayant été transféré à Longwy-Bas en 1925. L'édifice est classé au titre desmonuments historiques[80].
Thermes. Établissement thermal construit peu avant 1915, cédé à la chambre de la métallurgie après la fermeture de la station thermale au lendemain de la mort ducomte Fernand de Saintignon, promoteur de l’entreprise, en 1921. Augmenté après 1925 d’un avant-corps à colonnade, sans doute par souci de symétrie avec les deux ailes en retour d’équerre de l’hôtel de ville.
Château de Senelle. Château d’industriel construit vers 1880 pour le baron Hippolyte d’Huart, cofondateur, en 1883, de la société métallurgique de Senelle-Maubeuge avec le baron Fernand d’Huart, détruit après laPremière Guerre mondiale.
Château Saintignon. Château d’industriel construit dans le quatrième quart duXIXe siècle pour lecomte Fernand de Saintignon (1846-1921), maître de forges et instigateur de la société thermale des Récollets en 1909, actuellement commissariat de police.
Château Thomas. Château de banquier construit de 1905 à 1908 en style néo-Renaissance pour le banquier Émile Thomas (1839, 1916), à proximité de la banque familiale fondée avant 1869, transformé en collège et lycée privés des Récollets depuis 1967.
Monument aux Défenseurs de la Place de Longwy. Inauguré le, érigé en souvenir dessièges de 1792,1815,1870 et1914 grâce à une souscription publique et aux dons de la population régionale, des sociétés industrielles, des États belge et luxembourgeois.
Monument aux Défenseurs de Longwy. Monument aux défenseurs de la ville en 1870, érigé par souscription publique en 1878, 1879[86].
Monument aux Défenseurs de Longwy. Monument aux défenseurs des trois sièges de Longwy (1792, 1815, 1870).
Monument aux Déportés de la guerre 1914-1918[87], monument franco-belge élevé en 1925, date portée, en souvenir des déportés français et belges morts dans les camps de travail allemands de Longwy pendant laPremière Guerre mondiale.
Monument à Jeanne d’Arc. Élevé en 1900 (date portée), transféré vers 1925 à proximité du collège d’Hulst, entre la rue Alfred-Mézières et la place du Général-Leclerc, à nouveau transféré après 1960 à son emplacement actuel.
Tombes allemandes (1870), françaises et alliées (1914-1918), françaises (1940).
Église paroissiale de la Sainte-Trinité. Église construite en 1855-1856 aux frais de madame Margaine, sur un terrain acquis par ses soins. Allongée du côté du chœur en 1923-1924 financés en partie par des collectes auprès des paroissiens, en partie par un emprunt. Elle a remplacé l’ancienne chapelle de la Sainte-Trinité, située de l’autre côté de la rue, presque en face, celle-ci étant devenue trop petite.
Église paroissiale Saint-Jules à Gouraincourt. Église de style néo-roman construite de 1911 à 1913, aux frais de la commune, de lasociété des Aciéries de Longwy et des hauts fourneaux de la Chiers, la première pierre ayant été posée en et l’édifice bénit en 1913.
Chapelle Saint-Louis, annexe de l’église de Longwy-Bas, élevée en 1909-1910 dans le quartier populeux de Saint-Louis, sur un terrain offert par le baron Fernand d’Huart, grâce aux libéralités des paroissiens de Longwy-Bas. Édifice modifié par la suite dans son volume originel. Détruite au mois d'.
Couvent de Carmes (détruit), premier couvent de carmes établi dès 1501 dans la ville haute, avec l’autorisation du duc de Lorraine, totalement ruiné en 1636, lors de l’entrée des impériaux à Longwy, abandonné dans les années 1655-1660 au profit d’un nouveau couvent proche de la ville basse.
Couvent de Carmes. Leur couvent de la ville haute ayant été considérablement endommagé en 1636 et se trouvant trop éloignés de la ville, les carmes décident de se rapprocher de la ville basse et acceptent en 1661 la donation qui leur est faite par Martin Béguinet, marchand à Longwy, d'une chapelle et d’un logement y attenant, qu’il avait fait construire en 1655, au pied de la côté de Mexy, au-delà de la Chiers, proche du pont de l'hôpital, la chapelle ayant été bénite en 1657, et Louis XIV autorisant cet établissement en 1674. En 1678, ils passent convention avec les habitants de la ville pour la translation dans un pâquis que ceux-ci leur avaient donné en 1673 pour agrandir leur couvent et s'y installent peu après, l’emplacement étant plus convenable que celui où le couvent était placé. Chapelle consacrée en 1690, par le suffragant de Trèves Jean-Pierre Verhorst. Bâtiments vendus en 1798 et rachetés par Charles Régnier, Androuet, Jean-Baptiste Clauteaux et François Jacques Chevallier qui y installent dès 1798-1799, une faïencerie, vendue en 1816 à Jean Antoine de Nothomb, colonel d’un régiment de cuirassiers au service de l’Autriche, allié aux Boch, propriétaires des faïenceries d’Audun-le-Tiche, Septfontaines-les-Luxembourg etMettlach. Passée par mariage en 1835 dans la famille d’Huart qui remanie et agrandit les bâtiments et construit un château, de l’autre côté de la route. Nouvelles adjonctions en 1931 (date portée). Bâtiments de la faïencerie rachetés par la société sidérurgique Lorraine Escaut pour s’agrandir et destruction progressive entre 1959 et 1976, l’ancienne chapelle étant détruite en 1971, le portail démonté et offert à la ville de Longwy par le baron Fernand d’Huart, remonté en 1973 dans la ville haute, à l’entrée sud, rue Mercy, adossé à un mur de casemate du bastion 1. Le château de la faïencerie, occupé par la manufacture Saint-Jean l'Aigle en 1981, est détruit par un incendie la même année. Ne subsistent actuellement qu’une salle de four et une cheminée d’usine, construites entre 1920 et 1930 (aujourd'hui détruits).
Couvent de Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame (détruit), premier couvent des religieuses de la congrégation Notre-Dame fondé en 1628, par Pierre de La Mouillye, receveur de Longwy, et établi à la ville haute, dans une maison appartenant à celui-ci, située dans l’enceinte du château. Il a été transféré dans la ville basse à la suite de la destruction de la fortification ancienne, en 1672, pour faire place aux fortifications ordonnées par Louis XIV pour la défense de la nouvelle ville qui allait être construite sur les plans de Vauban à partir de 1679.
D'azur, à deux barbeaux adossés d'or, accompagnés de quatre croix pommetées au pied fiché d'argent[95].
Détails
Alias
Blason à dessinerD’azur à deux barbeaux adossés d’or, accompagnés de deux croix trefflées au pied fiché, l’une en chef, l’autre en pointe, et costoyées de deux autres croix de même, le tout d’argent[32].
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:04 TU à partir des 345 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/1993 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Longwy (partie française) comprend deux villes-centres (Longwy etMont-Saint-Martin) et neuf communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
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