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Il est créé en1973, sous la direction deMenahem Begin, jusqu'alors responsable du Herout. Il remporte les élections en1977 et met ainsi fin à un demi-siècle de domination duMapaï sur leYichouv puis sur l'État d'Israël. Il participe à tous les gouvernements israéliens de1977 à la fin2005, sauf entre1992 et1996, puis entre1999 et2001. Le Premier ministre de ces gouvernements a toujours appartenu au Likoud (sauf entre1984 et1986, où il participe au gouvernement deShimon Peres).Ariel Sharon est la figure emblématique du Likoud jusqu'à ce qu'il fondeKadima, fin2005. À la suite de cette scission, le Likoud ne fait plus partie des trois partis politiques dominants en Israël. Mais il revient sur le devant de la scène en2009, avec la nomination de son chef,Benyamin Netanyahou, au poste de Premier ministre.
LeBetar, mouvement de jeunesse indépendant du parti, mais qui se réclame aussi de Jabotinsky.
L’Irgoun Zvaï Leumi (Organisation militaire nationale), organisation militaire clandestine, considérée comme une organisation terroriste par leRoyaume-Uni et l’Agence juive (exécutif sioniste enPalestine mandataire). De1937 à1948, l’Irgoun a mené trois campagnes : de1937 à1939 contre la population civile arabe, de1944 à1947 contre les Britanniques et de la fin1947 au milieu de1948 contre la population civile arabe et les groupes armés arabes. Jabotinsky est son chef politique jusqu’en1940 (fonction assez théorique).
LeLehi, organisation dissidente radicale de l'Irgoun, apparue en1940. Le Lehi se réclame d’une version radicale du courant révisionniste jusqu’en 42-43, avant de s’en éloigner. Mais certains courants du Lehi restent proches des révisionnistes.
Après la mort de Jabotinsky, en1940, les trois premières organisations, qui reconnaissaient son autorité, n’ont plus de chef commun.
En1943,Menahem Begin, ancien responsable duBetar dePologne, considéré comme un peu plus « dur » que Jabotinsky, a pris la direction de l’Irgoun, et a relancé en1944 la lutte armée contre les Britanniques.
En1948, l’Irgoun est dissoute sous la pression du nouveau gouvernement israélien (affaire de l’Altalena). Menahem Begin crée alors le Herout, pour regrouper le mouvement révisionniste. Le nouveau parti absorbe le parti Révisionniste et les anciens de l’Irgoun. Ceux-ci obtiennent la majorité des postes de commandes, quand les « politiques » duParti révisionniste, considérés comme plus modérés (ils ont parfois critiqué les attentats de l’Irgoun), sont mis à l’écart des instances dirigeantes.
Seul leLehi reste au départ à l’extérieur duHérout, et crée un éphémère « parti des combattants », dont beaucoup de membres entreront ensuite (mais pas tous), auHérout, commeYitzhak Shamir.
Le Herout sous la direction deMenahem Begin reste un parti relativement marginal (en dessous de 15 %) des élections de1948 à celles de1961. Il apparaît à beaucoup comme trop nationaliste. Ses revendications d'annexion de laJordanie sont souvent ressenties comme trop aventuristes.
En1965, le Herout s'allie au sein de la coalitionGahal avec lessionistes généraux du parti libéral, le mouvement historique du centrisme sioniste. En1967, lors de laguerre des Six Jours, le gouvernement travailliste invite le Gahal à participer au gouvernement. Il y restera jusqu'en1970, le quittant par opposition au plan de paix américain dit « plan Rogers ».
L'alliance avec les centristes et la participation au gouvernement, mais aussi l'abandon progressif de la revendication sur laJordanie, donne à la droite sioniste une image plus modérée.
Le Likoud est créé en1973, quand leGahal (Hérout +parti libéral) et leLa'am décident de se rassembler pour les élections législatives. Le La'am regroupe 3 petits groupes relativement marginaux : le « Centre libre » (dissidents duHérout), la « Liste d'État » (dissidents travaillistes) et le « mouvements pour le grand Israël » (dissidents travaillistes). le Likoud correspond donc surtout à l'ancien Gahal.
Ariel Sharon a joué un rôle important dans la création du nouveau parti, mais le quitte rapidement. Il le rejoindra en1977.
Dès1973, le nouveau responsable du parti estMenahem Begin, ancien chef de l'Irgoun et duHérout. Le programme est celui des révisionnistes depuis 1925. Le grand Israël est toujours revendiqué, mais redéfini : laJordanie n'est plus revendiquée. Ce sont les zones occupées parIsraël après laguerre des Six Jours qui sont maintenant au cœur des revendications territoriales du Likoud.
Du fait des nombreuses factions que comportaient déjà les partis fondateurs, il faudra attendre1988 pour que le Likoud devienne un véritable parti unitaire.
Dès1973, le nouveau parti confirme sa percée, avec 30,2 % des suffrages.
Menahem Begin devient Premier ministre d'Israël en1977, mettant fin à la domination des travaillistes qui datait de la période duYichouv. Le Likoud a obtenu 33,4 % des suffrages et 43 sièges (sur 120). Il est immédiatement renforcé par la fusion avec le petit partiShlomzion (deux sièges) deAriel Sharon.
La victoire a été rendue possible par plusieurs phénomènes :
l'image de parti de gouvernement crédible obtenue par la participation au gouvernement travailliste de1967 -1970 ;
la crédibilité nouvelle du vieux projet de grand Israël : après laguerre des Six Jours de1967, il n'est plus question de conquérir des territoires jordaniens ou égyptiens, il suffit de conserver les terres déjà conquises ;
le ralliement dessionistes religieux du PNR : traditionnellement, ceux-ci étaient des alliés des travaillistes. Après1967, on voit apparaître une « faction des jeunes », qui considère que le « grand Israël » est un devoir religieux. En1977, cette faction l'emporte : le PNR inverse les alliances et rallie le Likoud ;
le ralliement des religieux non-sionistes : le parti desultra-orthodoxes juifs est le partiAgoudat Israel. Il était dans l'opposition depuis 1952, mais avait toujours refusé de se lier à la droite nationaliste, entre autres par réticence face au sionisme et à son « culte » de l'État (perçu comme de l'idolâtrie). Menahem Begin va créer une alliance forte en acceptant de nombreuses lois de coercitions religieuses (sur le respect duShabbat, par exemple), et en augmentant fortement les transferts de fonds étatiques vers les institutions religieuses Agoudat ;
le ralliement de l'électoratséfarade : les juifs des pays arabes ont immigré en masse dans les années 1950 (voir les articlesAlya etRéfugiés juifs des pays arabes). Ils ont mal vécu leur statut social défavorisé (lié à un niveau d'éducation « moderne » assez faible), mais aussi la dévalorisation de leurs traditions culturelles par l’establishment travailliste d'origine européenne etashkénaze. Le danger d'« orientalisation » d'Israël a parfois été dénoncé en des termes particulièrement brutaux, et perçus comme humiliants par les intéressés. Dans les années 1970, le rejet destravaillistes devient très fort dans cette communauté ;
Les conséquences de laguerre du Kippour de1973 : l'armée israélienne a été prise par surprise par les armées égyptiennes et syriennes. La situation a été finalement rétablie, mais la responsabilité du gouvernement travailliste a été mise en cause ;
l'usure du pouvoir : la gauche sioniste domine leYichouv puis Israël depuis le début des années 1930. Un certain besoin de nouveauté se fait jour dans l'électorat. C'est ainsi qu'un parti recrutant plutôt à gauche, comme leDash a choisi l'alliance avec le Likoud.
En1977, Begin accepte les ouvertures de paix de l'Égypte, et négocie la restitution de la péninsule duSinaï. Bien que la droite israélienne ait revendiqué l'annexion de tout ou partie du Sinaï après1967, la péninsule n'est pas annexée. Contre l'avis d'une partie des membres de son parti, Menahem Begin accepte en1977 lesaccords de Camp David, puis, en1979, accepte de renoncer à toute revendication sur le Sinaï. Celui-ci sera restitué par étape à l'Égypte entre1979 et1982, en échange d'un accord de paix.
En1978, le gouvernement israélien décide d'occuper une bande frontière au Sud-Liban, pour servir de zone tampon entreIsraël et les zones dont l'OLP (Fatahland) s'était emparée au Liban à la suite de la guerre civile commencée en1975.
En1982, une opération de grande envergure est décidée au-delà de la zone contrôlée par Israël, et ce afin de détruire l'infrastructure de l'OLP dans la région, qui menait des attaques en Israël et contre l'armée israélienne. Menahem Begin souhaitait une opération relativement limitée. MaisAriel Sharon, ministre de la Défense et membre du Likoud a un projet plus vaste : porter au pouvoirBachir Gemayel et lesphalanges chrétiennes, et faire du Liban un allié d'Israël[réf. nécessaire].
Sans en référer à Begin, Ariel Sharon pousse l'Armée israélienne[réf. nécessaire] jusqu'àBeyrouth. L'OLP, l'armée libanaise et l'armée syrienne, qui tentent de s'y opposer, sont balayés.
Bechir Gemayel devient effectivement président, mais est assassiné presque tout de suite. Israël se retrouve à occuper un vaste territoire avec une forte opposition de certaines populations locales, sans perspective politique. Ariel Sharon démissionne en 1982, après les massacres des camps palestiniens deSabra et Chatila opérés par les phalanges chrétiennes. En 1983,Menahem Begin, fatigué et malade, se retire.
La guerre du Liban n'a pas permis de bâtir une alliance avec le Liban. Elle a éliminé l'infrastructure militaire de l'OLP, mais celle-ci est remplacée par un mouvement armé plus actif encore : leHezbollah chiite, pro-iranien et pro-syrien. Enfin, une partie de l'opinion publique israélienne se déclare contre la « sale guerre », qui fait plusieurs centaines de tués entre1982 et1985 au sein deTsahal.
Shamir (à gauche), avecCaspar Weinberger, ministre de la Défense américain, en 1982.
Après sa démission, Menahem Begin est remplacé parYitzhak Shamir, autre membre du Likoud. Lors des élections législatives de1984, les travaillistes et le Likoud font jeu égal, avec une très légère avance aux travaillistes. La crise économique et la guerre du Liban expliquent cette remontée travailliste, même si le Likoud a bien résisté, avec 31,9 % des voix.
Les deux partis sont obligés de s'entendre. Un accord de « rotation » est mis en place : les travaillistes et le Likoud gouverneront ensemble. Le premier ministre sera pendant deux ansShimon Peres, puis pendant deux ansYitzhak Shamir. Le gouvernement évacue la plus grande partie du Liban en1985, sans avoir obtenu d'accord politique. L'occupation du Liban Sud est maintenue, occupation contre laquelle le Hezbollah ne va cesser de se battre, jusqu'au retrait israélien unilatéral de2000.
La colonisation continue à se développer, mais des divergences existent entre les deux partis : les travaillistes souhaitent le renforcement descolonies israéliennes se trouvant dans des zones peu peuplées par les arabes palestiniens, zones qu'ils souhaitent annexer. Le Likoud souhaite conserver l'intégralité de laCisjordanie et de labande de Gaza, et donc développer des colonies en profondeur dans les zones peuplées palestiniennes. La différence n'est pas dans le principe des annexions, ni sur leur légitimité (pour les deux partis, toutEretz Israël appartient de droit au peuple juif). La divergence porte sur la démographie arabe : pour les travaillistes, elle s'oppose à de larges annexions : Israël doit rester un pays avec une large majorité juive. Pour le Likoud, la présence d'une très forte minorité arabe (potentiellement majoritaire compte tenu de sa natalité) est acceptable : le projet du Likoud est d'accorder un certain degré d'autonomie (mal défini) aux populations arabes deCisjordanie et de labande de Gaza, mais de ne pas leur donner le droit de vote aux élections nationales. Ce qui est dénoncé comme de l'apartheid par les opposants à ce projet. Une grande immigration juive venue d'URSS ou des pays occidentaux est aussi espérée, immigration qui permettrait aux juifs de devenir définitivement majoritaires dans le « grand Israël ».
La tension entre ces deux stratégies fera échouer la tentative de rapprochement deShimon Peres avec laJordanie pour un compromis territorial, menée en1985-1986.
À partir de éclate la premièreintifada (le soulèvement des populations palestiniennes). Les élections de1988 portent donc largement sur la pertinence d'un projet politique (le grand Israël) intégrant ces populations au sein d'un État juif. Le Likoud obtient un certain avantage, etYitzhak Shamir reste Premier ministre. Faute de majorité claire, le gouvernement d'Union nationale est prolongé, mais les divergences stratégiques entre Likoud et travaillistes sur la question palestiniennes augmentent. En1990, c'est la rupture. Les travaillistes quittent la coalition.
Yitzhak Shamir était bien moins lié que Menahem Begin aux religieux. Contrairement à ce dernier, il ne montre aucun intérêt particulier pour la religion. Il parvient quand même, avec quelques difficultés, à maintenir l'alliance avec eux, et reste Premier ministre. Il relance fortement la colonisation, quelque peu freinée par les travaillistes (au moins dans les zones à majorité arabe, qui n'intéressent pas les travaillistes). Il y a 100 000 colons (en dehors de Jérusalem-Est) à la fin de son mandat, en1992.
En1991, soumis à de fortes pressions américaines, Shamir accepte de participer à lanégociation de Madrid, qui devait préparer la paix au Moyen-Orient. Mais toujours partisan du grand Israël, il refuse de s'engager réellement dans des négociations, lesquelles mènent obligatoirement à des demandes de retrait de la Cisjordanie.
En1992, il n'obtient que 24,9 % des voix, et est battu par les travaillistes. Ceux-ci signent lesaccords d'Oslo avec l'OLP en1993.
Le Likoud rentre alors dans l'opposition. Très réticent auxaccords d'Oslo, il entame un tournant vers unlibéralisme économique plus marqué, sous l'influence de son nouveau leader à partir de1993,Benyamin Netanyahou.
En1996, Netanyahou devient Premier ministre d'Israël, et donne un coup d'arrêt auprocessus de paix. Les accords d’Oslo ne sont pas remis en cause, mais interprétés à minima. Les négociations sur le statut final des territoires palestiniens, qui devaient s’engager à l’été1996, ne démarrent pas. La colonisation est relancée vigoureusement. Il y aura ainsi 200 000 colons juifs en2000 dans les territoires palestiniens (surtout en Cisjordanie), hors Jérusalem-Est.
Parallèlement,Benyamin Netanyahou lance une politique économique d’inspiration anglo-saxonne, bien plus libérale que celles des précédents gouvernements Likoud. Cette politique heurte l'électorat populaire du parti (La droite israélienne a un double électorat : l’un est issu des classes moyennes et de la bourgeoisie ; il est libéral, aisé et plutôt ashkénaze. L’autre est un électorat plus pauvre, plus populaire, et plutôt sépharade. Ces deux électorats sont unis par leur nationalisme et leur attachement à la thématique du grand Israël. Mais la politique économique très libérale qu'impulseBenyamin Netanyahou est assez mal perçue dans ces milieux populaires).
En1999, le travaillisteEhud Barak emporte les élections et devient Premier ministre. Avec 14,1 % de suffrages, le Likoud réalise le plus mauvais score de son histoire, abandonné par une partie de son électorat populaire.Benyamin Netanyahou doit démissionner, et le parti se choisit alors un nouveau leader,Ariel Sharon, considéré comme un « faucon » (un nationaliste dur).
La charte du Likoud ne reconnaît pas l'existence d'un État Palestinien. Au contraire, cette charte stipule que les communautés juives de « Judée », de « Samarie » et de Gaza sont une concrétisation des valeurs sionistes ; que l’implantation est l’expression du droit irréfutable du peuple juif à disposer de la terre d’Israël ; et que le Likoud s’attachera à renforcer et à développer ces communautés et s’opposera à leur démantèlement.
D'autre part, la charte du Likoud rejette fermement la création d’un État arabo-palestinien « à l’ouest du Jourdain »[17] et précise que les Palestiniens peuvent vivre librement dans un contexte d’autonomie mais pas en tant qu’État indépendant et souverain.
Enfin, la charte affirme que Jérusalem est la capitale « éternelle et indivisible » de l’État d’Israël et seulement de l’État d’Israël, elle rejette fermement toute proposition palestinienne envisageant la division de Jérusalem[18].
Seconde Intifada et éclatement du Likoud (2000–2006)
En2000,Ehud Barak engage des négociations avec les Palestiniens. Celles-ci échouent : les Israéliens ont demandé l’annexion d’environ 10 % des territoires palestiniens et de Jérusalem-Est, demandes refusées par l’Autorité palestinienne.La Seconde Intifada éclate et en quelques semaines, il y a des dizaines de morts, dont40 % d’enfants et d’adolescents[Information douteuse].
Fin2000, les organisations palestiniennes basculent dans le terrorisme. Des attentats commencent à être commis, en particulier contre des civils israéliens : c’est laseconde intifada.
Fragilisé,Ehud Barak convoque des élections au poste de Premier ministre (mais sans élections législatives), qu’il perd en.
Ariel Sharon devient Premier ministre. Rapidement, il montre une évolution importante par rapport aux principes qui fondent la droite sioniste depuis1925.
Ariel Sharon évoque dès2001 la possibilité d’un État palestinien sur une partie de la Cisjordanie et sur la bande de Gaza. Le territoire laissé aux Palestiniens serait inacceptable pour ceux-ci: il s’agit des zones A et B issues des accords d’Oslo, soit 42 % de la Cisjordanie et 60 % de la bande de Gaza. Mais il s’agit d’une rupture symbolique importante.
Rapidement aussi, Ariel Sharon commence la construction d'une « barrière de sécurité » rattachant de fait les grosses colonies de Cisjordanie au territoire israélien. Fin2005, elle englobe 7,5 % du territoire palestinien. Proposée à l'origine par la gauche, critiquée par les palestiniens et par des extrémistes sionistes accusent Sharon de « diviser la terre d'Israël ».
En2003,Ariel Sharon va plus loin. Considérant qu’une négociation avecYasser Arafat n’est ni acceptable ni possible, il propose de tracer unilatéralement les frontières, et d’évacuer les territoires palestiniens les plus peuplés, en commençant par labande de Gaza.
Le retrait suscite l’opposition de la majorité du parti qui refusent d’abandonner labande de Gaza, et des nationalistes qui considèrent que l’abandon est acceptable, mais pas sans contreparties palestiniennes. Un référendum interne au Likoud rejette le plan, et la majorité de la direction du parti aussi.
Ariel Sharon passe outre, et réalise l'évacuation de la bande de Gaza en. Devant l’opposition grandissante du parti, il quitte celui-ci le, pour fonder son propre parti,Kadima. La direction de ce nouveau parti est reprise parEhud Olmert en, après l’accident vasculaire cérébral qui plonge Ariel Sharon dans le coma.
Si elle est rejetée par le Likoud, l’idée d’une séparation radicale d’avec les palestiniens est devenue populaire dans le pays. L’idée du grand Israël est de plus en plus perçue comme créant de fait un État judéo-arabe dont la majorité ne veut plus. Les sondages sont donc favorables à Kadima.
L'homme fort du Likoud redevientBenyamin Netanyahou qui gagne les élections primaires du parti, le. Prenant en compte l’évolution de l’opinion publique israélienne, il renonce de fait au grand Israël en proposant début2006 un État palestinien réduit à 40 % de la Cisjordanie.
Les élections générales de la fin confirment les sondages. Le Likoud n'obtient que 9 % des voix, et s'installe dans l'opposition. Après les défaites de1999 et celle de2006, la direction de Benyamin Netanyahou devient très contestée au sein du parti.
À l'été 2006, un conflit frontalier oppose Israël et l'organisation armée chiite libanaise, leHezbollah, qui résulte en de nombreuses pertes humaines.
Le nombre des morts, les difficultés de l'armée à vaincre les combattants du Hezbollah et les défaillances de la défense civile entraînent une crise politique qui dégrade fortement la popularité du gouvernement Olmert.
Benyamin Netanyahou retrouve une grande part de sa popularité perdue. Fin, il caracole en tête des sondages, et le Likoud semble presque assuré de remporter d'éventuelles élections anticipées.
Consolidé par ces nouveaux sondages, Benyamin Netanyahou est réélu le, à la présidence du parti. Son adversaireMoshe Feiglin, candidat de la droite dure religieuse, a obtenu 23 % des voix.
En,Israel Beytenou quitte l'alliance avec le Likoud, tout en restant dans la coalition gouvernementale ; les deux partis reprennent ainsi leur liberté de vote au Parlement[19].
En, le parti crée la surprise en gagnant les élections avec 23,4 % des voix. Le parti bat donc son principal concurrent, l'Union sioniste qui gagne 18,7 % des voix. Son président Benyamin Netanyahou est reconduit au poste de premier ministre et construit une coalition avec les partis :Koulanou,Le Foyer juif,Judaïsme unifié de la Torah etShas.
En 2016, l'ancien ministre de la DéfenseMoshe Ya'alon, déclare qu'« Il est regrettable que de dangereux éléments extrémistes contrôlent Israël et le Likoud. Ce n’est plus le parti auquel j’ai adhéré. ». Certains commentateurs politiques notifient une dérive vers l'extrême droite sous la direction de Netanyahou[20].
« Likud is a liberal-conservative party that gains much of its support from the lower and middle classes, and promotes free enterprise, nationalism, and expansionism. »