Elle est connue pour leski :36 pistes deski alpin,100 kilomètres de pistes. La station est principalement séparée en trois parties : « Les Orres 1550 » (Pramouton), « Les Orres 1650 » (Centre Station) et « Les Orres 1800 » (Bois Méan).
L'Aupillon, point culminant des Orres à 2 916 m d'altitude.
La vallée de Vachères, orientée est-ouest, sépare très nettement un ubac et un adret. Au sud, les ubacs sont pour l'essentiel couverts de forêts, jusqu'à une altitude de 2 100 mètres. Au nord, les adrets, autrefois très cultivés, en sont dépourvus, sauf au-dessus de 1 750 mètres et sur tout le versant non rocheux du Méale, dans la forêt domaniale.
Statistiques 1991-2020 et records LES ORRES (05) - alt : 1446m, lat : 44°30'04"N, lon : 6°33'08"E Records établis sur la période du 01-12-1935 au 04-01-2024
Au, Les Orres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (43,4 %), forêts (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), prairies (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones urbanisées (1,2 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesde Orreis en 1105,Oree Locus en 1127,Horrei en 1238[12],les Heuerys en 1564[13].
Ce nom vient du latinhorreum qui désigne un grenier àblé. En effet, la vallée des Orres représentait auparavant des réserves de blé considérables pour la ville d'Embrun.
Jean Ferdinand Petrucci lui[14] affirme seulement un lien sémantique avec « Hort » : « Jardin » (dans un sens large). Exemple origine du nom des « Hortensias » et encore du « vallon-des-Houerts » proche àSaint-Paul-sur-Ubaye. Étymologiquement lié au latinhortushort,ortus qui ont donné des dérivés dans toutes les langues et idiomes latins.
La première mention des Orres est faite dans le testament d'Abbon () ; la vallée faisait partie des domaines légués à l'abbaye de la Novalaise. Le testament signale qu'Abbon,patrice resté fidèle au roi mérovingienThierry IV et au maire du palaisCharles Martel, avait conquis ces terres des nobles Riculfe et Rotbald, alliés desSarrasins[16].
Le, lecomte de Forcalquier,GuillaumeIer de Forcalquier, au pouvoir encore incertain, donne la moitié de ses terres des Orres auxchanoines de lacathédrale d'Embrun[17]. L'autre moitié avait été donnée en fief (sans doute aux consuls et à la ville d'Embrun) par un de ses prédécesseurs[18]. À la demande de l'archevêque, sans doute à cause d'incertitudes politiques persistantes, la donation à l'église d'Embrun est confirmée par le papeEugène III lui-même le. Les Orres a été la résidence de campagne desévêques d'Embrun et deGap.
Dès leXIIe siècle, les communautés villageoises et leurs activités économiques apparaissent dans les textes. Dès avant 1178, la communauté d'Embrun faisait paître ses troupeaux dans la vallée des Orres[19]. En 1193, le premier texte apparaît, selon lequel la forêt de Baratier est indivise entre les trois communautés d'Embrun, deSaint-André et deSaint-Sauveur (qui formeront plus tard la « terre commune » ou l'« université ») et celles deBaratier et des Orres[20]. En 1263, c'est leDauphin qui confirme les droits d'usage des mêmes trois communautés sur la forêt de la Mazelière[réf. nécessaire] ; les conflits seront nombreux avec la communauté des Orres, comme en 1716[21]. Plus disputée encore est la montagne de Vachères ; possédée par les chanoines d'Embrun et par le Dauphin, elle est « albergée » en 1293 à la communauté des Orres[22]. En 1848 et 1852, il y a encore des conflits et des procès sur la nature des droits d'usage en cette montagne, entre la communauté des Orres et les trois communautés d'Embrun, de Saint-André et de Saint-Sauveur[23]. S'ajoutent à ces différentes communautés les transhumants provençaux, présents dans la vallée depuis leXIIIe siècle[réf. nécessaire].
Jusqu'autraité d'Utrecht (1713), Les Orres se situent à une frontière, la vallée deBarcelonnette dépendant selon les cas descomtes de Provence ou desducs de Savoie. Lecol des Orres est une voie de passage possible entreEmbrun et Barcelonnette. Les armées y passent souvent. En 1388, le duc de SavoieAmédée VII a pris Barcelonnette ; les Embrunais s'alarment, ils construisent un fort au chef-lieu des Orres[24]. En 1552, avec lesguerres d'Italie, il y a des escarmouches, les deux châteaux des Orres sont renforcés[25]. Pendant lesguerres de Religion, la misère est grande.François de Bonne de Lesdiguières, chef protestant fidèle au roi de Navarre, organise la défense du Dauphiné. En, le duc de Savoie vient d'investir Barcelonnette.Lesdiguières monte péniblement les canons sur le col des Orres et ouvre le feu, entraînant la reddition de la ville[26]. En 1692, lors de laguerre de la Ligue d'Augsbourg, le duc de SavoieVictor-Amédée II envahit leDauphiné.Guillestre etEmbrun tombent, de nombreux villages et châteaux sont brûlés, Les Orres sont pillées[27]. Mais la Savoie est finalement battue.
Mais plus que les événements politiques, c'est l'augmentation de la pression démographique qui devient la grande affaire de la vallée, et ce jusqu'à la fin duXIXe siècle. Une conséquence pratique est la création de la paroisse du Mélezet en 1848[28]. Mais la très forte pression sur les terres exploitables explique aussi la poursuite des conflits sur les pâturages pendant toute la période. On estime au début duXXe siècle que 8 000 moutons et caprins estivent dans la commune[29]. Une grave conséquence est le déboisement. Dès 1728,« la forêt de la Mazelière, autrefois plantée de mélèzes, est aujourd'hui réduite en broussailles par les usages et les essarts[30] ». En 1821, l'État veut prendre la main, en déclarant domaniales les forêts et montagnes de treize communes ; mais celles-ci réussissent à prouver qu'elles en étaient propriétaires avant même la prise de pouvoir par les Dauphins (voir l'année 1193), dont les rois de France ont hérité[31]. Autre méthode : le, l'État prend un décret de reboisement de dix communes, dont Les Orres[32]. Malgré cette pression démographique, Les Orres est une commune pionnière, ses pâturages sont très réputés[33]. LeXIXe siècle, dès 1806, voit la construction de nombreux canaux d'arrosage[34]. Et les communes voisines se mettent ensemble pour construire dès 1807 un pont sur le torrent de Vachères (pont de Baratier ?)[35].
D'autres acteurs importants apparaissent durant lesXIIe et XIIIe siècles. Parmi eux, la commanderie d'Embrun (puis deGap) desHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédait des biens aux Orres (un domaine au Mélézet et une forêt), avant 1247[38]. Un ruisseau, la Fontaine de Jérusalem, rappelle encore sa présence. Les seigneurs deBaratier sont attestés à partir de 1285, puis d'autres seigneurs dès 1336. Ces pouvoirs sont imbriqués dans la seigneurie des Orres. Sans doute dès leXIVe siècle, celle-ci est divisée en24 parts ;8 parts reviennent auDauphin, 13 au chapitre d'Embrun,2,5 parts à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La dernière demi-part est partagée entre la ville d'Embrun, les seigneurs de Baratier et un seigneur particulier[39]. Ce partage de la seigneurie évolue quelque peu durant l'Ancien Régime. En 1566, le chapitre d'Embrun vend ses13 parts àMelchior de Girard ; mais la vente est résiliée et la communauté des Orres s'en rend acquéreur en 1569[40]. Jusqu'à la Révolution, le partage se fait donc entre le Roi (héritier des droits du Dauphin,8 parts), la communauté des Orres (13 parts), l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (2,5 parts), la dernière demi-part restant partagée entre ses trois détenteurs initiaux[41].
1991 : Mise en place du système SKIDATA sur l'ensemble de la station.
1999 : Ouverture du musée rural au chef-lieu.
2004 : Inauguration du Bike Park des Orres, le tout premier deFrance[Note 3].
2006 : Début des travaux de la partie haute de la station Les Orres 1800[N 2].
2007 : Inauguration de la nouvellegalerie marchande, nouvellewebcam au point culminant de la station et mise en place de115 bornesWi-Fi gratuit et illimité sur la totalité de la station.
2008 : Inauguration de l'Espace Rencontre et Culture, de la patinoire panoramique et de la toute nouvelle partie haute de la station : Les Orres 1800.
2018 : Démontage d'un télésiège à pinces fixes deux placesBois Long ainsi que d'un téléskiPic Vert et création d'un nouveautélésiège débrayable six places dénomméPic Vert, ce dernier ayant pris le nom de l'ancien téléski dont le départ se trouvait au même endroit que le nouveau télésiège[45].
2019 : Création d'une zone d'hébergement insolite : Alpin Cocoon[46].
↑Sur la période2006-2009 a été créée la partie haute de la station : Les Orres 1800. Cette opération visait à créer de nouveaux logements hors du centre station pour accueillir de nouveaux arrivants. Une garderie et un jardin d'enfants en 2008 puis une station météo et un centre de recherche en climatologie en 2009 ont notamment été construits pour répondre aux besoins des nouveaux habitants. La station offre au total15 000 lits touristiques.
En plus d'avoir une neige excellente et de magnifiques pistes, le domaine vous permet de skier dans la gigantesque forêt demélèzes située sur la totalité du bas de la station. En haut, de petits et beaux vallons offrent une vue magnifique sur la ville d'Embrun et lelac de Serre-Ponçon.
La station des Orres vous propose aussi, en hiver, d'aller patiner, d'aller au cinéma, de faire duski de fond, desraquettes à neige ou encore de dévaler la piste deluge sur rail.
Courant 2017, à l'initiative de l'Agence de Développement desHautes-Alpes et en partenariat avecGoogle, les pistes et les paysages des principalesstations du département sont numérisées grâce auGoogle Street View Trekker, unemotoneige spéciale mise au point par Google comportant plusieursobjectifs photographiques permettant le développement deGoogle Street View, en l'occurrence dans les domaines enneigés dehaute montagne[48]. Dans la station desOrres, la motoneige a numérisé le haut du télésiègePousterle ainsi que quelques autrespistes de ski de la station.
La patinoire de la station des Orres inaugurée en 2008.
Durant la saison d'été, généralement de mi-juin à mi-septembre, trois des huittélésièges sont disponibles pour monter desVTT et descendre la quinzaine de pistes dédiée auDownhill, à l'Enduro, ou encore auSlopestyle.
Ces trois télésièges peuvent également être empruntés par les piétons (avec forfait) pour profiter des sentiers derandonnée de tous niveaux ou encore se servir de ces derniers pour aller au sommet de la station et faire duparapente. Lapatinoire, lecinéma, la luge et la piscine sont aussi ouverts en été. Bien d'autres activités sont disponibles, telles que letennis, les randonnées enquad, et les promenades àcheval, entre autres.
Certains points de vue du domaine offre un panorama exceptionnel sur lelac de Serre-Ponçon et sur la ville d'Embrun.
La commune des Orres tire la grande majorité de ses bénéfices de sastation de sports d'hiver homonyme qui propose de nombreuses activités d'hiver comme d'été : ski, snowboard, VTT…
L'économie pastorale déclinante a ainsi été relancée par letourisme. Ainsi les agriculteurs de la vallée fertile enblé des Orres ont laissé place aujourd'hui aux moniteurs de ski, restaurateurs... Tous conservent toutefois une forme de pluri-activité afin de subvenir à leurs besoins tout au long de l'année.
Le premier dénombrement de la population eut lieu en 1404. Il fut réalisé pour le compte du roi pour estimer « la valeur du Dauphiné ». Il donna60 feux (c'est-à-dire des « feux fiscaux », soit entre240 et 300 habitants) pour la chastellenie des Orres. Celle-ci était alors beaucoup plus peuplée que celles desCrots et deBaratier[52].
Autre dénombrement, en 1783, la communauté compte173 familles et865 habitants. Le hameau le plus peuplé est celui du Mélezet[53].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].
En 2022, la commune comptait 510 habitants[Note 4], en évolution de −11,3 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑La pisteLa Pousterle est aujourd'hui la seule piste desAlpes du Sud capable d'accueillir des courses officielles. Elle avait été sélectionnée pour recevoir les compétitions olympiques de descente, slalom géant et combiné dans le cadre du dossier de candidature desJeux olympiques d'hiver de 2018 (Alpes du Sud Pelvoux Écrins) mais c'est finalementAnnecy qui fut désignée comme ville candidate française en mars2009. Depuis ces deux homologations, la station a alors reçu et organisé plusieurs compétitions officielles deski alpin.
↑Le Bike Park des Orres comporte une quinzaine de pistes et est ouvert généralement de mi-juin à mi-septembre. L'ambassadrice officielle du Bike Park des Orres estAnne-Caroline Chausson, multiple championne du monde dans ce qui est du domaine du vélo (BMX,descente,Four-cross...).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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