Les 20 pendus du Hentchak Քսան կախաղան | |
![]() Sur la gauche, on peut apercevoir les portes de l'université d'Istanbul | |
Localisation | Square Beyazıt,Constantinople,![]() |
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Cible | Militants duParti social-démocrate Hentchak |
Date | |
Type | Exécution parpendaison |
Morts | 20 |
Auteurs | ![]() |
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Les 20 pendus du Hentchak[n 1] (enarménienՔսան կախաղան, aussi appelés « Les 20 martyrs » ou encore « Les 20 »)[1] est le nom qui désigne communément le groupe de militants duparti social-démocrate Hentchak pendus dans le Square Beyazıt deConstantinople le pendant legénocide arménien.
En 1913 a lieu la7e Convention générale duparti social-démocrate Hentchak àConstanța, enRoumanie. Cette convention a une grande importance non seulement pour les Hentchaks, mais pour l'histoire dupeuple arménien dans sa globalité. Durant la convention, l'assemblée insiste sur son inquiétude vis-à-vis du mépris total dont fait preuve le gouvernement Jeunes-Turcs à propos de la vie des Arméniens vivant enArménie occidentale. Les Hentchaks estiment de plus que ce mépris ne ferait que s'amplifier avec le temps. Ils insistent aussi sur le fait qu'une Arménie unie et indépendante ne pourra jamais exister sous le gouvernement raciste et dictatorial des Jeunes-Turcs.
Ainsi, les membres de la convention se quittent avec deux objectifs :
Cependant, ces objectifs secrets sont transmis au gouvernement ottoman par un espion[réf. nécessaire]. De ce fait, dès l'arrivée des délégués ayant pris part à la convention à Constantinople, les autorités procèdent à leur arrestation. Fin 1913, c'est environ 140 leaders Hentchaks qui ont été arrêtés.
Après deux ans de prison dans des conditions très difficiles d'incarcération, et après dessimulacres de procès, vingt figures de premier plan dont Paramaz, Dr. Benne, Aram Achekbashian, Vanig et d'autres sont condamnées à mort par pendaison. Quelques semaines après le début dugénocide arménien, ils sont pendus le dans la place centrale deConstantinople, connue sous le nom de Square Beyazıt. Les derniers mots de Paramaz furent :« Vous pouvez pendre nos corps, mais vous ne pourrez pendre nos idées… Vous verrez demain, à l'horizon oriental, une Arménie socialiste »[n 4],[3].
Les noms ci-dessous nous sont connus grâce à l'écrivain et éditeur arménienTeotig[4]. Deux autres leaders Hentchaks importants,Stépan Sapah-Gulian (en) et Varaztahd, sont condamnés à mortpar contumace.
Depuis leur exécution, les 20 martyrs ont été une source d'inspiration pour des milliers de jeunes arméniens dans le monde, en particulier ceux qui ont rejoint leparti social-démocrate Hentchak et combattu dans ses rangs.
En 2001, un monument en l'honneur de Paramaz et ses 19 camarades est inauguré àMeghri, enArménie[5].
Le, une conférence sur le sujet est organisée àErevan et une cérémonie est organisée en l'honneur des militants pendus àTsitsernakaberd, lemémorial dédié auxvictimes dugénocide arménien[6].
Le, une conférence est organisée àIstanbul en présence d'associations luttant pour les droits de l'homme et d’intellectuels turcs[7].
Սոցիալ Դեմոկրատ Հնչակեան Կուսակցութիւն | |||||
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