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Len Bias

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Pour les articles homonymes, voirBias.

Len Bias
Image illustrative de l’article Len Bias
Fiche d’identité
Nom completLeonard Kevin Bias
NationalitéDrapeau des États-UnisAméricaine
Naissance
Landover,Maryland
(États-Unis)
Décès (à 22 ans)
Riverdale Park,Maryland
(États-Unis)
Taille2,03 m (6 8)
Poids93 kg (205 lb)
SurnomFrosty[1], Lenny[2]
Situation en club
Numéro34 (NCAA)
30 (NBA)
PosteAilier
Carrière universitaire ou amateur
1982-1986Terrapins du Maryland
Draft de la NBA
Année1986
Position2e
FranchiseCeltics de Boston
Carrière professionnelle *
SaisonClub
1986Celtics de Boston
(aucune rencontre disputée)

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
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Image externe
Len Bias posant à son domicile le 5 octobre 1985 pourSports Illustrated

Leonard Bias, ditLen Bias, né le àLandover dans leMaryland et mort le àRiverdale Park dans le mêmeÉtat, est un joueur professionnelaméricain debasket-ball.

Évoluant auposte d'ailier dans l'équipe universitaire desTerrapins du Maryland, il est sélectionné en deuxième position de ladraft 1986 de la NBA par lesCeltics de Boston. Mais deux jours après son recrutement, il meurt d'unearythmie cardiaque provoquée par uneoverdose decocaïne à seulement 22 ans. L'événement, qui émeut et choque les États-Unis, relance le débat sur l'impact de la drogue dans le sport et conduit à l'adoption d'uneloi antidrogue.

Personnalité rayonnante, joueur exceptionnel couvert d'éloges, régulièrement comparé àMichael Jordan, Len Bias est considéré par certains commentateurs sportifs comme le plus grand joueur de basket-ball non professionnel de tous les temps.

Biographie

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Jeunesse

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Leonard Kevin Bias naît le àLandover dans leMaryland. Il grandit dans la banlieue deWashington, la capitale desÉtats-Unis. Il est l'un des quatre enfants de l'union de James BiasJr. et de Lonise Bias. Il a une sœur, Michelle, et deux frères, Eric et James III. Ce dernier est surnommé Jay. Son père occupe un emploi de réparateur électrique et sa mère est employée de banque[3]. Le jeune Leonard est appelé Len la plupart du temps. Il est également surnommé par ses amis Lenny etFrosty[4].

Il étudie et joue au lycée deNorthwestern[5]. À la fin de sa première annéelycéenne, son entraîneur perçoit qu'il peut devenir un très bon joueur de basket-ball et lui en fait part[6]. Son père l'incite à continuer à améliorer son jeu[6]. Le commentateur sportif James Brown, qui le voit jouer à l'époque, le décrit comme un« talent brut avec un corps d'adolescent »[6]. Il joue avec une ardeur et une énergie particulières qui lui valent l'intérêt de l'université du Maryland et de l'université d'État de Caroline du Nord[7]. Bias préfère rester dans le Maryland et choisit de poursuivre son cursus à l'université locale[6].

Carrière universitaire

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L'université du Maryland possède l'un des meilleurs programmes universitaires debasket-ball desÉtats-Unis et évolue dans la très relevéeAtlantic Coast Conference[6]. Le, Len Bias s'engage à jouer pour lesTerrapins du Maryland à la rentrée universitaire 1982[8].

Vue extérieure d'un bâtiment carré.
La salle des Terrapins, laCole Field House, à l'époque de Len Bias.

Bias commence sa première rencontre universitaire en tant que titulaire mais la lourde défaite contre lesNittany Lions de Penn State le pousse sur le banc[7]. Le débutant apprend et se fait peu à peu une place dans lecinq majeur[6]. Il travaille sontir en suspension et modèle son jeu au poste en s'inspirant deBernard King[2]. Le23 décembre, il est exceptionnellement titulaire dans la victoire en double-prolongation contre lesBruins d'UCLA, classée équipeno 3 du pays[7]. Bias gagne sa place de titulaire en fin de saison, à la fin du mois de février[7]. Il conclut l'année avec des statistiques prometteuses de 7,2 points et 4,2 rebonds pour un temps de jeu de 22 minutes par match sur 30 rencontres[1]. Au premier tour dutournoi final NCAA, Len Bias inscrit un tir décisif à la dernière seconde pour battre lesMocs de Chattanooga[7]. Il ne peut rien au tour suivant contre l'une des équipes favorites du tournoi, lesCougars de Houston menés par le futurAll-StarClyde Drexler[7].

Lors de sa deuxième saison universitaire, le joueur se révèle. Selon le meneurKeith Gatlin, Len Bias veut toujours la balle malgré la présence des marqueurs établis de l'équipeAdrian Branch etBen Coleman[2]. L'ailier se fait remarquer face auxTar Heels de la Caroline du Nord deMichael Jordan[1]. Lors de cette rencontre, Bias montre l'étendue de son jeu alternant tirs en suspension,dunks et pénétrations pour conclure la rencontre avec 24 points[1]. Les Terrapins remportent le tournoiACC lors duquel Bias est désigné meilleur joueur[6]. En finale, ils disposent desBlue Devils de Duke avec 26 points à 12 tirs réussis sur 17 pour Bias :« Je suis arrivé avec quelque chose à prouver. Je n'avais été nommé dans aucune des équipes-type de l'ACC, premier ou second cinq. Je voulais prouver aux gens que je pouvais jouer dans des gros matches »[9]. Le joueur coupe les filets d'un panier comme le veut la tradition et apporte à son entraîneur son premier titre en 14 ans[6].

Pour sa troisième année universitaire, Bias est l'un des meneurs de l'équipe du Maryland. Il est le meilleur joueur de son équipe aux rebonds cette saison-là avec 6,8 unités par rencontre[7]. Len Bias est désignémeilleur joueur de l'année de la conférence ACC et devient le deuxième joueur de l'histoire de l'université du Maryland à recevoir cette récompense[7]. Dans le tournoi de la conférence ACC, Bias et ses coéquipiers retrouvent les Blue Devils de Duke en quart de finale et sont battus de 13 points[7]. Qualifié pour le tournoi final NCAA à la suite de son extension à 64 équipes, Maryland s'incline au deuxième tour contre lesFighting Illini de l'Illinois sur le score de72 à 70[7]. Bias apparaît dans le deuxième meilleur cinq universitaire national de l'année[10].

Il envisage alors de devenir professionnel, d'abandonner sa dernière année universitaire pour se présenter à ladraft 1985 de la NBA[7]. Il s'inscrit sur la liste initiale des candidats sélectionnables[7]. Avant sa potentielle dernière saison avec Maryland, Len Bias rencontreRed Auerbach et part s'entraîner avec lesCeltics de Boston au camp d'entraînement d'été de l'équipe àMarshfield pour voir s'il peut se plaire à Boston[6]. Auerbach conseille à Bias de se retirer de la liste et d'attendre la saison suivante[7]. Le joueur suit ce conseil et renonce à se présenter à la draft de 1985 et de jouer sa dernière saison d'éligibilité universitaire. Les Celtics gardent un œil particulier sur celui qu'ils considèrent comme leur premier choix[6].

En 1986, pour sa dernière année universitaire, Len Bias s'illustre à plusieurs reprises. Il impressionne en inscrivant 41 points face à Duke[11]. Sur le terrain d'UNC, il aide Maryland à combler un retard de 9 points pour arracher la victoire77 à 72 àChapel Hill, infligeant à UNC sa première défaite auDean Dome. Après avoir réussi un tir en suspension à l'approche de la fin de la rencontre, Bias intercepte la remise en jeu et s'envole au-dessus deKenny Smith pour réussir ce que les journalistes surnomment« The Jesus Dunk »[11]. Il est désigné meilleur joueur de l'année de la conférence ACC pour la deuxième fois consécutive[12],[13]. Bien que Maryland soit tête de sérieno 5 du tournoi final NCAA[14], l'équipe chute dès le deuxième tour face auxRebels d'UNLV laissant un goût d'inachevé à sa carrière NCAA[15].

Meilleur marqueur de points de la conférence ACC lors de ses deux dernières saisons, il marque plus de 10 points lors de85 de ses 86 rencontres universitaires[12]. Avec 2 149 points marqués, Bias est le meilleur marqueur de l'histoire de l'université jusqu'à ce queJuan Dixon dépasse cette marque en 2002[16].

Sélection en NBA

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Les performances en NCAA de Len Bias en font un des favoris de ladraft 1986 de la NBA. Avant sa sélection, le joueur est testé physiquement par lesCeltics de Boston — il assiste à la première manche desFinales NBA derrière le banc des Celtics, ce qui témoigne de l'intérêt particulier que lui porte la franchise[1] —, lesKnicks de New York et lesWarriors de Golden State[17]. L'événement a lieu le mardi 17 juin auMadison Square Garden deNew York. Au matin de ladraft, Len Bias rêve qu'il a trop dormi et qu'il doit courir vite jusqu'au Felt Forum duMadison Square Garden ; et se réveille alors qu'il n'est pas encoreh[12],[18]. Après sa sélection, Len Bias et sa famille retournent à leur domicile dans le Maryland[12].

Le, lesCeltics de Boston avaient échangéGerald Henderson et de l'argent afin d'obtenir le choix de premier tour de 1986 desSuperSonics de Seattle[19]. Leurs objectifs sont alors d'offrir plus de temps de jeu àDanny Ainge et d'obtenir un bon choix de sélection à l'avenir en misant sur l'échec des SuperSonics[19]. Moins de deux ans plus tard, l'équipe de Seattle termine lasaison NBA 1985-1986 avec un bilan de 31 victoires pour 51 défaites. Lors de laloterie, le choix hérité de Seattle se révèle être le deuxième choix de ladraft à venir[20]. Les Celtics ne cachent leur souhait de recruter Len Bias[17]. Après lesCavaliers de Cleveland, qui choisissentBrad Daugherty, les Celtics recrutent Len Bias[15],[21].

Habillé d'un costume gris clair et d'une cravate noire, Len Bias monte sur l'estrade serrer la main du commissaire de la NBADavid Stern, casquette verte des Celtics à la main[12]. Il déclare :« Je suis content d'avoir été choisi par Boston et je jouerai du mieux que je peux ». Il« espérait que ce soit Boston » qui le sélectionne. Son« rêve devient réalité »[6]. Son arrivée dans l'effectif déjà complet des Celtics, champions en titre, semble indiquer que l'équipe va continuer à gagner de multiples titres NBA[20]. Lenuméro 30, celui deM.L. Carr, lui est donné[22].

Le mercredi18 juin, Bias et ses proches se déplacent àBoston pour valider sa sélection par les Celtics. Il signe un contrat publicitaire de plus d'un million de dollars avecReebok pour promouvoir des chaussures de basket-ball[12],[15],[note 1]. L'événement dure plus de cinq heures[6] et se conclut par une poignée de main entre les deux parties[17]. Le lendemain, il doit parapher son contrat avec le premier choix de ladraft Brad Daugherty avec lequel il partage le même agent, Len Fentress[19]. Ce dernier annonce que l'accord avec Reebok offre à Bias une« sécurité financière pour la vie »[17]. Vers20 h 30, Len Bias, son père et son agent quittent Boston pour atterrir àWashington vers22 h[12].

Overdose et mort

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Après être retourné chez lui le et avoir distribué à ses proches des chaussures, casquettes et T-shirts offerts par son sponsorReebok[12], Len Bias sort dans la soirée avec une voiture de sport récemment louée, uneDatsun 300ZX, pour fêter sa sélection avec des amis sur le campus de l'université du Maryland[17]. Il dîne avec des coéquipiers et un autre sportif de l'équipe universitaire defootball américain[6]. Bias quitte le campus àh du matin dans la nuit du 18 au19 juin et conduit jusqu'à une autre fête hors du campus où il reste brièvement[6]. Le joueur retourne à son dortoir avanth du matin. Pendant les trois à quatre heures suivantes, lui, son ami d'enfance Brian Tribble[note 2] et plusieurs de ses coéquipiers prennent à répétition de lacocaïne dans la chambre partagée par Len Bias[6].

Entreh 25 eth 32, alors qu'il est en train de parler à son coéquipier Terry Long, Len Bias tente de se lever du lit sur lequel il est assis pour aller dans la salle de bain et chute[12]. Il pose sa tête sur le lit et est victime d'une attaque[12]. Après de fortes convulsions, il est mis au sol et calmé avant que celles-ci ne reprennent de nouveau[12]. Àh 33, Brian Tribble appelle les secours alors que le joueur n'est plus conscient et ne respire plus :« C'est Len Bias. Vous devez le sauver. Il ne peut pas mourir. Sérieusement, venez vite s'il vous plait »[Cit 1],[6],[23].

Une équipe de six pompiers arrive sur place àh 36 et tente de la réanimer[17]. Six minutes plus tard, deux ambulanciers prennent le relais[17]. Toutes les tentatives des services médicaux pour relancer son cœur et sa respiration échouent. Àh 54, le joueur est transporté à l'hôpitalLeland Memorial deRiverdale Park[17],[24]. Les nouveaux essais de réanimation sont de nouveau vains. Le àh 55, Len Bias est déclaré mort[24],[25], moins de 48 heures après ladraft[26]. L'arythmie cardiaque provoquée par la surdose de cocaïne lui a été fatale[24].

L'annonce de sa mort se propage dans la matinée. Des dizaines d'étudiants se réunissent dans la salle de basket-ball du campus de l'université du Maryland pour allumer des bougies dans le noir[27]. Les réactions des personnalités dubasket-ball sont nombreuses. La vedette des CelticsLarry Bird déclare :« c'est la chose la plus cruelle que j’aie jamais entendue »[17],[Cit 2]. L'enquête de police est rapide. Les enquêteurs retrouvent un sac contenant de la cocaïne dans la voiture de Bias[17].

L'autopsieno 86-999 du corps de Len Bias révèle que le joueur est mort avec 6,5 milligrammes de cocaïne par litre de sang[15],[28]. Le rapport toxicologique révèle que tous les autres tests aux autres drogues et à l'alcoolémie sont négatifs[5]. Le diagnostic officiel de son décès est une intoxication par cocaïne et la manière n'est pas déterminée en attente de l'enquête policière[5].

Conséquences et héritage de la tragédie

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Médiatisation du drame

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Informé par une source, le premier journaliste qui arrive pour couvrir l'incident de Len Bias, Dave Slatter de la chaîne localeChannel 9, fait un direct devant l'hôpital avant que le décès officiel ne soit déclaré[5]. Il sait que le joueur est dans un état critique mais n'en connaît pas la cause[5]. Dans les premières heures après l'annonce de la mort de Bias, le traitement médiatique est sobre et les journalistes sont sous le choc, penchant pour un problème cardiaque congénital[5]. Le magazineSports Illustrated consacre sa une à la disparition de Len Bias en titrant« Death of a Dream »[3].

Image externe
Couverture duSports Illustrated du 30 juin 1986

Enterrement et hommage

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Dimanche après-midi, le, environ 2 000 personnes se déplacent à l'églisePilgrim African Methodist Episcopal et attendent jusqu'à deux heures pour rendre hommage à Len Bias et passer devant son cercueil ouvert[17].

Le23 juin, quatre jours après sa mort, plus de 11 000 personnes se réunissent dans la salle des Terrapins, leCole Field House, pour les funérailles de Len Bias. Parmi les personnes qui prennent la parole,Red Auerbach explique que les Celtics prévoyaient depuis trois ans de sélectionner Bias et que la ville de Boston n'a jamais été autant choquée« depuis l'assassinat de John F. Kennedy ». Leonard Bias est enterré au cimetière Lincoln Memorial. Sur sa sobre plaque funéraire est inscrit« In God's Loving Care »[5],[note 3]. Le, les Celtics rendent hommage au joueur en donnant son maillotno 30, jamais utilisé, à sa mère, Lonise[5].

Impact politique de sa mort

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Articles principaux :War on Drugs etProhibition des drogues.

La mort soudaine de Len Bias soulève plusieurs controverses. La reconnaissance du rôle que lacocaïne a joué dans sa mort provoque l'ouverture d'un débat sur les ravages de la drogue dans le monde du sport[29]. L'émotion est entretenue par la mort, le27 juin, du footballeur américain Don Rogers[30]. Peu après le décès de Bias,Tip O'Neill, le porte-parole démocrate de laChambre des représentants des États-Unis et représentant duMassachusetts, État dans lequel Bias aurait dû commencer sa carrière professionnelle[31], se mobilise pour faire voter à marche forcée une loi[30], leAnti-Drug Abuse Act de 1986, diteloi Len Bias[Cit 3],[32], avant les élections de mi-mandat de novembre afin de garder la majorité à la Chambre des représentants[33]. Le budget de cette loi est d'1,7 milliard de dollars[30]. La loi rétablit lespeines plancher pour détention de drogues qui avaient été supprimées des lois fédérales en 1970 et punit particulièrement le trafic decrack[33]. L'évaluation de cette réintroduction démontre qu'elle a plus durement frappé les Afro-américains[33]. Le nombre de détenus fédéraux passe de 21 000 en 1986 à 214 000 en trois décennies, dont plus de la moitié des cas sont liés aux drogues[32].

Le Président républicainRonald Reagan lance officiellement enseptembre 1986 sa« guerre contre les drogues » (« War on Drugs ») dans un discours officiel adressé à la Nation[34]. Deux ans après la mort du futur ailier des Celtics, leCongrès des États-Unis adopte leAnti-Drug Abuse Act de 1988 qui durcit encore la législation adoptée en 1986[35]. Le programmeDrug Abuse Resistance Education (DARE) reçoit une reconnaissance nationale et des fonds fédéraux[36]. La mère de Len Bias, Lonise, trouve dans la mort de son fils un objectif et une mission pour sa vie[28].Chrétienne très croyante, elle mène dès l'enterrement de son fils une croisade contre la drogue et ses dangers[28],[37].

Controverses

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L'université du Maryland est touchée par des scandales concernant le sérieux des études de Len Bias[25]. On rapporte dans un premier temps qu'il manque neuf crédits universitaires à celui-ci pour obtenir son diplôme puisThe Washington Post avance que le joueur a raté trois de ses cinq cours, en a abandonné deux autres et qu'il lui manque vingt-et-un crédits universitaires[17]. Len Bias s'est orienté vers les études générales[Cit 4] et non vers des études d'architecture d'intérieur, celles qu'il souhaitait faire, pour des raisons d'emploi du temps[38]. Poussé par ses entraîneurs, il cesse d'étudier à la fin de l'automne pour se concentrer sur le sport[38]. Plusieurs joueurs sont dans la même situation[38]. Après le drame, Wendy Whittemore, le conseiller universitaire des joueurs de basket-ball, démissionne[38]. Les études générales[Cit 4] sont également vivement critiquées à la rentrée suivante[39]. Le, l'entraîneur de l'équipe de basket-ball, Lefty Driesell, démissionne à son tour[24],[40]. Le préparateur physique Dick Dull et le chancelier John Slaughter quittent également leurs fonctions[2]. Les Terrapins traînent ensuite une mauvaise réputation qui a pu coûter ladraft à certains coéquipiers de Len Bias[2]. La NBA instaure un stage baptisé« Rookie Program » pendant lequel sont expliqués aux jeunes joueurs sélectionnés« les risques de la gloire, des femmes, de l’argent et des drogues »[41].

Procès

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Le, le procès des amis de Len Bias s'ouvre dans le Maryland. Brian Tribble est accusé de possession decocaïne avec l'intention de la distribuer[8]. Les coéquipiers de Bias à l'université du Maryland, Terry Long et David Gregg, sont jugés pour possession decocaïne et obstruction à la Justice. Les deux joueurs sont suspendus de l'équipe le31 juillet[8]. Les trois accusés plaident non coupable en août[8]. Le, l'accusation abandonne toutes les charges contre Long et Gregg en échange de leur témoignage contre Tribble[8]. Dix jours plus tard, le grand jury ajoute trois charges d'obstruction à la Justice à Brian Tribble. Le même jour, le camarade de chambre de Tribble, Kenneth Mark Fobbs, est mis en accusation pourparjure pour avoir menti sur la dernière fois qu'il a vu Tribble[note 4]. Le, le jury acquitte Tribble de toutes les charges liées à l'affaire Len Bias[8],[42],[43].

Le, la famille de Bias engage une procédure judiciaire contre son agent,Advantage International, et requiert un montant de 27 millions de dollars pour fraude et négligence[8],[44]. Elle poursuit égalementReebok etFidelity Security Insurance Co. pour rupture de contrat[8],[45]. Un an plus tard, un juge de district refuse l'ouverture d'un procès[8]. En novembre 1990, laCour suprême des États-Unis rejette définitivement la requête de la famille[8],[46].

En octobre 1990, après une opération policière sous couverture, Tribble plaide coupable en tant quetrafiquant majeur de stupéfiants. Il coopère avec le gouvernement et est condamné à une peine de 10 ans et 1 mois d'emprisonnement[47].

Deuxième drame familial

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Le, James Stanley Bias III, dit Jay Bias, un des frères cadets de Len, est assassiné dans une embuscade à la suite d'un différend dans une boutique de joaillerie du centre commercialPrince George's Plaza àHyattsville[48]. Âgé de 20 ans, il meurt des suites de ses blessures causées par deux balles dans le dos dans le même hôpital que son frère Len[48]. Jay Bias est enterré à côté de son frère dans le cimetière Lincoln Memorial deSuitland[5]. Joueur vedette du lycée Northwestern, Jay Bias avait rejoint lecommunity college d'Allegany à Cumberland, mais il était sur le point d'être admis dans l'équipe de basket-ball d'American University[49]. Len avait également un plus jeune frère, lycéen au moment de la mort de Jay, et une sœur, chez qui Jay vivait[49].

Génération maudite

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Ladraft 1986 de la NBA est connue comme la « draft maudite »[18],[50].Chris Washburn, choisi en troisième position, a eu des problèmes d'addiction — il a admis plus tard avoir fêté sa sélection en consommant de la cocaïne — et est devenu unsans-abri avant de se reprendre en main[50].William Bedford, sixième choix, a fait de la prison à la suite d'accusations liées à la drogue[50]. Le sélectionné suivant,Roy Tarpley, a détruit sa carrière de joueur All-Star en se droguant et en étant banni à vie par laNBA[50]. Par ailleurs, le premier choixBrad Daugherty met brutalement fin à sa carrière pour unehernie discale,Johnny Dawkins connaît des problèmes aux genoux, alors queJohn Williams grossit jusqu'à plus de 135 kilos[18].Dražen Petrović meurt en pleine ascension dans un accident de voiture etKevin Duckworth est victime d'une crise cardiaque à 44 ans[51].

Pour Pat Williams, manager général des76ers de Philadelphie en 1986 et duMagic d'Orlando dix ans plus tard,« la seule différence entre ce groupe et leTitanic est que leTitanic avait un orchestre »[18]. Moins célèbre que lamalédiction du Bambino, la légende de Len Bias se développe dans les années 1990 et 2000[52].

Début du déclin des Celtics

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Plan serré de Larry Bird sur son profil droit maillot blanc avec le numéro 33 s'apprêtant à tirer un lancer franc.
Len Bias aurait dû compléter puis prendre la succession deLarry Bird aux Celtics.

Quelques semaines avant de sélectionner Len Bias, lesCeltics de Boston remportent leur16e titre de championNBA — un record — lors de lasaison NBA 1985-1986[1]. Cette saison-là, les Celtics sont considérés comme une des meilleures équipes de tous les temps avec 67 victoires en saison régulière, dont un bilan de 40 victoires pour une seule défaite à domicile. Larry Bird est éluMVP pour la troisième année consécutive[1]. Lors de son recrutement, Bias est prévu dans un rôle de sixième homme avec du temps de jeu avant de prendre la relève de Bird. Le décès de Len Bias marque le début des difficultés pour les Celtics. Lors desfinales NBA 1987, ils s'inclinent contre lesLakers de Los Angeles. Dans une série, Bias aurait pu être un relais utile. Larry Bird voit sa fin de carrière minée par les blessures dès 1989[1]. Les Celtics jouent de malchance, leur jeune ailier All-StarReggie Lewis est victime d'une crise cardiaque à l'entraînement en 1993[1]. Après ces deux coups du sort, Boston doit attendre les transferts deKevin Garnett etRay Allen et plus de vingt ans pour remporter un nouveau titre NBA lors de lasaison 2007-2008 et le succès contre lesLakers de Los Angeles[52].

Style de jeu et personnalité

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Lenny Bias est l'un des joueurs les plus prometteurs de sa génération[53]. Son style de jeu aérien lui vaut nombre de comparaisons avecMichael Jordan. Les spéculations sur ce qu'aurait été sa carrière et en particulier son association à l'ailier des CelticsLarry Bird sont légion[54]. Physiquement, le joueur est impressionnant, il mesure 2,03 m pour 93 kg[12]. Ses bras sont musclés, Bias peut soulever une barre de 135 kg endéveloppé couché[12]. Sadétente verticale sans élan est de près d'un mètre[12]. Un de ses adversaires au lycée, Reginald Adams, se souvient :« En sautant, ses genoux étaient au niveau de mes dents alors que je mesure 1,88 m »[3].

En plus de ses qualités athlétiques hors du commun, sontir en suspension est considéré par le journaliste Michael Wilbon comme« le plus pur jamais vu »[6],[54]. Il le décrit comme« tout droit, forme parfaite, coude parfaitement placé, libération parfaite, suivi parfait. C'était une œuvre d'art »[6]. Prenant un soin particulier de son corps, il développe une réputation de joueur indestructible, ne ratant aucune rencontre lors de ses quatre saisons universitaires[17]. Son coéquipierKeith Gatlin souligne sa capacité de travail :« Il n'était pas destiné à la grandeur car Lenny a travaillé dur. Il n'était pas né avec ce tir en suspension qui lui a permis de dominer les matches. Il a développé son jeu poste haut sur le modèle deBernard King qui avait la capacité — avec un défenseur sur le dos — de se retourner au poste pour un tir en cloche. Avec aisance. Une fois que Lenny eut perfectionné ça, tout le monde était à sa merci[2] ». Son autre coéquipierDerrick Lewis témoigne :« Une seule personne sur lui ne suffisait pas en défense. (...) Il avait de telles capacités athlétiques que — des tirs à 6 mètres n'étaient rien pour lui et il savait sauter —. Il était fort et intelligent »[55].

PourBill Simmons, Len Bias lui rappelait un« James Worthy plus physique avec la capacité de détente deMichael Jordan. [...]. Il avait un air impertinent, une démarche arrogante, deplayground »[56]. Pour lui, dans les années 1980, seuls Jordan etDominique Wilkins avaient cette capacité d'attaquer ainsi le cercle, mais lui seul avait cette« impétuosité, cet air fanfaron, cette excitation du playground[3] ».« Il charriait ses coéquipiers, il charriait les arbitres, il charriait ses adversaires. Il exhibait une authentique et rafraîchissante passion »[3].

« C'est ma24e année à Duke et dans cette période, je n'ai vu que deux joueurs différents qui étaient spéciaux : Michael Jordan et Len Bias. Len était un athlète incroyable avec un très bon esprit de compétition. Mon sentiment est qu'il aurait été l'un des meilleurs joueurs de la NBA. Les gens associent le terme deplaymaking avec les meneurs. Mais je considère qu'unplaymaker est quelqu'un qui peut faire des choses que les autres ne peuvent pas, comme Jordan l'a fait. Bias était comme ça. Il pouvait inventer des façons de marquer et vous ne pouviez rien y faire. Peu importe comment vous défendiez sur lui, il pouvait faire le jeu. »

— Mike Krzyzewski, entraîneur de Duke, en 2003[19],[Cit 5].

Keith Gatlin se souvient de son accueil au sortir de son année freshman :« Len Bias n'était pas qu'un coéquipier. Lenny était un frère. Je l'ai rencontré pour la première fois lors de ma visite de recrutement à Maryland et, immédiatement, nous nous sommes entendus. Immédiatement, il m'a fait sentir comme dans une famille[2]. » Hors des terrains, Len Bias aime dessiner[17]. Intéressé par l'architecture d'intérieur, il envisage une carrière dans ce domaine après le basket-ball[17]. Décrit commechrétien par ses amis et sa famille[4], Bias écoute dujazz et dugospel[17]. Le jeune joueur a un fort penchant pour leluxe[12]. Il aime les voitures de sport et rêve d'ouvrir unediscothèque[17]. En prévision de la signature de son contrat professionnel, le joueur emprunte une somme de 15 000 dollars pour louer des voitures[57], s'acheter une épaisse chaîne en or et offrir à sa compagne, Madelyne Woods, des joyaux de valeur dont un collier avec sonno 34 de Maryland et son nom inscrit en lettres d'or[12].

Statistiques

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Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Len Bias pendant sa carrière universitaire entre 1982 et 1986[10],[58]. Expérimentée par plusieurs conférences dont l'ACC lors de la saison 1982-1983, la nouvelle règle suscite de vives critiques[59]. Abandonnée à la fin de la saison, la ligne dutir à trois points est instaurée en NCAA en pour le début de lasaison 1987[60], après la fin de la carrière universitaire de Len Bias.

Statistiques individuelles de Len Bias pendant sa carrière universitaire
SUJMJPtsPPMPRPTPR%3P3PT3PR%LFRLFTLFR%TRTRPMPDICBPFtes
1982-1983Terrapins du Maryland306612177,28316949,1 %31127,3 %426663,6 %1254,22210153455
1983-1984Terrapins du Maryland321 10448815,321137256,7 %---668676,7 %1454,54813244781
1984-1985Terrapins du Maryland371 35270118,927451953,0 %---15319777,7 %2516,8653433113106
1985-1986Terrapins du Maryland321 18574323,226749154,4 %---20924286,4 %2247,03327148990
Total1314 3022 14916,48351 55153,8 %31127,3 %47059179,5 %7455,71688487283332

Palmarès

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Len Bias ne compte qu'un seul titre collectif à son actif, le tournoi de l'Atlantic Coast Conference qu'il remporte en 1984 avec lesTerrapins du Maryland[1]. En quatre saisons universitaires, il multiplie les distinctions personnelles. Présent dans le second meilleur cinq universitaire en 1985, Bias progresse encore l'année suivante pour entrer dans le meilleur cinq de la NCAA[1].Meilleur joueur de l'année de l'ACC en 1985 et 1986[1], il est également désigné athlète de l'année de l'ACC en 1986[1]. En 2014, Len Bias est introduit auMaryland Athletic Hall of Fame[2].

Dans la culture populaire

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Le décès prématuré de Len Bias reste l'un des faits les plus marquants de la fin duXXe siècle dans la culture sportive américaine[50].

Len Bias est, dans l'histoire du sport américain, le symbole de programmes universitaires sportifs corrompus qui laissent de côté les préoccupations académiques tant que les performances sportives sont à la hauteur des attentes[31],[5]. Longtemps, l'université du Maryland a refusé d'honorer son ancienne gloire sportive avant de l'intégrer dans sontemple de la renommée en 2014[61]. Un an auparavant, une proposition de création d'une statue à l'effigie du joueur au lycée deNorthwestern avait été abandonnée de crainte qu'elle n'envoie un message négatif aux lycéens[62].

Le,ESPN diffuse pour la première fois un documentaire réalisé par Kirk Fraser — dévoilé aufestival du film de Sundance de 2008[63] — sur l'histoire de Len Bias intituléWithout Bias, qui est l'un des trente documentaires diffusés pour célébrer le30e anniversaire de la chaîne de télévision[64] :« Au fil d’une narration bien ficelée, le spectateur découvre la psychologie très travaillée d’un personnage tout ce qu’il y a de plus chaleureux, arborant un sourire lumineux à chacune de ses apparitions à l’écran (...) On en apprend un peu plus sur son enfance, sur la croyance portée par ses proches quant à sa réussite annoncée dans le grand bain de la NBA. Enfin, dans un second temps, le récit s’attarde, telle une enquête policière haletante, sur les circonstances déplorables de sa mort[65]. »

Notes et références

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Citations originales

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  1. (en)« This is Len Bias. You have to get him back to life. There's no way he can die. Seriously, sir. Please come quick ».
  2. (en)« It's the cruelest thing I've ever heard ».
  3. (en)The Len Bias Law.
  4. a etb(en)General Studies.
  5. (en)« This is my 24th year at Duke and in that time there have been two opposing players who have really stood out: Michael Jordan and Len Bias. Len was an amazing athlete with great competitiveness. My feeling is that he would have been one of the top players in the NBA. He created things. People associate the term `playmaking' with point guards. But I consider a playmaker as someone who can do things others can't, the way Jordan did. Bias was like that. He could invent ways to score, and there was nothing you could do about it. No matter how you defended him, he could make a play ».

Notes

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  1. Michael Jordan a signé avec l'équipementierNike,Larry Bird est effigie deConverse et Bias doit devenir la tête d'affiche de Reebok
  2. Brian Tribble est un ancien étudiant de l'université du Maryland qui a abandonné ses études au cours de l'année 1983.
  3. Traduction :« Dans l'affection de Dieu ».
  4. La charge de parjure contre Fobbs est abandonnée par l'État du Maryland le.

Références

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  2. abcdefg eth(en) Jerry Bembry, « Living with Len Bias :Keith Gatlin recalls the joys and pain of life with and without Bias », surtheundefeated.com,(consulté le).
  3. abcd ete(en) Cindy Boren, « Remembering Len Bias 30 years after his death: ‘He was It.’ »,The Washington Post,(consulté le).
  4. a etb(en) Michael Goodwin, « Bias's parents seek to fight 'innuendo' »,The New York Times,(consulté le).
  5. abcdefghi etj(en) Michael Weinreb, « The Day Innocence Died », surespn.com(consulté le).
  6. abcdefghijklmnopq etr[vidéo](en)Without Bias, série « 30 for 30 », 3 novembre 2009, ESPN, 52 minutes.
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  10. a etb(en) « Len Bias », sursports-reference.com(consulté le).
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  64. (en) « Without Bias », sur30for30.espn.com(consulté le).
  65. « Les Boston Celtics le pleurent encore : Len Bias, ce prodige de Maryland qui aurait pu côtoyer les plus grands… », surtrashtalk.co,(consulté le).

Pour approfondir

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Bibliographie

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Vidéographie

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Articles connexes

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Liens externes

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