Dans l'Antiquité, la ville portait le nom deLugidunum dont le nom serait relié à ceux desLugii ou Lygiens.
Bâtie auXIe siècle, Legnica (jadis connue sous le nom de Lignica et Liegnitz) fut lechef-lieu de ladynastie des Piast silésiens. Le, la ville a été le théâtre d'une célèbrebataille contre l'envahisseur mongol. Elle suivit le sort de la Silésie, passa de la Pologne à la Bohême (dans l'Empire germanique) en 1335, puis avec elle en 1526 à l'Autriche. En 1745, elle fut rattachée à la Prusse à la suite de la secondeguerre de Silésie perdue par l'Autriche.
Comme le reste de laBasse-Silésie, elle fut profondément germanisée. De 1742 à 1945, la ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Liegnitz dans ledistrict de Liegnitz au sein de laprovince de Silésie. En 1945, la région fut rattachée à la Pologne et les germanophones expulsés au profit d'autres réfugiés (venant des territoires perdus par la Pologne à l'est de la ligne Curzon).
L’hôtel de villeLes maisons « aux harengs » sur la place du marché à Legnica
Le centre de la ville au cours des années a été touché par les incendies. Dans les années 1960 et 1970, il a été partiellement reconstruit pour développer unPlattenbau et aujourd’hui, son architecture n’est pas uniforme. Dans le centre, il y a les bâtiments datant duMoyen Âge (le château des Piast, la cathédrale, l’église Sainte-Marie, les tours des remparts de la ville), de laRenaissance (les fragments du château, les maisons « aux harengs », la maison de Przepiórczy Kosz, la maison de Scultetus), dubaroque (l’Académie des Chevaliers, l’église de Saint-Jean, l’ancien église de Maurice, la curie des abbés de Lubiąż, l’ancien hôtel de ville), dunéo-classicisme (l’ancien bâtiment d’Empik dans la place centrale), dunéo-baroque (le bâtiment du lycée no 1, la banque dans la place Klasztorny), les objets de l’architecture contemporaines et les vieux immeubles construits jusqu’au début duXXe siècle[2].
Les quartiers autour du centre de Moyen Âge sont plus unis du point de vue de l’architecture. Au quartier sud, Tarninów, c’est l’architectureéclectique avec les éléments dumodernisme et de la sécession qui domine. Dans la partie sur du quartier il y a de nombreux immeubles anciens[3].
Les immeubles multifamiliaux dans les rues Działkowa, Chojnowska, Marynarska, Asnyk et Złotoryjska (la cité Asnyk), dans la rue Gliwicka (Czarny Dwór) et l’avenue Rzeczypospolitej (Bielany)[6], servent d’exemple de l’architecture du modernisme[7]. La construction de Plattenbau (le système Fadom) se manifeste dans les cités de l’est d’entre les années 1970 et 1980, la cité Kopernik (1980-1990), la cité Piekary et les cités de l’ouest : la partie de la cité Asnyk, la cité Zosinek et les alentours des rues Drzymały i Piątnicka. Les bâtiments aux alentours des rues Myrka, Myśliwca, Słubicka, Poznańska, Chocianowska et à Lasek Złotoryjski, ce sont les terrains de l’ancienne caserne de laWehrmacht, et ensuite du Groupe Nord de l’Armée rouge, adapté aux appartements contemporains. Il y a aussi quelques bâtiments dePlattenbau, construits par les entreprises polonaises en échange des immeubles occupés dans le centre de la ville (la partie ouest de la cité Zosinek construite en « Plattenbau de Wrocław », les bâtiments des rues Bydgoska, Chojnowska et des rues Marcinkowski, Wybicki et Kościuszki dans le quartier Tarninów) et les bâtiments construits des éléments importés deURSS (les bâtiments de type « Leningrad »).