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Cet article est uneébauche concernant une localité de laprovince de Namur.
Leffe | |||||
L'abbaye prémontrée de Leffe | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | ![]() | ||||
Communauté | ![]() | ||||
Province | ![]() | ||||
Arrondissement | Dinant | ||||
Commune | Dinant | ||||
Section | Dinant | ||||
Code postal | 5500 | ||||
Zone téléphonique | 082 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Leffois(e) (Wallon Lefti) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 08″ nord, 4° 54′ 22″ est | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :Belgique Géolocalisation sur la carte :Belgique Géolocalisation sur la carte :Région wallonne Géolocalisation sur la carte :province de Namur | |||||
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Leffe est un quartier du nord de laville belge deDinant située enRégion wallonne dans laprovince de Namur. Il se trouve sur la rive droite de laMeuse. Il pourrait être considéré comme un village autonome à l'intérieur de la ville dans la mesure où s'y concentra dans la première moitié duXXe siècle notamment des usines textiles.
Le, lors dusac de Dinant, l'armée impériale allemande fusilla 147 ouvriers de la société anonyme "Manufacture de Tissus", ancienne Firme Albert Oudin et Cie, ainsi que son directeur monsieurRemy Himmer.
Assez curieusement, la Ville de Dinant compte à l'extrême opposé de son agglomération un autre quartier-village, celui deNeffe qui subit très gravement, comme son presque homonyme, les violences des armées allemandes le et dont Hone et Kramer ont décrit en détail la nature, les origines et leur place dans la longue durée historique dans leur livre récemment traduit en français,LesAtrocités allemandes.
Leffe est prise le en fin de journée par les Allemands de la7e Panzerdivision d'Erwin Rommel lors de labataille de France. Le génie belge a fait sauter - bien que partiellement - la passerelle deBouvignes au cours de la journée[1], aussi les Allemands qui veulent dès le lendemain franchir laMeuse à Leffe en direction deBouvignes[2], fleuve sur lequel repose une partie de la ligne principale de résistance française prévue par le généralissimeMaurice Gamelin, devront le faire à l'aide de canots pneumatiques. Parallèlement, la division fera traverser une autre de ses unités (leSchützen-Regiment 6) plus au nord, au sud de l'Île de Houx (où la5e Panzerdivision traverse déjà)[2].
Ce sont les Allemands duSchützen-Regiment 7 qui commencent à partir de 3h30 la traversée vers Bouvignes, sous une légère brume, mais les français du I/66e régiment d'infanterie établis sur l'autre rive tirent et obligent les Allemands qui sont parvenus à traverser à rester protégés derrière le remblai de la voie ferrée, tout en empêchant toute nouvelle traversée ; plus au nord la traversée duSchützen-Regiment 6 est au même point mort[2], « les pertes [allemandes], blessés ou morts, sont considérables »[3]. Les tirs desPanzern, « une pluie d'acier »[3], ne parviennent pas à faire cesser ceux des Français, aussi Rommel et son supérieur,Hermann Hoth, prennent des mesures dans le but d'améliorer la situation : Rommel fait mettre le feu aux maisons de Leffe pour que la fumée masque les opérations[2]. Des chars plus puissants (Panzer III etPanzer IV) arrivent en renfort avec une batterie d'obusier10,5 cm leH18 de laI./Artillerie-Regiment 78[2]. Leurs tirs nourris calment l'intensité du feu des défenseurs, la traversée des Allemands reprend et le village de Bouvignes tombe aux mains des Allemands dans la matinée[2].
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