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Lectures du Coran

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Leslectures du Coran (enarabe :القراءات القرآنية), sont les différentes versions duCoran. Elle naissent, entre autres, du rajout designes diacritiques sur le squeletteconsonantique (rasm) coranique mais ne sont fixées qu'auXe siècle, plusieurs siècles après la mise par écrit durasm coranique. Seul un petit nombre (7, 10, 14) sont considérées comme canoniques, et deux (Hafs etWarch) dominent l'islam actuel.

Ces variations de lecture peuvent êtremorphologiques ouphonologiques mais aussi affecter le sens et la syntaxe du texte coranique.

Étymologie et définitions

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Qirâ’a

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Qirâʾa (pluriel :qirâʾât) signifie littéralement « lecture ». Appliqué auCoran, le mot peut aussi avoir le sens de « récitation », et le mot est employé alors dans trois sens principaux :

  • la récitation ou la lecture d'une partie du Coran ou du Coran entier,
  • la lecture spéciale d'un mot ou d'un passage (qirâʾa est compris alors au sens de « variante »)[1],
  • la lecture spéciale du Coran entier. On parle alors deqirâʾa au sens d'école de lecture[1].

Qirâ’a est un terme technique arabe, souvent traduit par « lecture ». Il désigne les manières divergentes de lire le texte coranique « sans que les divergences entre les différentes « lectures » affectent en rien la conviction desmusulmans que toutes celles qui sont canoniques ont la même valeur »[2].

Ahruf

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Le motḥarf (pluriel :aḥruf) signifie littéralement « lettre », et est utilisé à propos duCoran comme synonyme deqirâʾa (« lecture »). Les savants ont beaucoup divergé sur le sens à donner à ce mot dans cehadîth[3]. Le termeahruf, provenant d’unhadith, est parfois aussi traduit par « lecture »[4]. « Le mot dont on se sert (ahruf) est l’un des pluriels ambigus d’un mot lui-même ambigu, et il est difficile de préciser de quoi il s’agit exactement »[5].

L'explication la plus répandue est celle qui donne àaḥruf le sens delughât (« dialectes », ou mots ou expressions dialectales)[3],[6]. Néanmoins on considère que ces mots, s'ils impliquent une prononciation différente selon la lecture prenant en compte la prononciation de telle ou telle tribu (leslughât), ils n'ajoutent pas de sens au texte coranique, et ont tous le même sens[3].

Historique de la vocalisation du Coran

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Une mise en place longue

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Dans les premiers manuscrits coraniques, la vocalisation est absente et l’orthographe ne permet pas de distinguer certains termes[Note 1],[Note 2],[7]. Depuis la découverte de très anciens fragments de Coran comme lesmanuscrits de Sana'a,François Déroche, directeur d'études à l'EPHE, section des sciences historiques etphilologiques, écrit :« Au cours de la période qui va jusqu'à la réforme d'Ibn Mujâhid (IVe / Xe siècle), la rédaction à proprement parler est achevée, mais le texte reçoit le complément de ces différents signes qui le précisent progressivement et le fixent de mieux en mieux. L'introduction systématique de la vocalisation et des signes orthoépiques marque véritablement la fin de cette « rédaction »[8], donc près de trois siècles après les fragments de Sana'a[9].

Il est difficile de dater la vocalisation marquée dans les manuscrits anciens. Indiquée dans une encre différente, elle date forcément d’après la copie du manuscrit sans qu’il soit toujours possible d’estimer la durée entre la mise par écrit du rasm et celui de la vocalisation[10]. Dans le cas des manuscrits en écriturehijazi ethijazicalligraphique, les ponctuateurs ont parfois apporté d’autres modifications, ce qui permet de penser qu’ils n’interviennent pas dans la même phase mais après la copie. Aujourd’hui, la connaissance des systèmes anciens de vocalisation est encore partielle. Elle repose sur l’étude de l’aspect formel de celle-ci, sur la fonction de la vocalisation ou en lien avec la littérature ancienne sur les « lectures ». L’étude des manuscrits anciens montre des variations dans la pratique de la vocalisation et une mise en place progressive d’une norme[10].

PourKouloughli, les premiers essais de normalisation de l'écriture par l'ajout de signes date ducalifat d'Abd-al-Malik selon un modèle« sans doute inspiré du syriaque »[11]. Le principe de rajouter despoints diacritiques est, en effet, connu des traditionssyriaques ethébraïques[12]. D'un point de vue historique, les ajouts graphiques apportés à l'époqueomeyyade dans les manuscrits coraniques sont : introduction des séparateurs de groupe de versets, modifications de l'orthographe, ou encore introduction de références graphiques définies[13]. Déroche conclut : « La période omeyyade a été témoin d'un véritable bouleversement en matière de transmission manuscrite du texte coranique »[14]. L’introduction de la vocalisation semble attester d’une « modification de la langue coranique », l’alif acquérant, par exemple, une valeur de voyelle longue, et mène à l’adoption d’une norme coranique[12]. AuVIIIe siècle apparaissent aussi les premières grammaires et les premiers dictionnaires arabes[11].

Les réformes d'Abd al-Malik ne sont pourtant pas appliquées généralement. Les manuscrits anciens conservés prouvent une mise en place progressive.« C’est seulement à partir du milieu duixe siècle que la scriptio plena s’impose définitivement dans la notation du Coran[11]. » Pour Déroche, le système de vocalisation actuel« se répand progressivement à partir de la fin duixe siècle »[15]. Cette question des signes diacritiques est encore discutée par les théologiens musulmans vers l'an 1000[16]

Tradition orale ou travail de philologue ?

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PourDye,« la nature même de l’immense majorité des variantes de lecture prouve que nous avons affaire, non au produit d’une tradition orale (ininterrompue), mais aux efforts de philologues pour comprendre un rasm ambigu, sans le secours d’une tradition orale[17]. »

Pour Cellard, les lecteurs coraniques semble s’être comportés enphilologues et avoir interprété unrasm obscur[12]. Il est ainsi possible que l’absence ancienne dediacritique et de vocalisation ait mené à des erreurs et la réponse des croyants d’une mémorisation les empêchant « ne peut être soutenue scientifiquement »[12].

De plus, « les variantes de vocalisation fournissaient elles aussi d’innombrables écarts de signification que latradition islamique voulut occulter ou minimiser. »[18]. Le système d'écriture défective laissait encore une large place à l'interprétation.

Pour Kropp, c'est dans cet espace que s'insère les discussions autour des lectures du Coran et c'est après la mise par écrit du Coran que naît unetradition orale académique[19].

La lecture du texte coranique sans diacritique ni vocalisation implique une connaissance préalable du texte[20],[15].

Pour Déroche,« Le rasm conserve une part d’ambiguïté[15]… »

PourGilliot,« Dans les plus anciens fragments du Coran, estime-t-on, les lettres ambiguës constituent plus de la moitié du texte, et ce n’est qu’occasionnellement qu’elles sont pourvues de points diacritiques »[21]. Le système consonantique peut« donner lieu à des confusions dans la lecture de certains mots »[22].

Orcel cite une anecdote satirique, provenant d'une source duVIIIe siècle, où tous les chanteurs deMédine aurait été châtrés, à la suite d'une confusion née de l'absence de diacritique permettant de différencier les termes « recenser » et « châtrer »[20].

Déroche cite plusieurs exemples de confusion, comme entre des formes verbale telle que « il écrit, tu écris, nous écrivons » ou dans la lecture de versets[Note 3],[15].

Ces points diacritiques et vocalisations permettent aumonde de la recherche de réinterroger la compréhension classique de certains termes. Pour Dye, la critique textuelle doit parfois se séparer de ces points diacritiques et des voyelles :« Même si elle est correcte la plupart du temps, elle ne remonte pas aux plus anciens témoins matériels du texte, et il n’existe pas de tradition orale, fiable et ininterrompue, qui nous assurerait de sa nécessaire justesse. Idéalement, il faut donc partir du rasm seul »[23]. L'auteur part de ce principe pour réinterroger la compréhension de lasourate 30[24]. De même, certaines relectures des termes coraniques, comme celles deLuxenberg,« se fondent sur l’absence de vocalisation et de signes diacritiques des versions primitives du Coran »[25],[26]. C'est ainsi, que pour Luxenberg, la relecture des mots ambigus (pour les chercheurs et les penseurs musulmans) mène à réinterpréter la sourateal-Kawtar comme une« réminiscence de la première épître de saint Pierre 5, 8-9 »[21].

Histoire des "lectures"

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À l'heure actuelle, les lectures concernent principalement la vocalisation du texte. Au moins jusqu'auXe siècle, ce terme était aussi appliqué à des textes au squelette consonantique (rasm) différent[27]. En effet, durant lespremiers temps de l'islam, le texte d'Ibn Mas'ûd (aucune preuve de ce codex retrouvé), qui possédait unrasm différent, était considéré comme une lecture autorisée. Jusqu'auVIIIe siècle, les auteurs considéraient ainsi qu'il était possible de s'éloigner durasm coranique lorsque celui-ci ne respectait pas lagrammaire arabe. À cette époque, une « lecture » est admise si elle repose sur un manuscrit ou une transmission considérée comme fiable[27].

AuXe siècle, un changement de paradigme est apporté parIbn Mujahid, avec le soutien du vizirabbasside Ibn Muqla. Selon des principes qui commençaient à se répandre auIXe siècle, les lectures devaient être compatibles avec lerasmuthmanien, avec la grammaire arabe et devaient posséder une transmission reconnue par une majorité de savants. À une époque où la mise par écrit précise du Coran devenait possible, le terme « lecture » évolue donc vers une le sens de « manière de réciter le texte écrit canonique du Coran ». Ibn Mujahib utilisa la force pour faire appliquer sa réforme. Ainsi,Ibn Shannabudh fut condamné à mort pour avoir utilisé une lecture non-autorisée. Rapidement après la réforme d'Ibn Mujahid, celle-ci fut perfectionnée et d'autres lectures remplissant les critères furent rajoutées[27]. Cette réforme n'était pas consensuelle. Ainsi,Tabari refuse certaines lectures d'Ibn Mujâhid et inversement[15].

Cette approche fut novatrice pour l'époque. Pour Bergsträsser, « L'innovation déterminante d'Ibn Mujahid (m. 324), qui constitue une grande coupure avec le passe, consiste moins dans le fait d'avoir préparé la voie à la canonisation des sept lectures que dans celui d'avoir remplacé définitivement dans la science des variantes l'étude des variantes individuelles par celle des lectures closes telle que l'école coranique l'enseignait. Pour lui, le motif déterminant ne fut pas seulement le traditionalisme montant qui se développait partout à son époque. La raison décisive est qu'on avait besoin d'une garantie en tradition, non pas tant pour lesqira'at que pour le Coran lui-meme ; celle-ci n'existait pas dans les lectures, et lemushaf reposant sur une tradition orale n'y pouvait suffire. »[4].

La raison de fixer les lectures au nombre de sept n'est pas claire. Cela pourrait être une référence à un épisode de la vie deMahomet selon lequel il aurait déclaré que le Coran avait été révélé selon septahruf. « S'il ne s'agit pas d'une justificationa posteriori des sept « lectures », la question de l'équivalence entreharf etqirâ'a se trouve posée »[27].

Cette division en sept « lecture » provient d'une littérature normative et non des manuscrits eux-mêmes. Ainsi, des manuscrits postérieurs à cette réforme montrent une réalité plus complexes, à l'exemple de ce manuscrit duXVIIe trouvé àDakhla et alternant entre plusieurs traditions de « lecture »[27].

Les différentes lectures

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Le déchiffrement durasm sans diacritique peut être balisé par les « lectures » traditionnelles. Celles-ci ont une histoire longue et compliquée. Cette histoire va vers une uniformisation mais n'arrivera pas, à la différence derasm, à aller jusqu'à une unification complète. Elles sont fixées au nombre de sept auXe siècle. Parfois, d'autres « lectures » sont rajoutées, sans oublier l'existence de « lectures exceptionnelles »[28].

Aujourd'hui, deux de ces lectures se partagent le monde musulman, celles deḤafṣ ‘an ‘Aṣim (Coran du Caire) et celle deWarš ‘an Nāfi' (Coran du Maghreb). La première est la plus répandue[28].

Exemples de différences

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Ces « lectures » permettent des compréhensions différentes du texte coranique. Ainsi, par exemple,yā bušrāyā (Cor. 12,19) en Warsh signifie « Ô joie qui est la mienne ! », tandis que la même expression dans l'édition du Caire doit être traduit par « bonne nouvelle ». « Cet exemple, comme celui qui précède, montre que lesqirā'āt ne peuvent pas être réduites à une simple variation phonologique et morphologique, sans incidence sémantique ou syntaxique. »[28].

Déroche cite aussi deux versions, pourtant canoniques, des versets 21-22 de la sourate LXXXV : « Ceci est, au contraire, un Coran glorieux/ sur une Table préservée » / « Ceci est, au contraire, un Coran glorieux/ préservé sur une Table », la terminaison au cas indirect n'étant pas accepté partout[15].

Pour A. Brockett, la plupart des différences n'implique pas une différence de sens. D'autres changent de sens sur le contexte immédiat. Pour l'auteur, seule une variation a un effet important pour la pensée musulmane. Dans le verset 2:184, la lecture de Hafs récite le verset comme étant... une rançon [en tant que substitut] pour nourrir une personne pauvre... tandisque la lecture selon Warsh est... une rançon [en tant que substitut] de nourrir les gens pauvres...[29].

Les sept lecteurs et leurs transmetteurs

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Les sept Lecteurs et leurs transmetteurs
Qari (Lecteur)Rawi (Transmetteur)
NomNaissanceDécèsNom completInformation complémentaireNomNaissanceDécèsNom completInformation complémentaireActuelle région d'utilisation
Nafiʿ al-Madani (نافع المدني)70 AH169 AHIbn ʿAbd ar-Rahman Ibn Abi Naʿim, Abu Ruwaym al-LaythiIl est originaire d'IsfahanQalun (قالون)120 AH220 AHAbu Musa, ʿIsa Ibn Mina al-ZarqiClient desBanu ZuhrahLibye, Tunisie, et certaines régions d'Al-Andalus et du Qatar[30]
Warch (ورش)110 AH197 AHʿUthman Ibn Saʿid al-QutbiÉgyptien ; client deQuraychAl-Andalus, Algérie, Maroc, certaines régions de Tunisie, d'Afrique de l'Ouest et du Soudan[30] et certaines régions de Libye.
Ibn Kathir al-Makki (ابن كثير المكي)45 AH120 AH-737 CEʿAbdullah, Abu Maʿbad al-ʿAttar al-DariPersanAl-Buzzi (البزي)170 AH250 AHAhmad Ibn Muhammad Ibn ʿAbdallah, Abu al-Hasan al-BuzziPersan
Qunbul (قنبل)195 AH291 AHMuhammad Ibn ʿAbd ar-Rahman, al-Makhzumi, Abu ʿAmrMecquois de naissance et Makhzumi par loyauté
Abu Amr Ibn al-Alâ' (أبو عمرو البصري)68 AH154 AHZubban Ibn al-ʿAla' al-Tamimi al-Mazini, al-BasriGrammairien. Fondateur de l'école de grammaire deBasraHafs al-Duri (الدوري)?246 AHAbu ʿAmr, Hafs Ibn ʿUmar Ibn ʿAbd al-ʿAziz al-BaghdadiGrammairien. Il était aveugle.Certaines régions du Soudan et d'Afrique de l'ouest[30].
Al-Susi (السوسي)?261 AHAbu Shuʿayb, Salih Ibn Ziyad Ibn ʿAbdallah Ibn Ismaʿil Ibn al-Jarud ar-Riqqi
Ibn ‘Amir ad-Dimashqi (ابن عامر الشامي)8 AH118 AHʿAbdallah Ibn ʿAmir Ibn Yazid Ibn Tamim Ibn Rabi‘ah al-YahsibiHisham (هشام)153 AH245 AHAbu al-Walid, Hisham ibn ʿAmmar Ibn Nusayr Ibn Maysarah al-Salami al-DimashqiCertaines régions du Yémen[30].
Ibn Dhakwan (ابن ذكوان)173 AH242 AHAbu ʿAmr, ʿAbdullah Ibn Ahmad al-Qurayshi al-Dimashqi
ʿÂṣim al-Kufi (عاصم الكوفي)? AH127 AH-774 CEAbu Bakr, ʿÂsim Ibn Abi al-Najud al-'Asadi'Asadi (par loyauté)Shu‘bah (شعبة)95 AH193 AHAbu Bakr, Shuʿbah Ibn ʿAyyash Ibn Salim al-Kufi an-NahshaliNahshali (par loyauté)
Hafs (حفص)90 AH180 AHAbu ʿAmr, Hafs Ibn Sulayman Ibn al-Mughirah Ibn Abi Dawud al-Asadi al-KufiMonde musulman en général[30].
Hamzah al-Kufi (حمزة الكوفي)80 AH156 AH-772 CEAbu ʿImarah, Hamzah Ibn Habib al-Zayyat al-TaymiTaymi (par loyauté)Khalaf (خلف)150 AH229 AHAbu Muhammad al-Asadi al-Bazzar al-Baghdadi
Khallad (خلاد)?220 AHAbu ʿIsa, Khallad Ibn Khalid al-Baghdadi
Al-Kisa'i al-Kufi (الكسائي الكوفي)119 AH189 AH-804 CEAbu al-Hasan, ʿAli Ibn Hamzah al-AsadiAsadi (par loyauté). Persan.Abu al-Harith (أبي الحارث)? AH240 AHAbu al-Harith, al-Layth Ibn Khalid al-Baghdadi
Al-Duri (الدوري)?246 AHAbu ʿAmr, Hafs Ibn ʿUmar Ibn ʿAbd al-ʿAziz al-BaghdadiTransmetteur d'Abu ʿAmr

Notes et références

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Notes

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  1. Ainsi, il n’est pas possible, par exemple, de distinguerqâla (« il a dit ») etqul (« dis ! »).
  2. En cela, la tradition qui fait de la volonté d’Uthman d’éviter toutes divergences s, l’origine de la collecte du Coran est anachronique. Un texte non vocalisé conserve une « certaine fluidité ». Une telle fixité ne sera atteinte que dans des manuscrits complètement vocalisés au Xe siècle.
  3. L'auteur cite deux versions, pourtant canoniques, des versets 21-22 de la sourate LXXXV : « Ceci est, au contraire, un Coran glorieux/ sur une Table préservée » / « Ceci est, au contraire, un Coran glorieux/ sur une Table préservée », la terminaison au cas indirect n'étant pas accepté partout.

L'auteur cite deux versions, pourtant canoniques, des versets 21-22 de la sourate LXXXV : « Ceci est, au contraire, un Coran glorieux/ sur une Table préservée » / « Ceci est, au contraire, un Coran glorieux/ préservée sur une Table », la terminaison au cas indirect n'étant pas accepté partout.

Références

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  6. Voir notamment à ce propos leItqān d’al-Suyūṭī, chapitreFīmā waqaʿa fīhi bi-g̲h̲ayr lug̲h̲at al-Ḥid̲j̲āz sur le site d'Al-Warraq
  7. Fr. Déroche, "II. La transmission écrite",Le Coran, « Que sais-je ? », 2019.
  8. François Déroche,« Rédaction du Coran », dans Mohammad Ali Amir-Moezzi (dir.),Dictionnaire du Coran, Robert Laffont,,p. 738
  9. A-L de Prémare,Aux origines du Coran, questions d'hier, approches d'aujourd'hui, éd. Téraèdre, Paris, 2004,p. 71-72.
  10. a etbCellard E., « Les manuscrits coraniques anciens »,Le Coran des Historiens,t.1, 2019,p. 698-701.
  11. ab etcDjamel EddineKouloughli, « L'élaboration de l'arabe classique »,L'arabe,no 3783,‎,p. 50–69(ISSN 0768-0066,lire en ligne, consulté le)
  12. abc etdCellard E., « la vocalisation des manuscrits coraniques dans les premiers siècles de l’islam »,Les origines du Coran : Le Coran des origines, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2015,p. 161 et suiv.
  13. François Déroche, sous la direction de Mehdi Azaiez et la collaboration de Sabrina Mervin,Le Coran, nouvelles approches, CNRS éditions, 2013,p. 53.
  14. François Déroche, sous la direction de Mehdi Azaiez et la collaboration de Sabrina Mervin,Le Coran, nouvelles approches, CNRS éditions, 2013, emplacement 817 sur Kindle.
  15. abcde etfDéroche François, « Chapitre IV - La transmission du texte », dansLe Coran. Paris, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », 2017,p. 69-90.
  16. Introduction à l'étude coranique par le Centre d'études et de recherches sur l'islam (CERSI)[1].
  17. Pourquoi et comment se fait un texte canonique : quelques réflexions sur l’histoire du Coran, in G. Dye, A. Van Rompaey & C. Brouwer (Eds.),Hérésies : une construction d’identités religieuses, Bruxelles, Ed. de l’Université de Bruxelles, 2015,p. 85.
  18. O.Hanne. "Le Coran à l’épreuve de la critique historico-philologique. Ecueils de l’hypercritique, impasses de la littéralité"..L’hypercritique et le littéralisme dans la démarche historienne, Madalina Vartejanu-Joubert, Mars 2012, France.
  19. M. Kropp, « Comment se fait un texte et son histoire ? »,Folia orientalia,vol. LIII, 2016.
  20. a etbM. Orcel,L'invention de l'islam. Enquête historique sur les origines,, Paris,, Chapitre « 2 - Les énigmes du Coran. L’institution de la vulgate* coranique », p. 41-70
  21. a etbClaude Gilliot. Une reconstruction critique du Coran ou comment en finir avec les merveilles de la lampe d'Aladin. Manfred Kropp.First WOCMES (First World Congress of Middle Eastern Studies), septembre 2002, Mainz Mayence, Allemagne. Beyrouth, Orient-Institut der DMG/Würzburg, Ergon Verlag,p. 33-137, 2007, Beiruter Texte und Studien, 100.
  22. ClaudeGilliot, « Origines et fixation du texte coranique »,Études,vol. Tome 409,no 12,‎1er décembre 2008,p. 643–652(ISSN 0014-1941,lire en ligne, consulté le)
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  24. Azaiez, M. (Ed.), Reynolds, G. (Ed.), Tesei, T. (Ed.), et al. (2016).The Qur'an Seminar Commentary / Le Qur'an Seminar. À Collaborative Study of 50 Qur'anic Passages / Commentaire collaboratif de 50 passages coraniques. Berlin, Boston: De Gruyter. partie. QS 29 Q 30:1–7.
  25. MichelOrcel, Mohammed AïtLaâmim et MichelOrcel, « Sourates et fragments »,Po&sie,nos 112-113,‎,p. 167–182(ISSN 0152-0032,DOI 10.3917/poesi.112.0167,lire en ligne, consulté le)
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  30. abcd eteAbu Ammaar Yasir Qadhi, An Introduction to the Sciences of the Qur'aan, 1999, p. 199.'

Articles connexes

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Sources

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v ·m
Études coraniques
Synthèses
Études textuelles
Section du Coran
Langue du Coran
Rhétorique coranique
Codicologie des corans anciens
Écritures coraniques
Quelques manuscrits
Historiographie de l'islam et du Coran
Quelques chercheurs
Méthode et concepts
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