Le Pont-de-Claix est une ville du sud-est de laFrance et se trouve dans l'agglomération grenobloise, au carrefour des routes du sud. Elle se présente sous la forme d'un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées.
LeDrac, principal affluent de l'Isère sur sa rive droite, longe la partie orientale de la commune sur toute la longueur du territoire. Cetterivière, parfois qualifiée de torrent, naît dans leChampsaur, dans le département desHautes-Alpes à un peu plus de 2 000 mètres d'altitude et finit par se jeter dans l'Isère, à la limite nord du territoire de la commune[2].
LaLigne A du tramway qui part de Fontaine (agglomération grenobloise) atteint son terminus à Pont-de-Claix L'Étoile depuis le. LaLigne E du tramway devrait relier la commune à l’horizon 2032-2035.
Au, Le Pont-de-Claix est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant38 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (50,6 %), zones urbanisées (24,8 %), forêts (10,7 %), eaux continentales[Note 4] (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le territoire du Pont-de-Claix est situé enzone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des territoires des communes de l'agglomération grenobloise[15].
Après plusieurs échecs,François de Bonne (le futur Duc de Lesdiguières) s'empare finalement de Grenoble en décembre1590. Il va alors initier plusieurs travaux de modernisation de la région grenobloise. Parmi eux, la construction entre 1608 et 1611 sur leDrac duPont de Claix ou Pont Lesdiguières.
Ce petit bijou d’architecture répond directement à la demande des maraîchers des plaines fertiles de Claix qui avaient besoin à l’époque de traverser le Drac pour aller vendre leurs produits à Grenoble.
En 1871, Le Pont-de-Claix devient commune indépendante[18].
Plus de deux siècles après la construction du Pont Lesdiguières, un nouveau pont plus large et surtout moins raide est construit en aval du Vieux Pont Lesdiguières.Dans le même temps, l'industrielpapetier qui a installé son usine aux abords du Drac obtient un petit hameau à proximité du Pont. Le hameau en question, qui voit le nombre de ses habitants grossir avec l'arrivée des ouvriers papetiers, deviendra Pont de Claix par une loi du, promulguée au journal officiel le suivant[19].
Trois ans plus tard, lagare est mise en service afin de desservir laligne des Alpes. Il faudra attendre 1911 pour qu’une mairie soit édifiée à l'extrémité ducours Saint-André, à la cote 246 mètres.
Sous l’impulsion de laPremière Guerre mondiale, une usine de chlore destiné à la fabrication de gaz de combat est construite à Pont-de-Claix. Par la suite, le site deviendra la plate-forme chimique du Pont-de-Claix, abritant notamment l’entitéRhône-Poulenc, du nom du groupe chimique et pharmaceutique français créé en 1928. Laplate-forme chimique du Pont-de-Claix compte aujourd'hui près de 800 salariés dont 550 employés par la société Vencorex, les autres se répartissent entre les sociétés Extracthive, Seqens,Solvay,Air Liquide etSuez.
Les premièresHLM sont construites en 1953, notamment avec les quartiers Olympiades et Îles de Mars, aujourd'huiclassés prioritaires avec près de 2 000 habitants[20]. En 1954, la ville compte 3 500 habitants, trois fois plus qu'au début du siècle. La population atteint son pic lors du recensement établi en 1975 avec 12 746 habitants.
D'azur au pont courbe d'une arche d'or posé sur un pont droit d'une arche du même, sur une rivière d'argent mouvant de la pointe, lesdits ponts brochant sur trois éclairs aussi d'argent en bande, en pal et en barre, pointant sur la surface de la rivière et, en chef, sur trois tourteaux degueules cerclés, chacun, d'un engrenage aussi d'or, mal ordonnés[21].
Détails
Armes parlantes. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 10 846 habitants[Note 6], en évolution de +1,38 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le site web de la ville peut être consulté pour son agenda « au jour le jour », son annuaire express ou ses différentes informations sur la vie municipale. www.ville-pontdeclaix.fr ; pour suivre au plus près l'activité du maire et des élus, on peut participer au réseau social. On peut également y trouver en téléchargement toutes les publications de la ville dont le magazine municipal d'informationSur le Pont qui parait toutes les huit semaines.
Historiquement, le quotidien régionalLe Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris ledimanche, dans son édition deGrenoble-Isère Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
Il existe égalementLes Affiches de Grenoble et du Dauphiné lejournal d'annonces légales diffusé de façon hebdomadaire dans le département de l'Isère et dont le siège est situé à Grenoble, ainsi queLe Postillon une publication bimestrielle concernant la ville et l'agglomération grenobloise. Indépendant et à tendance critique (présentant également des caricatures). Créé en 1885, puis épisodiquement disparu, sa version moderne, en version papier autant que numérique, date de 2009[26].
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[27],[28].
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La principale industrie de la commune est la chimie avec Rhône Poulenc, ex PROGIL (PROduits GILLet), site industriel classéSeveso. Jusqu'à la fin des années 1960, existait un fabricant d'appareils de radio et télévision : Célard.
D'allure encore médiévale avec sa chaussée en dos d'âne, son unique arche d'une portée de 46 mètres et de 16 mètres de haut représentait à l'époque une véritable prouesse technique. À l’origine, on pouvait lire gravé dans la roche deux inscriptions latines :UNUS DISTANCIA JUNGO (Unique par ma longueur, je réunis) etROMANA MOLES PUDORE SUFFUNDO (Je fais rougir de honte les constructions romaines). Il est classémonument historique par arrêté du[30],[31].
Château d'eau
Le château d'eau, qui depuis des décennies domine la ville du haut de son promontoire, a été mis en lumière et décoré pour le, quand la ville a fêté son 140e anniversaire.
maison forte de Marcelline
La maison forte de Marcelline, aujourd'hui transformée en exploitation agricole sur la voie des Collines, est cité dans l'inventaire du 1339[18].
PlaceMichel-Couëtoux, l'Amphithéâtre, salle de spectacle de 220 places, fait face à la bibliothèque municipale Aragon inaugurée juste après la mort du poète.
À la limite avec la commune d'Échirolles, s'élevaient les anciens moulins de Villancourt jusqu'à (environ) 2020[Quand ?].
C'est au tout début des années 1870 que les frères Abel et Louis Dorel, négociants en grains à Grenoble, font construire un moulin pour transformer le blé.Bâti sur un canal de dérivation de laRomanche, détruit par un incendie en 1871, il est aussitôt reconstruit et agrandi en minoterie industrielle, et devient la base d'une concentration industrielle et commerciale[32].L’ancienne minoterie abrite depuis 1982 le conservatoire de musique à vocation intercommunaleJean Wiener et une salle d'exposition. En 2017-2018, la partie encore en friche du site passe sous la responsabilité deGrenoble Alpes Métropole, où est créé, et bâti, uncentre de culture scientifique, appeléCosmocité. Cette infrastructure culturelle est officiellement inaugurée le.
En 2000, paraît aux éditions Albin Michel Jeunesse, un nouvel épisode de la collection « Le Furet enquête » intitulé « Menace sur la ville ». Ce roman écrit par Frank Pavloff raconte l'enquête de Yannick Lerufet, jeune homme nomade, pour démasquer les assassins d'un homme retrouvé mort dans un canal près de Vizille. Son investigation le mènera alors sur la plate-forme chimique du Pont-de-Claix...
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑ab etcEric Tasset,Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne,, 741 p.(ISBN2-911148-66-5), pp. 394-397.