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Il était surnommé le « Diamant noir ». Leônidas fut le premier à populariser ce qu'on appelle aujourd'hui la « bicyclette », notamment lors de laCoupe du Monde 1938 en France[1].
De tous les artistes brésiliens du football, c'est sûrement celui qui incarne le mieux le mythe du magicien.
Ainsi, àStrasbourg, le9 juin1938 en huitième de finale de laCoupe du monde, au retour des vestiaires et alors que la pelouse est détrempée, Leônidas enlève ses chaussures devenues lourdes comme des sabots[2].
L'arbitre lui interdit de jouer pieds nus mais cela n'empêchera pas Leônidas d'inscrire trois buts contre laPologne[2]. En quarts de finale, il faut deux matches aux Brésiliens pour écarter laTchécoslovaquie grâce à Leônidas qui inscrit deux des trois buts brésiliens (1-1 aprèsprolongation puis 2-1)[2].
De ce fait, les joueurs sont davantage éprouvés que leurs adversaires italiens qu'ils affrontent en demi-finale. L'entraîneur brésilienAdhemar Pimenta décide alors de laisser son buteur se reposer pour la finale, mais mal lui en prit car c'est l'Italie qui se qualifie pour la finale (2-1)[2].
Le Brésil se contente donc de la troisième place face à laSuède (4-2) et Leônidas du titre de meilleur buteur de l'épreuve (sept buts)[2].
Après laCoupe du monde 1938, la sociétéLacta lança en son honneur une tablette de chocolat baptisé « diamant noir ». C'est ainsi que naquit son surnom.
Il achève sa carrière en 1950 tout en ayant espéré être sélectionné pour laCoupe du monde 1950 qui se tenait auBrésil.
Après sa carrière, il est nommé entraîneur auSão Paulo FC en 1951[3]. Mais il s'entend mal avec ses anciens coéquipiers et abandonne rapidement le métier d'entraîneur[3]. Il devient ensuite chroniqueur à la radio[3]. Dans le cadre de son travail à la radio, il se rend en Allemagne en 1974 pour commenter la Coupe du monde[3].
Cette même année, il apprend qu'il souffre de lamaladie d'Alzheimer et quitte son poste de chroniqueur en 1976[3]. Il meurt le 24 janvier 2004[4] à l'âge de 90 ans. Il est enterré auCemiterio da Paz deSão Paulo.