Pour les articles homonymes, voirLamotte etBeuvron (homonymie).
Lamotte-Beuvron | |||||
![]() Hôtel des sœurs Tatin. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Romorantin-Lanthenay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Sologne (siège) | ||||
Maire Mandat | Pascal Bioulac 2020-2026 | ||||
Code postal | 41600 | ||||
Code commune | 41106 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lamottois, Lamottoises[1] | ||||
Population municipale | 4 519 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 194 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 36′ 10″ nord, 2° 01′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 146 m | ||||
Superficie | 23,34 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Lamotte-Beuvron (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Sologne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Loir-et-Cher Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | lamotte-beuvron.fr | ||||
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Lamotte-Beuvron est unecommune française située dans ledépartement deLoir-et-Cher enrégionCentre-Val de Loire.
Cette petite ville est située enSologne sur leBeuvron.
Laforêt de Lamotte-Beuvron (forêt domaniale s'étendant en fait principalement surVouzon) occupe une partie de son territoire. Au début duXXe siècle, on a dit de Lamotte-Beuvron qu'elle était « la capitale de la chasse » enSologne.
C'est à Lamotte-Beuvron qu'aboutit lecanal de la Sauldre construit dans la seconde moitié duXIXe siècle pour amener au cœur de la Sologne lamarne deBlancafort (Cher) en vue de l'amélioration de l'agriculture de la région.
La commune est traversée laroute nationale 20.
La sortie no 03 (Lamotte-Beuvron) de l’autoroute A71 (Orléans /Clermont-Ferrand), dessert la ville.
La commune dispose sur son territoire de lagare de Lamotte-Beuvron desservie par les trains et autocars des réseauxTER Nouvelle-Aquitaine etTER Centre-Val de Loire en direction d'Orléans, deVierzon ou deRomorantin-Lanthenay.
Les lignes de bus no 5 (Orléans /La Ferté-Saint-Aubin /Lamotte-Beuvron) duréseau Ulys et no 2 (Blois /Chambord /Lamotte-Beuvron) du réseau TLC, desservent la ville.
La Ferté-Saint-Aubin | Vouzon | Souvigny-en-Sologne |
Chaumont-sur-Tharonne | ![]() | Chaon |
Saint-Viâtre | Nouan-le-Fuzelier | Pierrefitte-sur-Sauldre |
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat de Loir-et-Cher.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 768,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 0,7 | 2,8 | 4,7 | 8,6 | 11,9 | 13,6 | 13 | 9,6 | 7,4 | 4 | 1,8 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5 | 8,2 | 10,9 | 14,6 | 18 | 20,1 | 19,8 | 16,1 | 12,4 | 7,7 | 4,9 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,3 | 13,6 | 17 | 20,7 | 24,2 | 26,6 | 26,7 | 22,5 | 17,3 | 11,5 | 8,1 | 17,1 |
Record de froid (°C) date du record | −20,5 09.01.1985 | −15 10.02.1986 | −13 01.03.05 | −6,7 04.04.22 | −2 07.05.1979 | 0,2 05.06.1991 | 4 13.07.1993 | 3,5 30.08.1993 | 0 20.09.17 | −5,1 18.10.1992 | −12 22.11.1993 | −14,8 31.12.1985 | −20,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record | 18 30.01.02 | 24,3 27.02.19 | 26,2 31.03.21 | 31 30.04.05 | 34 28.05.17 | 38,3 18.06.22 | 41,8 25.07.19 | 42 09.08.03 | 35,8 08.09.23 | 30,8 01.10.1985 | 23 07.11.15 | 20 16.12.1989 | 42 2003 |
Précipitations (mm) | 66,4 | 58,5 | 56,5 | 60,4 | 71,5 | 52,7 | 60,8 | 55,4 | 54,7 | 73 | 77 | 81,3 | 768,2 |
Au, Lamotte-Beuvron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].Elle appartient à l'unité urbaine de Lamotte-Beuvron[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Jusqu'au début duXIXe siècle Lamotte-Beuvron s'appelle La Motte-sur-Beuvron. Ce nom rappelle son origine : unemotte féodale établie près de la rivière Beuvron (étymologie de Beuvron : « rivière descastors », du mot celtiquebeber signifiant castor).
Un château féodal (dont couronnait cette butte artificielle. Un château dont rien ne subsiste plusieurs siècles après. Jusqu'auXVIIIe siècle, Lamotte-Beuvron ne fut qu'un hameau deVouzon, dont le bourg est situé à cinq kilomètres. À l'initiative de ses seigneurs — c'est-à-dire ceux de Vouzon ; voir plus bas le paragraphe sur le Patrimoine > château de Lamotte-Beuvron — notammentl'évêqueAnnede Lévisde Ventadour († 1662) vers 1660, et surtoutJacques Henride Durfort,le maréchalde Duras, et son épouse Marguerite-Félicede Lévis (sœur duducLouis-Charles et nièce de l'archevêque Anne qu'on vient d'évoquer ; fin duXVIIe siècle), ce hameau devient d'abord « succursale » de Vouzon en 1692, puisparoisse autonome en 1703, mais cette indépendance ne vaut que pour les affaires religieuses. Par ailleurs, notamment en matière administrative et fiscale, Vouzon et Lamotte constituent une communauté d'habitants unique, celle de Vouzon-Lamotte. Au début de laRévolution, des divergences d'intérêts (principalement fiscaux, longtemps contenus) apparaissent au grand jour. Le, Lamotte se sépare unilatéralement de Vouzon et élit comme maire Laurent Leroy. Cet état de fait n'est reconnu officiellement que le, par une décision duConseil généraldu département qui lui donne le statut decommune.
Le développement de Lamotte-Beuvron est lié à l'abandon progressif au cours de la seconde moitié duXVIIIe siècle de la route d'Orléans àBourges parMénestreau-en-Villette,Vouzon etPierrefitte-sur-Sauldre au profit de la route royale deParis àToulouse (l'actuelleRN 20). La mise en service de laligne de chemin de fer Les Aubrais - Vierzon en1847 (qui prolongecelle reliant Paris à Orléans fonctionnant depuis1843) accentue l'avantage de Lamotte par rapport à Vouzon.
Sous leSecond Empire, Lamotte-Beuvron doit beaucoup à l'intérêt personnel que l'empereurNapoléon III porte à la localité dont il a acquis le château en1852. L'empereur y fit construire plusieurs bâtiments dont la mairie actuelle, l'église, ainsi que lecanal de la Sauldre reliant la ville àBlancafort.
Le et le, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de larépublique espagnole devantFranco, arrivent enLoir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras deSelles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[12], dont Lamotte-Beuvron[13]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à unequarantaine stricte,vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[14]. Au printemps et à l'été, ces réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune deBoisseau)[15].
À la fin de l'Ancien Régime, Lamotte-Beuvron appartenait à lagénéralité, à l'élection, à lasubdélégation et augrenier à sel d'Orléans. Elle dépendait du bailliage d'Orléans, et on y suivait lacoutume de cette même ville. Sur le plan religieux, la paroisse faisait partie dudiocèse d'Orléans et de l'archidiaconé de Sully-sur-Loire.
L'arrêté du 3 brumaire an XI () érige Lamotte-Beuvron en chef-lieu de canton en remplacement deChaumont-sur-Tharonne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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15 février 1790 | Laurent Leroy | |||
1886 | 1893 | Edouard Lecouteux | Conseiller général | |
janvier 1894 | décembre 1900 | Dr Alphonse Chevallier | ||
2 janvier 1902 | mai 1904 | Mr Flury | ||
15 mai 1904 | mars 1907 | Pierre Fournier | ||
17 mars 1907 | 1914 | Dr Paul Ronceray | ||
1915 | 1919 | divers adjoints | ||
janvier 1920 | mai 1922 | Pierre Dupont | ||
mai 1922 | mai 1925 | Philippe Charlot | ||
mai 1925 | mai 1935 | Emile Morin | ||
juin 1935 | février 1941 | Dr Georges Xemard | ||
mars 1941 | septembre 1944 | Délégation spéciale | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
septembre 1944 | mai 1945 | Georges Xemard | Médecin | |
mai 1945 | octobre 1947 | Lucien Trimoulet | ||
novembre 1947 | mars 1965 | Georges Simon | ||
avril 1965 | mars 1977 | Alfred Compagnon | ||
mars 1977 | septembre 1982 | Philippe Mounier | Avocat | |
septembre 1982 | mars 2001 | Patrice Martin-Lalande | RPR | Cadre administratif Député (1993-2017) Conseiller général (1979-2015) |
mars 2001 | mars 2008 | Robert Sèvres | RPR puisUMP | |
mars 2008 | mars 2014 | Alain Beignet | PS | Ingénieur écologue Conseiller régional (1998-2015) |
mars 2014 | En cours | Pascal Bioulac[17],[18] | DVD puisHorizons | Cadre administratif et commercial d'entreprise, Président de la Communauté de communes |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2022, la commune comptait 4 519 habitants[Note 3], en évolution de −4,52 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
346 | 391 | 371 | 486 | 547 | 616 | 635 | 769 | 812 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 002 | 1 312 | 1 676 | 1 680 | 1 906 | 2 002 | 2 030 | 2 202 | 2 254 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 285 | 2 333 | 2 702 | 2 455 | 2 626 | 2 671 | 2 876 | 3 421 | 3 321 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 703 | 4 073 | 4 475 | 4 345 | 4 247 | 4 251 | 4 529 | 4 783 | 4 733 |
2021 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 565 | 4 519 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 34,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 194 hommes pour 2 494 femmes, soit un taux de 53,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,6 | 90 ou + | 3,2 |
10,7 | 75-89 ans | 15,5 |
19,4 | 60-74 ans | 19,0 |
20,5 | 45-59 ans | 18,0 |
17,5 | 30-44 ans | 16,7 |
13,9 | 15-29 ans | 12,3 |
16,4 | 0-14 ans | 15,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,6 |
9,2 | 75-89 ans | 11,9 |
19,7 | 60-74 ans | 20,4 |
20,7 | 45-59 ans | 20 |
16,5 | 30-44 ans | 16,2 |
15,2 | 15-29 ans | 13,2 |
17,6 | 0-14 ans | 15,7 |
Lamotte Beuvron est située dans l'académie d'Orléans-Tours. La commune dispose d'uneécole maternelle publique, l’école Émile-Morin ; d'uneécole élémentaire publique, l'écoleCharles-Péguy[25] et d'uneécole privée, l'écoleSaint-Jean-Bosco[26].
La commune dispose d'uncollège, le collègeJean-Rostand, géré par le département[27].
On ne sait rien[évasif] du château primitif construit sur la motte féodale. La forteresse médiévale lui ayant succédé est remaniée auXIVe siècle, et relevait des seigneurs deVouzon, dont dépendait Lamotte (La Motte, La Mothe sur leBeuvron), jusqu'auxde Laagede Meux. Elle est rasée auXVIIe siècle, quand son propriétaire l'archevêquede BourgesAnne de Lévis de Ventadour décide de faire construire un château de plaisance à son emplacement.
Dans son état actuel, le château de Lamotte-Beuvron se compose de trois éléments :
Napoléon III veut faire de ce domaine un exemple pour laSologne sur le plan agricole. Des « fermes modèles » y sont établies et de grandes manifestations agricoles (expositions, démonstrations de matériel moderne) s'y déroulent, notamment en1858 et1864.
Après la chute de l'Empire, le domaine de Lamotte-Beuvron est dévolu au ministère de la Justice, qui y fait établir en 1872 un centre de rééducation pour jeunes délinquants sous la forme d'une colonie pénitentiaire agricole[29], appelé « domaine de Saint-Maurice » par son premier directeur, un ecclésiastique. Sous des appellations diverses (la dernière étant celle d'« internat professionnel d'éducation surveillée »), ce centre fonctionnera jusqu'en 1993.
En1993, devant la forte progression de ses licenciés, lePoney Club de France cherche un site pour y établir fixement les championnats de France, alors organisés chaque année dans des sites éphémères. Le site de Saint-Maurice, appartenant en partie au ministère de l'Agriculture, présente les qualités requises pour accueillir cette manifestation (place disponible, facilité d'accès via l'A71, placé au centre de la France…), qui s'y déroule (entre autres manifestations) chaque année depuis 1994. Après plusieurs années d'un franc succès, le site devient le parc équestre fédéral de laFédération française d'équitation.
La ville de Lamotte-Beuvron dispose alors d'une des infrastructures d'équitation les plus évoluées de France :manèges de 4 000 m2, des carrières desaut d'obstacles, un spring-garden, un cross national, cinq rectangles dedressage, des terrains dehorse-ball et depolo, un rond d’Havrincourt, plus de 500 boxes permanents, trois parkings, un restaurant de 300 personnes, des salles polyvalentes de réunion, des locaux techniques équipés, un bâtiment administratif de 2 200 m2, des hébergements, quatre blocs sanitaires, une sonorisation générale permanente.
LaFédération française d'équitation y transfère son siège social en 2008 à la suite de la modification de ses statuts. Elle est installée à l'emplacement des anciens bâtiments du centre pénitentiaire juvénile, en ruines depuis de nombreuses années et restauré pour l'occasion. Le château en cours de restauration accueillera un musée.
L'église Sainte-Anne, édifiée en 1859, est inscrite au titre desmonuments historiques depuis 1986[30].
Construite de 1860 à 1862[réf. nécessaire], la mairie présente une façade évoquant celle d'un château-médiéval. Sa construction fut largement financée, comme l'église, par une forte participation personnelle deNapoléon III[réf. nécessaire]. Les plans primitifs prévoyaient la réalisation d'un ensemble administratif complet comprenant mairie, salle de justice de paix et école, mais la chute duSecond Empire en septembre1870, en mettant fin à la générosité impériale, fit abandonner ce projet ambitieux qui se limita à la construction de la seule mairie[réf. nécessaire].
Le Comité central agricole de la Sologne a été créé par le ministre de l'Agriculture en1859[réf. nécessaire]. C'est alors un organisme semi-public, né de l'initiative d'un certain nombre de grands propriétaires fonciers appartenant auxcomices agricoles des trois départements possédant une partie de la Sologne (Loiret, Loir-et-Cher, Cher)[réf. nécessaire]. Ces notables veulent alors coordonner les efforts en faveur de la « rénovation » de la région et en défendre les intérêts face aux pouvoirs publics. Les propriétaires et fonctionnaires qui le constituent se réunissent d'abord au château impérial de Lamotte-Beuvron.
Ayant perdu toute reconnaissance officielle au début de laTroisième République, le Comité central agricole fait construire en1908 un bâtiment où il peut se réunir et conserver ses archives[réf. nécessaire]. Ce pavillon est établi face au bassin ducanal de la Sauldre, point d'aboutissement d'un ouvrage de 47 kilomètres.
143odonymes recensés à Lamotte-Beuvron au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cour | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Ruelle | Venelle | Autres | Total |
7 | 8 | 0 | 5[N 1] | 1[N 2] | 14 | 0 | 0 | 4[N 3] | 0 | 4[N 4] | 77 | 0 | 0 | 24[N 5] | 143 |
Notes « N » |
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Sources :rue-ville.info &perche-gouet.net &OpenStreetMap |
Les armoiries de Lamotte Beuvron seblasonnent ainsi : |
Le premier quartier symbolise la motte de terre sur laquelle était la défense primitive de la seigneurie de Vouzon. À la base, l'onde d'azur concrétise le Beuvron. Le second quartier est aux armes de Guichard1er dauphin d'Auvergne, seigneur de Talligny et de la Ferté Chaudron, maître des arbalétriers, mort en 1403, marié vers 1365 à Isabelle de Sancerre, veuve de Pierre de Graçais, seigneur de l'Isle de Cléry, de la Ferté-Nabert et de Vouzon. Le troisième quartier est aux armes du marquis de Durfort, duc de Duras, bienfaiteur de la commune. Le quatrième quartier : les abeilles concrétisent à la fois l'activité laborieuse et les sept communes du canton. L'écu est timbré de la couronne murale des villes. Les deux branches représentent la flore régionale. La devise « Motte hier - Mont demain » exprime la confiance des habitants dans l'avenir de leur cité.
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