LeLakshadweep (enmalayalam :ലക്ഷദ്വീപ്,Lakṣadvīp ; enmaldivien :ލަކްޝަދީބު,Lakshadibu) est unterritoire de l'Inde. Situé dans les mers d'Arabie et desLaquedives, il est formé desîles Laquedives, desîles Amindivi et deMinicoy. Constitué en 1956, le territoire prend son nom actuel en1973 qui signifie littéralement « 100 000 îles » (delaksha oulakh : « cent mille » etdweep : « îles »). La forme anglicisée deLaccadives et la forme francisée deLaquedives sont à rapprocher deMaldives, ensanskritMaladweepa (« Guirlande d'îles » ou « Collier d'îles »).
Alors qu'il était présumé que le Lakshadweep aurait pu faire partie despremières migrations humaines en provenance d'Afrique, les preuves génétiques indiquent le contraire : la majorité des ancêtres humains des îles provenant de l'Asie du Sud. Les preuves archéologiques deKalpeni indiquent l'existence d'un établissement humain dans la région depuis au moins 1500 avant notre ère. Les contes bouddhiquesJātaka, datés de300 av. J.-C., mentionnent les îles. Les preuves archéologiques soutiennent également la propagation dubouddhisme dans les îles à l'époque deSanghmitra, fille d'Ashoka présumée avoir visité l'île au troisième siècle avant notre ère. Il y a des références à la domination sur la région par lesCheras dans la périodeSangam (300 avant J.C à 300 après J.C), l'un des trois royaumes de l'ancienTamilakam, ces références dans lalittérature tamoule classique diteSangam sont notamment lePatiṟṟuppattu.
La population du territoire de Lakshadweep était de 64 473 habitants en 2011[1].
Sur la plupart des îles, les habitants parlent un dialecte issu dumalayalam parlé sur le littoral de l'État duKerala et descendraient, selon la légende locale, de commerçants naufragés sur ces îles durant une tempête particulièrement violente. Cependant, les habitants deMinicoy, l'atoll le plus méridional, parlent le mahi, un dialecte dumaldivien, la langue desMaldives. Ils s'appellent eux-mêmes les « Div-i » ou les « Aminidivi ».
La majorité des habitants du Lakshadweep sont deconfession musulmane, à plus de 96 % d'après le recensement de 2011[5]. Ils suivent essentiellement l'écolechafiite de la traditionsunnite, comme la plupart des musulmans de la côte sud-ouest de l'Inde, des îles deCeylan et des Maldives.