La Grand-Combe est une commune urbaine qui compte 4 837 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 14 565 habitants en 1954, à une époque où l'extraction du charbon assure sa prospérité. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de La Grand-Combe et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitantssont appelés les Grand-Combiens et Grand-Combiennes.
Carte de la ZNIEFF detype 1 localisée sur la commune.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 1] est recensée sur la commune[1] :le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179ha), couvrant 8 communes dont 7 dans leGard et 1 dans laLozère[2].
Statistiques 1991-2020 et records LA GRAND-COMBE (30) - alt. : 499 m, lat : 44°14'34"N, lon : 4°00'36"E Records établis sur la période du 01-05-2002 au 02-11-2023
Au, La Grand-Combe est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine de La Grand-Combe[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 3],[9],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,5 %), zones urbanisées (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant37 communes autour d'Alès, un des31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Rhône-Méditerranée[15], retenu au regard des risques de débordements de laCèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[16],[17]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2002, 2008 et 2015[18],[13].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Grand-Combe.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 51,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 737 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 594 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Grand-Combe est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
L'élémentCombe représente une francisation du terme occitancombo, mot féminin, signifiant « vallée ». Il remonte au gaulois* cumba de même sens. Ce mot est aussi attesté anciennement en français, où il a été employé par des écrivains, mais il s'agit d'un emprunt aufranco-provençal ou à l'occitan. C'est pourquoi il est absent des toponymies médiévales et plus contemporaines du Nord de la France. En revanche, le typela Combe (la Co(u)me en Gascogne) est fréquent dans la toponymie du Midi, des Alpes et du Jura[26].
En français moderne,combe a pris le sens savant et spécialisé de « vallée creusée le long d'une structure anticlinale ». La formeGrand-Combe sanse final àgrand est un archaïsme datant de l'époque où cet adjectif était invariable. On le retrouve dans grand-mère, grand-messe, grand-rue,La Grand-Croix (Loire), Grand-Croix de la Légion d'honneur, « ce n'est pas grand-chose ». Il n'y a pas eu élision due mais cette lettre a été ajoutée en français moderne pour uniformiser tous les féminins. L'apostrophe, souvent utilisée dans ce cas auXIXe siècle, n'a donc pas lieu d'être. C'est pourquoi elle a été remplacée auXXe siècle par un trait d'union.
Mais aussi selonFrédéric Mistral etJules Ronjat : Occitan La Grand-Coumbo, du bas latin Grandis Cumba[27]. Racine occitane coumbo, coumo (en gascon), coume (en béarnais), combo (en dauphinois), du roman cumba, comba, coma, du bas latin cumba, dusanscrit kumba : vallée profonde et resserrée, vallée encaissée[27]. En français moderne,combe est un terme degéomorphologie, son antonyme estcluse. Racine occitane grand, grond (en rouergat et dauphimois), du roman gran (catalan), grande (espagnol, portugais et italien), du latin grandis : grand. Grand en occitan s'emploie souvent invariable :un ome grand, un homme grand ;uno grando bouco ouuno grand bouco, une grande bouche ;uno grand persouno, une grande personne[27].
Lacompagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard fut créée en1836 par le capitaine d'industriePaulin Talabot (1799-1885). Ainsi dès1841, La Grand-Combe et Alès sont reliées au réseau sur l'actuelleligne des Cévennes, pour désenclaver les gisements de charbon du bassin houiller d'Alès. La « ligne des Cévennes » est prolongée en1867 jusqu'àVillefortviaChamborigaud puis en1870 jusqu'àBrioudeviaLangogne. La Grand-Combe devientchef-lieu de canton en1858. Tout au long de son histoire, la compagnie des mines de la Grand-Combe est prospère. C'est une entreprise commerciale de premier plan qui alimente en charbon lamarine nationale et marchande, ainsi que les chemins de fer. Elle flanque ses briquettes d'une ancre de marine, qui est sa marque en Méditerranée. Son « boulet le croissant » chauffe les maisons àMarseille et dans de nombreuses villes en France. La compagnie de la Grand'Combe a pratiqué « paternalisme » à grande-échelle, notamment sous la direction de François Beau (1850-1863), une doctrine sociale fondée sur la satisfaction des besoins matériels et spirituels de la main-d'œuvre qu'elle veut s'attacher. L'ouvrier est pris en charge de la naissance à la mort : il a droit à la gratuité du logement, du chauffage, de la scolarité, des soins, à des vivres à prix coûtant, il touche un très bon salaire. En échange il doit se plier à une morale et une pratique religieuse sans faille. De sorte qu'on peut dire qu'il y a eu à la Grand-Combe une alliance entre le trône et l'autel jusqu'à laPremière Guerre mondiale. Son église édifiée de 1856 à 1864 en est la meilleure preuve. La plus grande église du Gard est une véritable " cathédrale ". Les protestants ne sont toutefois pas oubliés puisque la compagnie construit pour eux en 1868 un temple à colonnade au quartier de Trescol. À la "Belle Époque", elle construit aussi un grandkiosque à musique sur l'esplanade de l'église.
Tandis que le niveau des rendements des autres compagnies minières stagne, celui de la compagnie des mines de la Grand'Combe reste élevé (près de 1 000 000 de tonnes annuellement).
Après 1918, la ville tend à élire des maires plus indépendants de la compagnie, et se dote de municipalités socialistes. Germain Soustelle,SFIO, est élu en 1935 avec l’alliancecommuniste. Durant laSeconde Guerre mondiale, il se rallie en façade aurégime de Vichy ; mais la préfecture lui reproche de ménager les membres duPCF et ordonne sa révocation dès 1941. Unedélégation spéciale est nommé pour le remplacer, avec à sa tête Auguste Thomas, un ingénieur[29] de tendancenationaliste[30]. Le 14 juin 1944, lesFTP de Basse-Lozère occupent pendant quelques heures la ville, et repartent avec un important butin en vivres et matériel. Ce coup d’éclat, et l’exécution par les mêmes du président de la délégation spéciale du village voisin de Laval, poussent Auguste Thomas à démissionner le 28 juin, pour raisons médicale (dépression nerveuse) ; quelques jours plus tard, le conseil démissionne en bloc[31].
Lors de la grandegrève des mineurs de 1948, des affrontements ont lieu entre grévistes qui occupent lepuits Ricard avec unpiquet de grève, et lacompagnie républicaine de sécurité (CRS)no 161, de Marseille. Le matin du, lecarreau de mine est expulsé sur ordre du ministresocialisteJules Moch. L'après-midi, une importantemanifestation de mineurs pour la réoccupation du puits a lieu. Les affrontements sont extrêmement violents, et les manifestants débordent les CRS qui sont submergés et battus par les mineurs. Refluant, ils sautent ou sont jetés du haut d'un mur de6 ou 10mètres de haut. 14 CRS sont gravement blessés, 56 plus légèrement. Aucun coup de feu n'est tiré ce jour-là, et on ne connait pas le bilan des blessés chez les mineurs. Les grévistes occupant le puits Ricard sont finalement évacués à l'aide de blindés[32],[33].
LesHouillères du bassin des Cévennes créées par la nationalisation embauchent et modernisent certains puits jugés plus rentables. Un record de production est atteint en1958 avec 3 300 000 tonnes avec un effectif de 20 000 ouvriers sur l'ensemble du bassin houiller d'Alès-La Grand-Combe. La ville atteint 17 000 habitants en 1960. De nombreux logements sociaux et immeubles modernes pour loger les ouvriers sont construits à cette époque, notamment au quartier du Trescol. Ce quartier, bien que fortement réhabilité au début des années 2000, est aujourd'hui défavorisé (plus de 50 % de pauvreté) et est classé enquartier prioritaire[34].
Cependant, cette période euphorique n'est que de courte durée. La concurrence d'autres sources d'énergie, le pétrole notamment, et les plans quinquennaux qui programment la fin du charbon en France contribuent à des fermetures de puits. Et l'on parle très vite de licenciements, de reconversions.. et à nouveau d'exode pour les Cévenols qui s'étaient accrochés au pays et à leur métier hors norme.
Au cours des années 1960 et 70, les puits ferment les uns après les autres. En1968, le site de Rochebelle àAlès est fermé, en1978 fermeture du puits Ricard, le puits Destival (sur Alès) en1984 et la fermeture du puits des Oules en1985 marquent la fin de l'exploitation du charbon dans les Cévennes.
La Grand-Combe reste une ville très sinistrée depuis la cessation des activités des mines, ayant du mal à se reconvertir économiquement, la ville se vide peu à peu de près des deux tiers de ses habitants et atteint aujourd'hui (en 2019) à peine 4 998 habitants (contre près de 15000 au début des années 60). Le taux de chômage y est très important (près de 40 %), un des taux records de France.
Cependant, depuis quelques années, l'hémorragie semble s'être ralentie, le déclin s'est arrêté et La Grand-Combe peut regarder l'avenir avec beaucoup plus d'optimisme. L'activité économique se tourne aujourd'hui vers les nouvelles technologie de pointe et vers le tourisme. Ainsi, en 2019, unstérile minier de près de 8 hectares est reconverti enferme photovoltaïque de 5 MW de puissance de crête[35].
L'ensemble des installations minières du puits Ricard est classémonument historique depuis un arrêté du. Ainsi, l'empreinte sociale et industrielle minière de ce territoire est reconnue comme patrimoine national et va avoir les moyens de parcourir le temps.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2022, la commune comptait 4 837 habitants[Note 6], en évolution de −4,9 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En moins de cinquante ans, La Grand-Combe a perdu près des deux tiers de ses habitants. Ce qui donne un côtégrande ville avec de nombreux immeubles modernes etbarres HLM, pour cette commune peuplée seulement de 4837 habitants.
La ville est dotée d’une maison de santé inaugurée en 2018 sous le nom de « maison de santé Simone Veil ». Celle-ci dispose d’une grande variété de professions médicales et paramédicales.
La ville est fière de disposer d’un stade nommé "André Drulhon", d’une salle nommée "Denis Aigon" où se déroule toutes sortes d’activités, handball, basket-ball ou encore gala de musique/danse, et du camp de la planète aussi appelé "le camp planète" où peuvent se jouer, le basket-ball, le tennis, la course à pied, et même le football, dans un cadre entouré de pin afin de profiter au maximum de son activité.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 806 personnes, parmi lesquelles on compte 57,7 % d'actifs (34,5 % ayant un emploi et 23,2 % de chômeurs) et 42,3 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 1 228 emplois en 2018, contre 1 429 en 2013 et 1 571 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 985, soit unindicateur de concentration d'emploi de 124,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,3 %[I 8].
Sur ces 985 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 419 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 84,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % lestransports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
301 établissements[Note 10] sont implantés à la Grand-Combe au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 11].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
301
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
27
9 %
(7,9 %)
Construction
61
20,3 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
79
26,2 %
(30 %)
Information et communication
9
3 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
5
1,7 %
(3 %)
Activités immobilières
12
4 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
18
6 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
70
23,3 %
(13,5 %)
Autres activités de services
20
6,6 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (79 sur les 301 entreprises implantées à La Grand-Combe), contre 30 % au niveau départemental[I 12].
L'économie de la ville était entièrement basée sur les mines, jusqu'à leur fermeture dans les années 1970, ce qui a indirectement entraîné la fermeture des usines dans les années 1990, ce qui a sinistré l'économie de La Grand-Combe pour les décennies suivantes[49]. En 2019, le taux de chômage était de 40.2%[I 13], ce qui en fait le plus haut taux de chômage pour une ville de plus de 1000 habitants en France métropolitaine[49].
Vestiges des plans inclinés de la Compagnie minière de Portes et Sénéchas sur la commune deSainte-Cécile-d'Andorge avec les tours des Pinèdes et du Simonet.
Église Notre-Dame de l'Immaculée Conception dans le style ogival des églises de l'est de la France est édifiée de 1857 à 1864 en grès par la Compagnie des Mines par l'architectePierre Prosper Chabrol , architecte parisien de renom sous le Second Empire. Il s'agit de la plus vaste église catholique du département. Imposantenef de 71 mètres de longueur par 20 mètres de large, dont la hauteur atteint 23 mètres, sa charpente est métallique est de grande portée. BelorgueVincent Cavaillé-Coll datant de 1880 et très nombreuxvitraux par Oudinot à Paris, conférant à l'édifice une belle luminosité. Son puissant clocher en façade à la flèche à 4 pans en pierre culmine à 55 mètres de hauteur.
Musée du mineur : la « Maison du mineur » propose une rétrospective réaliste du travail et de l’univers des « mans negros pan blan » (mains noires mais pain blanc) sur l'ancien carreau dupuits Ricard (dont lechevalement en béton a été conçu parCharles Tournay). Une découverte émouvante du patrimoine et de l’histoire du bassin minier de La Grand-Combe notamment dans la « salle des lavabos » appelée dans le Nord « salle des pendus » où les mineurs, avant la descente jusqu’à 800 mètres de profondeur, suspendaient leurs habits dans des paniers métalliques. On peut aussi, aux abords du puits Ricard, visiter la salle des machines électriques datant de 1935. Accompagnement facultatif par des guides, rencontre possible avec d'anciens mineurs dans la mesure de leur disponibilité.
Mathieu Lacroix, poète maçon, d'origine nîmoise, dont la commune est la patrie d'adoption, est né à Nîmes en 1819 et mort à La Grand-Combe en 1864[53], un des premiers Félibres, ami deFrédéric Mistral et d'Alphonse Daudet qu'il initie aux vers provençaux quand ce dernier est au collège d'Alès (Gard). Mathieu Lacroix est le fils d'Anne Lacroix, fille mère, originaire de la commune de Rochegude. Ce poète ouvrier qui a connu une enfance difficile d'orphelin, a été publié de son vivant.Pauvro Martino qui raconte une tragédie minière, un coup de grisou, fut publié en 1855 par Casimir Bousquet, alors bibliothécaire de la ville de Marseille. La ville de La Grand-Combe avait érigé à Mathieu Lacroix un buste en 1899 du sculpteurTony Noël, Grand Prix de Rome.
Victor Fumat (1842-1907), ingénieur inventeur d'unelampe de mineur, chef d'exploitation de la Compagnie des mines de La Grand-Combe de 1864 à 1897.
Léo Larguier (1878-1950), poète. Le collège de la ville porte son nom.
Michel Rodde (1913-2009), artiste peintre né à la Grand-Combe. Il partagea avecJean Commère le prix Othon-Friesz en 1952.
Aimé Vielzeuf (1922 -2007) : figure de la résistance durant la seconde guerre mondiale.
Georges E. Delannoy (1922-2011), ingénieur en chef de la Cie des Mines de La Grand-Combe (1947-1964), directeur général des Houillères du Centre Midi (1981-1985).
Jacques Lataste (1922-2011), escrimeur, double champion olympique, né à La Grand-Combe.
Xercès Louis (1926-1978) : ancien international de football né enMartinique, il est mort à La Grand-Combe où il fut professeur de sport.
De sinople au pairle cousu de sable chargé, en chef, de deux pics affrontés et, en pointe, d'une lanterne de mineur, le tout d'or, et accompagné de trois châteaux du même ouverts et ajourés aussi de sable.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Grand-Combe, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51]
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].