Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

La Grand-Combe

44° 12′ 40″ nord, 4° 01′ 46″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Grand-Combe
La Grand-Combe
Chevalement du Puits Ricard.
Blason de La Grand-Combe
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementGard
ArrondissementAlès
IntercommunalitéAlès Agglomération
Maire
Mandat
Laurence Baldit
2023-2026
Code postal30110
Code commune30132
Démographie
GentiléGrand-Combien; Grand-Combienne
Population
municipale
4 837 hab.(2022en évolution de −4,9 % par rapport à 2016)
Densité403 hab./km2
Population
agglomération
9 065 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées44° 12′ 40″ nord, 4° 01′ 46″ est
AltitudeMin. 169 m
Max. 623 
m
Superficie12,01 km2
TypePetite ville
Unité urbaineLa Grand-Combe
(ville-centre)
Aire d'attractionAlès
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de La Grand-Combe
(bureau centralisateur)
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
La Grand-Combe
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
La Grand-Combe
Géolocalisation sur la carte :Gard
Voir sur la carte topographique du Gard
La Grand-Combe
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
Voir sur la carte administrative de région Occitanie
La Grand-Combe
Liens
Site weblagrandcombe.fr
modifier 

La Grand-Combe est unecommune française située dans le nord dudépartement duGard, enrégionOccitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par leGardon d'Alès et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'unezone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Grand-Combe est une commune urbaine qui compte 4 837 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 14 565 habitants en 1954, à une époque où l'extraction du charbon assure sa prospérité. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de La Grand-Combe et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitantssont appelés les Grand-Combiens et Grand-Combiennes.

Lepatrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre desmonuments historiques : lepuits Ricard, inscrit en 2008, et lemonument aux morts, inscrit en 2018.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

La commune est située dans le nord du département duGard, au pied des hautesCévennes gardoises, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest d'Alès.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Carte
Les limites communales de La Grand-Combe et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deLa Grand-Combe
Sainte-Cécile-d'AndorgePortesLaval-Pradel
Branoux-les-TailladesLa Grand-CombeLaval-Pradel
Les Salles-du-GardonLes Salles-du-GardonLaval-Pradel

Hydrographie et relief

[modifier |modifier le code]
Le Gardon d'Alès à La Grand-Combe.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Articles détaillés :Gardon etGardon d'Alès.

La commune est située sur la rive gauche du Gardon d'Alès.

Milieux naturels et biodiversité

[modifier |modifier le code]
Carte de la ZNIEFF detype 1 localisée sur la commune.

L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 1] est recensée sur la commune[1] :le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans leGard et 1 dans laLozère[2].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Gard.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueProvence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 241 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 414,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records LA GRAND-COMBE (30) - alt. : 499 m, lat : 44°14'34"N, lon : 4°00'36"E
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 02-11-2023
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,62,45811,115,217,316,913,810,56,63,69,4
Température moyenne (°C)5,769,312,515,920,623,222,618,614,19,66,713,7
Température maximale moyenne (°C)8,89,513,51720,7262928,223,417,712,69,718
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
13.01.03
−10,1
05.02.12
−9,3
01.03.05
−0,9
04.04.22
2,7
01.05.04
8,4
05.06.14
10
10.07.07
8,8
27.08.11
6,7
27.09.12
0,1
30.10.08
−4,2
27.11.10
−7,7
30.12.05
−10,1
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,8
27.01.08
21
24.02.20
24,5
31.03.12
28,3
29.04.05
30,9
18.05.22
40,2
28.06.19
36,7
15.07.22
40,1
23.08.23
34,3
04.09.16
30,2
08.10.23
23
16.11.15
18,6
30.12.21
40,2
2019
Précipitations (mm)101,296,9102,8124,3108,656,538,465,4133,7224,4243118,81 414
Source :« Fiche 30132004 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, La Grand-Combe est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle appartient à l'unité urbaine de La Grand-Combe[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 3],[9],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Axes ferroviaires

[modifier |modifier le code]

Lagare de Grand'Combe-La Pise et lagare de La Levade, toutes deux dans le territoire communal de la Grand-Combe, sont situées sur laligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac.

Axes routiers

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Transports en commun

[modifier |modifier le code]

La ville est desservie par les Nouveaux Transports en Commun Cévenols, aussi appelés NTECC, officiellement rebaptisés ALES'Y depuis le 22 avril 2021.

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,5 %), zones urbanisées (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Logement

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Projets d'aménagement

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Risques majeurs

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune de La Grand-Combe est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque deradon[13]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

[modifier |modifier le code]

La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant37 communes autour d'Alès, un des31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Rhône-Méditerranée[15], retenu au regard des risques de débordements de laCèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[16],[17]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2002, 2008 et 2015[18],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Grand-Combe.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 51,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 737 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 594 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Risques technologiques

[modifier |modifier le code]

Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

La commune est en outre située en aval dubarrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 5] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[24].

Risque particulier

[modifier |modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Grand-Combe est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

L'élémentCombe représente une francisation du terme occitancombo, mot féminin, signifiant « vallée ». Il remonte au gaulois* cumba de même sens. Ce mot est aussi attesté anciennement en français, où il a été employé par des écrivains, mais il s'agit d'un emprunt aufranco-provençal ou à l'occitan. C'est pourquoi il est absent des toponymies médiévales et plus contemporaines du Nord de la France. En revanche, le typela Combe (la Co(u)me en Gascogne) est fréquent dans la toponymie du Midi, des Alpes et du Jura[26].

En français moderne,combe a pris le sens savant et spécialisé de « vallée creusée le long d'une structure anticlinale ». La formeGrand-Combe sanse final àgrand est un archaïsme datant de l'époque où cet adjectif était invariable. On le retrouve dans grand-mère, grand-messe, grand-rue,La Grand-Croix (Loire), Grand-Croix de la Légion d'honneur, « ce n'est pas grand-chose ». Il n'y a pas eu élision due mais cette lettre a été ajoutée en français moderne pour uniformiser tous les féminins. L'apostrophe, souvent utilisée dans ce cas auXIXe siècle, n'a donc pas lieu d'être. C'est pourquoi elle a été remplacée auXXe siècle par un trait d'union.

Mais aussi selonFrédéric Mistral etJules Ronjat :
Occitan La Grand-Coumbo, du bas latin Grandis Cumba[27].
Racine occitane coumbo, coumo (en gascon), coume (en béarnais), combo (en dauphinois), du roman cumba, comba, coma, du bas latin cumba, dusanscrit kumba : vallée profonde et resserrée, vallée encaissée[27]. En français moderne,combe est un terme degéomorphologie, son antonyme estcluse.
Racine occitane grand, grond (en rouergat et dauphimois), du roman gran (catalan), grande (espagnol, portugais et italien), du latin grandis : grand. Grand en occitan s'emploie souvent invariable :un ome grand, un homme grand ;uno grando bouco ouuno grand bouco, une grande bouche ;uno grand persouno, une grande personne[27].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Préhistoire

[modifier |modifier le code]
Dolmen du Ronc Traoucat.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Ancien régime

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Révolution française et Empire

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
?
Pont de Soustelle.

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (avril 2024)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
La maison du Mineur,
ancien site de la mine du puits Ricard.
Chevalement de la mine du puits Ricard.

La Grand-Combe est une ville surgie pendant larévolution industrielle, érigée en commune en1846[28], à partir des territoires des communes deLaval,Portes,Sainte-Cécile-d'Andorge etLes Salles-du-Gardon. La vallée fut l'un des berceaux de l'exploitation desmines de charbon des Cévennes, dès le Moyen Âge, mais c'est véritablement vers 1780 sous l'impulsion dePierre-François Tubeuf que démarra une exploitation proto-industrielle beaucoup plus rationalisée avec fonçage de puits, boisage des galeries etc.

Lacompagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard fut créée en1836 par le capitaine d'industriePaulin Talabot (1799-1885). Ainsi dès1841, La Grand-Combe et Alès sont reliées au réseau sur l'actuelleligne des Cévennes, pour désenclaver les gisements de charbon du bassin houiller d'Alès. La « ligne des Cévennes » est prolongée en1867 jusqu'àVillefortviaChamborigaud puis en1870 jusqu'àBrioudeviaLangogne. La Grand-Combe devientchef-lieu de canton en1858. Tout au long de son histoire, la compagnie des mines de la Grand-Combe est prospère. C'est une entreprise commerciale de premier plan qui alimente en charbon lamarine nationale et marchande, ainsi que les chemins de fer. Elle flanque ses briquettes d'une ancre de marine, qui est sa marque en Méditerranée. Son « boulet le croissant » chauffe les maisons àMarseille et dans de nombreuses villes en France. La compagnie de la Grand'Combe a pratiqué « paternalisme » à grande-échelle, notamment sous la direction de François Beau (1850-1863), une doctrine sociale fondée sur la satisfaction des besoins matériels et spirituels de la main-d'œuvre qu'elle veut s'attacher. L'ouvrier est pris en charge de la naissance à la mort : il a droit à la gratuité du logement, du chauffage, de la scolarité, des soins, à des vivres à prix coûtant, il touche un très bon salaire. En échange il doit se plier à une morale et une pratique religieuse sans faille. De sorte qu'on peut dire qu'il y a eu à la Grand-Combe une alliance entre le trône et l'autel jusqu'à laPremière Guerre mondiale. Son église édifiée de 1856 à 1864 en est la meilleure preuve. La plus grande église du Gard est une véritable " cathédrale ". Les protestants ne sont toutefois pas oubliés puisque la compagnie construit pour eux en 1868 un temple à colonnade au quartier de Trescol. À la "Belle Époque", elle construit aussi un grandkiosque à musique sur l'esplanade de l'église.

Tandis que le niveau des rendements des autres compagnies minières stagne, celui de la compagnie des mines de la Grand'Combe reste élevé (près de 1 000 000 de tonnes annuellement).

Après 1918, la ville tend à élire des maires plus indépendants de la compagnie, et se dote de municipalités socialistes. Germain Soustelle,SFIO, est élu en 1935 avec l’alliancecommuniste. Durant laSeconde Guerre mondiale, il se rallie en façade aurégime de Vichy ; mais la préfecture lui reproche de ménager les membres duPCF et ordonne sa révocation dès 1941. Unedélégation spéciale est nommé pour le remplacer, avec à sa tête Auguste Thomas, un ingénieur[29] de tendancenationaliste[30]. Le 14 juin 1944, lesFTP de Basse-Lozère occupent pendant quelques heures la ville, et repartent avec un important butin en vivres et matériel. Ce coup d’éclat, et l’exécution par les mêmes du président de la délégation spéciale du village voisin de Laval, poussent Auguste Thomas à démissionner le 28 juin, pour raisons médicale (dépression nerveuse) ; quelques jours plus tard, le conseil démissionne en bloc[31].

Lanationalisation intervenue en1946 regroupe toutes les compagnies privées.

Lors de la grandegrève des mineurs de 1948, des affrontements ont lieu entre grévistes qui occupent lepuits Ricard avec unpiquet de grève, et lacompagnie républicaine de sécurité (CRS)no 161, de Marseille. Le matin du, lecarreau de mine est expulsé sur ordre du ministresocialisteJules Moch. L'après-midi, une importantemanifestation de mineurs pour la réoccupation du puits a lieu. Les affrontements sont extrêmement violents, et les manifestants débordent les CRS qui sont submergés et battus par les mineurs. Refluant, ils sautent ou sont jetés du haut d'un mur de6 ou 10 mètres de haut. 14 CRS sont gravement blessés, 56 plus légèrement. Aucun coup de feu n'est tiré ce jour-là, et on ne connait pas le bilan des blessés chez les mineurs. Les grévistes occupant le puits Ricard sont finalement évacués à l'aide de blindés[32],[33].

LesHouillères du bassin des Cévennes créées par la nationalisation embauchent et modernisent certains puits jugés plus rentables. Un record de production est atteint en1958 avec 3 300 000 tonnes avec un effectif de 20 000 ouvriers sur l'ensemble du bassin houiller d'Alès-La Grand-Combe. La ville atteint 17 000 habitants en 1960. De nombreux logements sociaux et immeubles modernes pour loger les ouvriers sont construits à cette époque, notamment au quartier du Trescol. Ce quartier, bien que fortement réhabilité au début des années 2000, est aujourd'hui défavorisé (plus de 50 % de pauvreté) et est classé enquartier prioritaire[34].

Cependant, cette période euphorique n'est que de courte durée. La concurrence d'autres sources d'énergie, le pétrole notamment, et les plans quinquennaux qui programment la fin du charbon en France contribuent à des fermetures de puits. Et l'on parle très vite de licenciements, de reconversions.. et à nouveau d'exode pour les Cévenols qui s'étaient accrochés au pays et à leur métier hors norme.

Au cours des années 1960 et 70, les puits ferment les uns après les autres. En1968, le site de Rochebelle àAlès est fermé, en1978 fermeture du puits Ricard, le puits Destival (sur Alès) en1984 et la fermeture du puits des Oules en1985 marquent la fin de l'exploitation du charbon dans les Cévennes.

La Grand-Combe reste une ville très sinistrée depuis la cessation des activités des mines, ayant du mal à se reconvertir économiquement, la ville se vide peu à peu de près des deux tiers de ses habitants et atteint aujourd'hui (en 2019) à peine 4 998 habitants (contre près de 15000 au début des années 60). Le taux de chômage y est très important (près de 40 %), un des taux records de France.

Cependant, depuis quelques années, l'hémorragie semble s'être ralentie, le déclin s'est arrêté et La Grand-Combe peut regarder l'avenir avec beaucoup plus d'optimisme. L'activité économique se tourne aujourd'hui vers les nouvelles technologie de pointe et vers le tourisme. Ainsi, en 2019, unstérile minier de près de 8 hectares est reconverti enferme photovoltaïque de 5 MW de puissance de crête[35].

L'ensemble des installations minières du puits Ricard est classémonument historique depuis un arrêté du. Ainsi, l'empreinte sociale et industrielle minière de ce territoire est reconnue comme patrimoine national et va avoir les moyens de parcourir le temps.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Gard.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18471848Claude Thibaudet  
18481850Barthélemy Verbialle  
18501863François Beau
(1815-1879)
ConservateurDirecteur d’exploitation de la Compagnie des Mines
Conseiller général de La Grand-Combe(1858-1879)
Officier de la Légion d'honneur
18631868François-Thomas-Zéphirin Tabare Sous-directeur des Mines
18681898Émile Graffin
(1829-1898)
ConservateurDirecteur d'exploitation de la Compagnie des Mines
Conseiller général de La Grand-Combe(1879-1898)
Conseiller d'arrondissement(1871-1880)
chevalier de la Légion d’honneur(1867)
18981908Georges Darodes Directeur de la Compagnie des Mines
19081919Joseph Mazodier
(1863-1940)
 Ingénieur, directeur de la Compagnie des Mines
Conseiller général de La Grand-Combe(1907-1919)
19191922Charles Dejean  
19221925Alphonse Roussel  
19251929Alphonse Daudé  
19291935François BernadouDroite[36] 
19351941Germain Soustelle[37]SFIOOuvrier à la compagnie des mines
Conseiller général de La Grand-Combe(1928-1940)
Révoqué en 1941[38]
19411944Auguste Thomasnationaliste[30]Ingénieur, nommé parVichy[38]
Sources :Mairie de La Grand-Combe,Geneawiki
 
19441947Roger RouvièrePCFPrésident du comité de Libération
19471965Germain Soustelle[37]SFIOMineur retraité
Conseiller général de La Grand-Combe(1951-1964)
19651989Maurice LarguierPS 
19891995Jean AzzopardiUDF-CDS 
19951999Patrick MalavieillePCFFormateurCFA
Député du Gard(1997-2002)
Conseiller général de La Grand-Combe(1988-2015)
19992008Denis Aigon[39]PCFEmployé de laCPAM
mars 2008janvier 2023Patrick MalavieillePCFFormateur CFA
Conseiller général(1988-2015) puisdépartemental
de La Grand-Combe
(2015- )
Vice-président duconseil départemental(2015- )
Vice-présidentAlès Agglomération
Vice-président de l'Association des maires du Gard
Démissionnaire[40],[41]
4 février 2023[42]En coursLaurence BalditPCFPrincipale de collège, ancienne adjointe

Conseil municipal

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Solms (Allemagne)[43]

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

En 2022, la commune comptait 4 837 habitants[Note 6], en évolution de −4,9 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
184618511856186118661872187618811886
4 0114 7306 3157 7809 3628 87210 15212 13811 341
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
189118961901190619111921192619311936
13 14113 35811 48411 29211 54711 23212 37812 11612 343
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
194619541962196819751982199019992006
14 16514 56514 44013 24010 4528 3297 1075 8005 332
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
2007201220172022-----
5 2665 2295 0414 837-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puisInsee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

En moins de cinquante ans, La Grand-Combe a perdu près des deux tiers de ses habitants. Ce qui donne un côtégrande ville avec de nombreux immeubles modernes etbarres HLM, pour cette commune peuplée seulement de 4837 habitants.

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Santé

[modifier |modifier le code]

La ville est dotée d’une maison de santé inaugurée en 2018 sous le nom de « maison de santé Simone Veil ». Celle-ci dispose d’une grande variété de professions médicales et paramédicales.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Sports

[modifier |modifier le code]

La ville est fière de disposer d’un stade nommé "André Drulhon", d’une salle nommée "Denis Aigon" où se déroule toutes sortes d’activités, handball, basket-ball ou encore gala de musique/danse, et du camp de la planète aussi appelé "le camp planète" où peuvent se jouer, le basket-ball, le tennis, la course à pied, et même le football, dans un cadre entouré de pin afin de profiter au maximum de son activité.

Médias

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Cultes

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Économie

[modifier |modifier le code]

Revenus

[modifier |modifier le code]

En 2018 (donnéesInsee publiées en), la commune compte 2 023 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 942 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 14 500 [I 2] (20 020 € dans le département[I 3]). 19 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).

Emploi

[modifier |modifier le code]
Taux de chômage
200820132018
Commune[I 4]17,6 %22,5 %23,2 %
Département[I 5]10,6 %12 %12 %
France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 806 personnes, parmi lesquelles on compte 57,7 % d'actifs (34,5 % ayant un emploi et 23,2 % de chômeurs) et 42,3 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 1 228 emplois en 2018, contre 1 429 en 2013 et 1 571 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 985, soit unindicateur de concentration d'emploi de 124,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,3 %[I 8].

Sur ces 985 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 419 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 84,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % lestransports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités

[modifier |modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier |modifier le code]

301 établissements[Note 10] sont implantés à la Grand-Combe au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 11].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble301100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
279 %(7,9 %)
Construction6120,3 %(15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
7926,2 %(30 %)
Information et communication93 %(2,2 %)
Activités financières et d'assurance51,7 %(3 %)
Activités immobilières124 %(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
186 %(14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7023,3 %(13,5 %)
Autres activités de services206,6 %(8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (79 sur les 301 entreprises implantées à La Grand-Combe), contre 30 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

Histoire

[modifier |modifier le code]

L'économie de la ville était entièrement basée sur les mines, jusqu'à leur fermeture dans les années 1970, ce qui a indirectement entraîné la fermeture des usines dans les années 1990, ce qui a sinistré l'économie de La Grand-Combe pour les décennies suivantes[49]. En 2019, le taux de chômage était de 40.2%[I 13], ce qui en fait le plus haut taux de chômage pour une ville de plus de 1000 habitants en France métropolitaine[49].

Agriculture

[modifier |modifier le code]

Aucuneexploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (trois en 1988)[52],[Carte 4].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Édifices civils

[modifier |modifier le code]

Édifices religieux

[modifier |modifier le code]
Église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception.
  • Église Sainte-Barbe de la Levade.
  • Église Saint-Joseph du Trescol.
  • Église Saint-Vincent-de-Paul de Champclauson.
  • Église Notre-Dame de l'Immaculée Conception dans le style ogival des églises de l'est de la France est édifiée de 1857 à 1864 en grès par la Compagnie des Mines par l'architectePierre Prosper Chabrol , architecte parisien de renom sous le Second Empire. Il s'agit de la plus vaste église catholique du département. Imposantenef de 71 mètres de longueur par 20 mètres de large, dont la hauteur atteint 23 mètres, sa charpente est métallique est de grande portée. BelorgueVincent Cavaillé-Coll datant de 1880 et très nombreuxvitraux par Oudinot à Paris, conférant à l'édifice une belle luminosité. Son puissant clocher en façade à la flèche à 4 pans en pierre culmine à 55 mètres de hauteur.
  • Ruines de lachapelle Saint-Andéol de Trouillas.
  • Temple protestant de Trescol ( 1868 ) possédant une colonnade en façade.

Patrimoine culturel

[modifier |modifier le code]
  • Musée du mineur : la « Maison du mineur » propose une rétrospective réaliste du travail et de l’univers des « mans negros pan blan » (mains noires mais pain blanc) sur l'ancien carreau dupuits Ricard (dont lechevalement en béton a été conçu parCharles Tournay). Une découverte émouvante du patrimoine et de l’histoire du bassin minier de La Grand-Combe notamment dans la « salle des lavabos » appelée dans le Nord « salle des pendus » où les mineurs, avant la descente jusqu’à 800 mètres de profondeur, suspendaient leurs habits dans des paniers métalliques. On peut aussi, aux abords du puits Ricard, visiter la salle des machines électriques datant de 1935. Accompagnement facultatif par des guides, rencontre possible avec d'anciens mineurs dans la mesure de leur disponibilité.

Patrimoine environnemental

[modifier |modifier le code]
Vue de La Grand-Combe depuisLes Salles-du-Gardon.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
  • Mathieu Lacroix, poète maçon, d'origine nîmoise, dont la commune est la patrie d'adoption, est né à Nîmes en 1819 et mort à La Grand-Combe en 1864[53], un des premiers Félibres, ami deFrédéric Mistral et d'Alphonse Daudet qu'il initie aux vers provençaux quand ce dernier est au collège d'Alès (Gard). Mathieu Lacroix est le fils d'Anne Lacroix, fille mère, originaire de la commune de Rochegude. Ce poète ouvrier qui a connu une enfance difficile d'orphelin, a été publié de son vivant.Pauvro Martino qui raconte une tragédie minière, un coup de grisou, fut publié en 1855 par Casimir Bousquet, alors bibliothécaire de la ville de Marseille. La ville de La Grand-Combe avait érigé à Mathieu Lacroix un buste en 1899 du sculpteurTony Noël, Grand Prix de Rome.
  • Victor Fumat (1842-1907), ingénieur inventeur d'unelampe de mineur, chef d'exploitation de la Compagnie des mines de La Grand-Combe de 1864 à 1897.
  • Léo Larguier (1878-1950), poète. Le collège de la ville porte son nom.
  • Michel Rodde (1913-2009), artiste peintre né à la Grand-Combe. Il partagea avecJean Commère le prix Othon-Friesz en 1952.
  • René Rieubon (1918-2011), homme politique.
  • Aimé Vielzeuf (1922 -2007) : figure de la résistance durant la seconde guerre mondiale.
  • Georges E. Delannoy (1922-2011), ingénieur en chef de la Cie des Mines de La Grand-Combe (1947-1964), directeur général des Houillères du Centre Midi (1981-1985).
  • Jacques Lataste (1922-2011), escrimeur, double champion olympique, né à La Grand-Combe.
  • Xercès Louis (1926-1978) : ancien international de football né enMartinique, il est mort à La Grand-Combe où il fut professeur de sport.
  • Pierre Reinhart (1932-2011), religieux.
  • Bernard Vielzeuf, géographe, né en 1939.
  • Myriam Abel, chanteuse, née en 1981.
  • Charles Tournay,ingénieur etarchitecte industriel belge spécialisé dans la construction dechevalements enbéton armé, a réalisé celui dupuits Ricard, il y est mort pendant la construction, d'une chute depuis le sommet.
  • Marie IVASSICH, née à La Grand-Combe, championne du monde des siffleurs en 2012 à Louisburg, en Caroline du Nord aux États-Unis[54]

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de La Grand-CombeBlason
De sinople au pairle cousu de sable chargé, en chef, de deux pics affrontés et, en pointe, d'une lanterne de mineur, le tout d'or, et accompagné de trois châteaux du même ouverts et ajourés aussi de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bien que la commune fut reconnue officiellement en 1846, son blason n'a été créé qu'en, par un artiste peintre local, Marcel Feydédié ; les 3 châteaux sont : lechâteau de Portes qui a été rénové, le château de Trouillas qui était encore visible en 1957 mais complètement en ruine 40 ans plus tard, situé sur la commune deLaval-Pradel, et le château de Trescol démoli probablement auXIXe siècle pour laisser place au puits de mine de Trescol.L'emblème de la commune est inscrite sous le blason : « mans negros pan blan » (mains noires, pain blanc), cela faisait allusion au fait que les mineurs avaient les mains noires à cause du charbon, qui leur permettait de gagner suffisamment bien leur vie pour s'acheter du pain blanc.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]
  • Notes
  1. Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de La Grand-Combe, il y a une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51]
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier |modifier le code]
  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de La Grand-Combe ».
  2. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Grand-Combe »(consulté le).
  3. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard »(consulté le).
  4. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Grand-Combe »(consulté le).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard »(consulté le).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Grand-Combe »(consulté le).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Grand-Combe »(consulté le).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard »(consulté le).
  13. INSEE, « Comparateur de territoire - Commune de la Grand-Combe (30132) »,(consulté le).

Autres sources

[modifier |modifier le code]
  1. « Liste des ZNIEFF de la commune de Grand-Combe », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  2. « ZNIEFF le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » - fiche descriptive », surle site de l'inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
  3. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. « Station Météo-France « La Grand Combe » (commune de Montclus) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  6. « Station Météo-France « La Grand Combe » (commune de La Grand-Combe) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  8. « La grille communale de densité », surinsee,fr,(consulté le).
  9. « Unité urbaine 2020 de La Grand-Combe », surinsee.fr(consulté le).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alès », surinsee.fr(consulté le).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  13. a etb« Les risques près de chez moi - commune de La Grand-Combe », surGéorisques(consulté le).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  15. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », surrhone-mediterranee.eaufrance.fr(consulté le).
  16. « cartographie des risques d'inondations du TRI d'Alès », surrhone-mediterranee.eaufrance.fr(consulté le).
  17. « 0 », surrhone-mediterranee.eaufrance.fr(consulté le).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », surgard.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », surgard.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Grand-Combe », surgeorisques.gouv.fr(consulté le).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », surgard.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Article R214-112 du code de l’environnement
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », surgard.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque rupture de barrage.
  25. « Cartographie du risque radon en France. », surle site de l’IRSN,(consulté le).
  26. AlbertDauzat etCharlesRostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France : 2e éd. revue et complétée, Paris, Librairie Guénégaud,, XII-738-XXIII, 24 cm(ISBN 2-85023-076-6,BNF 34621655),p. 203a et b.
  27. ab etc(oc + fr)FrédéricMistral etJulesRonjat,Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit,, 1179 p., 2 vol. ; 25 cm(ISBN 84-499-0563-X,BNF 37258238),p. 609, t. 1 et p. 82, t. 2.
  28. « Puits Ricard », noticeno PA30000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  29. A. Cosson,op. cit.,p. 294-295.
  30. a etbA. Cosson,op. cit.,p. 298.
  31. A. Cosson,op. cit.,p. 308.
  32. Marion Fontaine, Xavier Vigna « La grève des mineurs de l'automne 1948 en France »,Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2014/1no 121,p. 27.
  33. Jan-Marc Maupoix, « CRS n° 161 »,Les Polices Mobiles, consultée le 29 mars 2017.
  34. « Quartier Prioritaire : Trescol - La Levade », sursig.ville.gouv.fr(consulté le).
  35. Marc Bussone. La Grand-Combe, du charbon au solaire.L'Humanité Magazine, n°922, 26 septembre 2024, supplément Occitanie, p.10.
  36. A. Cosson,op. cit.,p. 305.
  37. a etbNotice SOUSTELLE Germain, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
  38. a etbArmand Cosson, « La Francisque et l’écharpe tricolore : Vichy et le pouvoir municipal en Languedoc »,Annales du Midi, 1992,no 104-199-200,p. .295
  39. Extrait de la fiche de M. Denis AIGON, surLesBiographies.com (consulté le).
  40. C. L., « Gard : Patrick Malavieille n'est plus maire de La Grand-Combe »,Midi Libre,‎(lire en ligne, consulté le).
  41. Colin Delprat, « Gard. Le maire Patrick Malavieille présente sa démission en préfecture », surGazette Live Nîmes,(consulté le).
  42. https://www.objectifgard.com/politique/limage-du-jour-laurence-baldit-premiere-femme-elue-maire-de-la-grandcombe-105453.php
  43. « Städtepartnerschaften » Site web de la ville de Solms, consulté le 1er avril 2017.
  44. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  48. « Entreprises à la Grand-Combe », surentreprises.lefigaro.fr(consulté le).
  49. a etbRobin Prudent, « Municipales 2020 : bienvenue à La Grand-Combe, la ville au taux de chômage le plus élevé de France », surfrancetvinfo.fr,(consulté le).
  50. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  51. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  52. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de La Grand-Combe - Données générales », surrecensement-agricole.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  53. « Lou Troubaïre Massoùn », surmacevenne.free.fr(consulté le).
  54. Le Parisien : ils sont champions du monde des siffleurs 23-04-2012
v ·m
v ·m
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Grand-Combe&oldid=222731425 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp