Le professeur Manfeldt est moqué par ses confrères lorsqu'il prétend qu'il existe desmines d'or sur l'astre lunaire. Trente ans plus tard, Wolf Helius souhaite construire unefusée pour aller sur la Lune. Friede Velten et l'ingénieur Hans Windegger sont intéressés par ce projet. Un groupement financier contrôlant le marché de l'or impose sa participation à leur expédition.
« Hommage » au réalisme scientifique du film, les maquettes de la fusée (baptiséeFriede, la Paix) furent détruites ultérieurement par les nazis« comme étant de nature à nuire au secret qui devait entourer la conception desV2 »[2].
Sur l'empennage de la fusée A4/V4 — premier prototype deV2 tiré avec succès en — se trouvait un dessin rendant« hommage de façon humoristique au film »[3].
La fusée présentée au musée dePeenemünde comporte le dessin.
Le film invente avant l'heure lecompte à rebours utilisé enastronautique lors du lancement d'une fusée :« Quand j'ai tourné le décollage de la fusée, je me disais : " Si je compte un, deux, trois, quatre, dix, cinquante, cent, le public ne sait pas quand le décollage aura lieu. Mais si je compte à rebours dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un — cela devient très clair " »[4].
En 1995 l'Ensemble Intercontemporain et leMusée du Louvre ont commandé au compositeur français Denis Levaillant une musique originale pour accompagner la diffusion du film restauré au Louvre. Cette version en "ciné-concert" eut un grand succès et tourna à l'époque dans de grands festivals de cinéma (Amiens, Gand).