La Fare-les-Oliviers est située enProvence dans le département desBouches du Rhône. Elle est localisée entreCoudoux à l'est,Lançon-de-Provence au nord et à l'ouest,Berre-l'Étang au sud ouest etVelaux au sud-est. Construite à flanc de colline sur le massif du Mauribas sur la rive droite de l'Arc, de part et d'autre de l'ancienne départementale 10. Elle est limitée à l'est parBerre l'étang, au-delà de ladépartementale 113 et à l'ouest par l'autoroute 7 (vallon de la Vautubière) qui la sépare deCoudoux, au sud par l'Arc et au nord par la plaine de la Vautade. Elle est surplombée par le Castellas et le Pas du Renarde.
Au, La Fare-les-Oliviers est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine deLa Fare-les-Oliviers, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (41,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,6 %), zones urbanisées (24,7 %), cultures permanentes (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), mines, décharges et chantiers (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), forêts (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %),terres arables (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Des aménagements ont été effectués récemment, notamment, pour soulager le flux routier à La Fare :
La déviation, demandée pendant près de 30 ans, a été mise en circulation le après 5 ans de travaux. Des fouilles archéologiques ont été entreprises au début des travaux. Avant son ouverture, plus de 11000 véhicules par jour, dont 500 poids lourds, traversaient quotidiennement la commune. Ce nouvel axe routier permet aux véhicules en transit de contourner le village. Les véhicules en provenance de la D 113 peuvent ainsi rejoindre la RD 10 en direction d’Aix-en-Provence et l’A8 directement et inversement. Le tracé de 4,2 km traverse les communes de La Fare-les-Oliviers, Berre-l’Étang et Velaux. Un viaduc de 130 m franchit l’Arc. Le coût de la déviation s’élève à 26 millions d’euros, entièrement financés par le Conseil général[15].
Le nom deLa Fare est une francisation du provençalFaro.
Pour le siteRhône médiéval, ce dernier serait dérivé de du latin« farossium » qui a également donné« farot » feu servant à signaler les dangers[16].
Une autre étymologie est donnée par lePetit dictionnaire des lieux-dits en Provence qui indique une origine germanique àLa Fare : « la famille / le domaine de cette famille »[17].
La première mention du Castrum de la Fare remonte au dans un testament de Raymond des Baux[19]
Le, àBrantes, au pied duVentoux, en présence de son épouseAlix des Baux,Odon de Villars fit donation à son neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes,Plaisians et leurs dépendances, des seigneuries deSaint-Marcel,Roquefort,le Castellet,Cassis etPort-Miou, dépendantes de la baronnie d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers, etÉguilles. Son neveu, en contrepartie devait lui servir de caution vis-à-vis deRaymond de Turenne dans l’observation d’un accord passé entre le vicomte, lui et son épouse Alix. En cas de non-respect de la part d’Alix et d’Odon, ces derniers devraient payer 50 000 florins à Raymond de Turenne[20],[21].
Tableau deJoseph Garibaldi : vue depuis les hauteurs de La Fare-les-Oliviers en direction du pilon du Roi.
Seigneurie desBaux et desForbin (1503-1721), puis desRoux (1721-1789). Marquisat érigé en1768 en faveur de Pierre-Joseph-Hilarion de Roux de Bonneval de La Fare, chevalier de Saint-Louis.
Pour ceux qui n'avaient pas d'olivettes, la tentation d'entrer et de se fournir dans le verger d'autrui avant la récolte était chose courante. Le Conseil de Ville de La Fare-les-Oliviers, le, dut prendre un arrêté pour tenter de mettre fin à cette pratique, en interdisant« d'aller glaner des olives dans toute l'étendue du terroir de La Fare jusqu’à ce que les récoltes des olives soient entièrement finies, qu'à la diligence des sieurs maire et consuls, il sera mis un garde pendant tout le courant des dites récoltes, qui dénoncera toutes les personnes qu'il trouvera glaner, lesquelles payeront chacun de contrevenants dix livres d'amende pour chaque contravention applicable aux pauvres de ce dit lieu et que les personnes qui seront trouvées voler des olives seront poursuivies criminellement à la diligence desdits sieurs maire, consuls et communauté et que la présente délibération sera homologuée par nos seigneurs du Parlement de ce pays de Provence »[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2022, la commune comptait 8 953 habitants[Note 3], en évolution de +8,04 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Ecole / centre de loisirs de la Pomme de Pin : l'école primaire de Saint-Exupéry, étant considérée comme vétuste, a été fermée à la suite de la construction de la nouvelle école de la Pomme de Pin qui a ouvert ses portes en septembre 2015. Cette nouvelle construction, innovatrice en matière de développement durable, a obtenu la reconnaissance « or » Bâtiment Durable Méditerranéen (BDM) L'école de Saint-Exupéry a été détruite durant l'été 2018 et sera remplacée par un écoquartier fin 2020, début 2021.
D'azur à une main dextre de carnation, parée d'argent, mouvant du flanc senestre et tenant un cierge de gueules allumé d'or .
Les branches d'olivier entourant le blason ont été rajoutées en 1870, précédent de près de cinquante ans l'ajout officiel de « les Oliviers » au nom de la commune[38].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)