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Léonide Keigel

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Léonide Keigel
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Biographie
Naissance
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Critique de cinéma, cinema owner,ingénieur chimiste, distributeur de cinémaVoir et modifier les données sur Wikidata
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Léonide Keigel est uningénieur chimiste franco-russe,exploitant etdistributeur de cinéma, né le àBatoumi (Géorgie) et mort le à Paris.

Il fut en1951 l'un des quatre fondateurs desCahiers du cinéma, avecJacques Doniol-Valcroze,Joseph-Marie Lo Duca etAndré Bazin, et occupa les fonctions de directeur-gérant de la revue jusqu'à sa mort en1957[1].

Biographie

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Né enRussie impériale au début duXXe siècle, Léonide Keigel y poursuit des études d'ingénieur chimiste, continuées enAllemagne, où il devient responsable d'une revue scientifique en1928[1].

Arrivant enFrance en1933 pour fuir lenazisme, et aidé par son beau-frère Jacques Mage[2] déjà installé en France, Keigel prend une première fois les rênes du circuit d'exploitation de salles de cinéma Cinéphone. Il reprend à nouveau ces fonctions, après la guerre et sa participation à laRésistance.

Comme responsable de la salleLe Broadway, 34avenue des Champs-Élysées, à Paris, Keigel montre lecinéma américain : des films deJohn Huston,Orson Welles,Elia Kazan,Preston Sturges,Nicholas Ray,Alfred Hitchcock. Comme producteur etdistributeur au sein de Cinéphone, il travaille avecLuis Buñuel,Raymond Queneau,René Clément[1].

C'est à cette époque qu'il accueille dans ses salles le ciné-club Objectif 49 (présidé parJean Cocteau), rencontrant le milieu des jeunes cinéphiles etcritiques de cinéma parisiens (André Bazin,Pierre Kast,Alexandre Astruc,Claude Mauriac,Jacques Doniol-Valcroze)[3]. En novembre1950, observant les difficultés du jeune Doniol-Valcroze à créer une nouvelle revue pour succéder àLa Revue du cinéma deJean George Auriol (disparue en), Keigel apporte son aide financière et logistique. Bientôt aidés par Bazin etJoseph-Marie Lo Duca, Keigel et Doniol créent lesCahiers du cinéma, dont le premier numéro est publié en avril1951[1].

Keigel prend le titre de directeur-gérant de la revue, et maintient son équilibre financier durant les premières années, et la lente augmentation de sa diffusion (6 000 ex./mois à la fin desannées 1950)[4].

Il meurt en1957, à Paris, des suites d'une longue maladie[1].

Famille

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Léonide Keigel était le beau-père du réalisateurLéonard Keigel[5].

Notes et références

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  1. abcd eteJacquesDoniol-Valcroze, « Léonide Keigel »,Cahiers du cinéma,no 74,‎,p. 1.
  2. « Jacques Mage » (présentation), surl'Internet Movie Database.
  3. Antoinede Baecque,La Cinéphilie : Invention d'un regard, histoire d'une culture : 1944–1968, Paris,Fayard,, 404 p.(ISBN 2-213-61507-1).
  4. Antoinede Baecque,Cahiers du cinéma, Histoire d'une revue : À l'assaut du cinéma : 1951–1959,t. 1, Paris, Cahiers du cinéma,, 316 p.(ISBN 2-86642-107-8).
  5. The Wild Bunch, juin 2012, n° 3, entretien avecJean-Charles Tacchella.

Article connexe

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