Pour les articles homonymes, voirZeller.
Cet article est uneébauche concernant l’Armée française et un militairefrançais.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | |
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Activité | |
Conjoint | Geneviève Madelin(d) ![]() |
Enfants | |
Parentèle | Amédée Madelin(d) (beau-père) Louis Madelin (beau-frère) René Madelin(d) (beau-frère) Léon Madelin(d) (beau-frère) ![]() |
Grade militaire | |
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Distinction | |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 13 YD 569)[1] ![]() |
Léon Paul Louis Zeller (né le àOberbruck et mort le) est un général de division français[2].
Léon Zeller voit le jour dans la haute vallée deDoller en amont deMasevaux, presque au pied duballon d'Alsace. Son père et ses oncles, à la suite de son grand-père, sont industriels dans les filatures et tissages de coton et exploitent de petites usines dans les villages de la vallée :Dolleren,Sewen, Oberbruck,Wegscheid,Kirchberg Langelfeld. À la suite de l'annexion allemande de l'Alsace-Lorraine en 1871, son père Victor Zeller opte pour son fils pour la nationalité française en 1872. Léon Zeller fait ses études en territoire français àBelfort à 30 km d'Oberbruck puis au collègeStanislas.
Reçu en 1887 à l'École polytechnique, il choisit l'artillerie. Il sert au4e régiment d'artillerie àBesançon sous les ordres ducolonel Langlois. En 1894 il épouse la sœur de l'historienLouis Madelin, Geneviève Madelin avec qui il aura onze enfants dont 3 feront carrière dans les armes :André,Henri et Paul. De 1898 à 1900 il est élève à l'École de guerre où il ale chef de bataillon Foch pour professeur d'histoire militaire, de stratégie et de tactique générale.
En 1903, il est officier d'ordonnance du général commandant l'artillerie du11e corps d'armée àVannes quand le lieutenant-colonel Foch prend le commandement du35e régiment d'artillerie. Léon Zeller séjourne ensuite àSoissons auprèsdu général de Castelnau qui commande une brigade.
À la veille de laPremière Guerre mondiale, il est chef d'état-major à la43e division nouvellement créée sous les ordres dugénéral Lanquetot. Il sert à l'état-major de ladeuxième armée de à, successivement sous les ordres du général de Castelnau, du généralPétain et du généralNivelle. Il a ensuite divers postes dont le commandement d'un régiment.
En, il rejoint le3e bureau duGQG àCompiègne pour remplacer le colonel Renouard .Pétain lui demande de planifier trois opérations pour montrer que l'armée française est capable d'offensive après l'échec de l'offensive Nivelle et lesmutineries de 1917 :le bois de Houthulst en Belgique,la reprise de la rive gauche de Verdun etla Malmaison. Il quitte le GQG en septembre pour prendre le commandement de l'artillerie du8e corps.
Après la guerre, il est nommé général et termine sa carrière à la tête de la14e division d'infanterie àMulhouse. Mis à la retraite en 1930, il s'installe àColmar et séjourne en été dans la maison familiale d'Oberbruck dont il a hérité.
La publication posthume des mémoires controversées dumaréchal Joffre en 1932 le décide à écrire ses souvenirs sur les généraux Foch, Pétain, de Castelnau et Joffre. Bien que ses écrits ne soient ni hagiographiques, ni polémiques, Léon Zeller conseille à ses enfants d'attendre une cinquantaine d'années avant de les publier.
Les Allemands l'expulsent d'Alsace en. Réfugié à Lyon, il se rend une dernière fois auprès du maréchal Pétain pour lui expliquer la situation de l'Alsace complètement occupée par les Allemands. Après avoir soutenu laRésistance, il retourne chez lui à Oberbruck tout juste libéré pendant l'hiver 1944-1945.