Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

L'Union (Italie)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisL'Unione)
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirL'Union.

L'Union
(it)L’Unione
Image illustrative de l’article L'Union (Italie)
Logotype officiel.
Présentation
Chef de fileRomano Prodi
Fondation
Disparition
SiègePiazza dei Santi Apostoli
Rome (Italie)
MembresDémocrates de gauche
La Marguerite
Parti social-démocrate italien
Fédération des Verts
Italie des valeurs
Rose au poing
Parti des communistes italiens
Parti de la refondation communiste
UDEUR
Parti populaire sud-tyrolien
PositionnementCentre gauche
CouleursOrange,vert
Site webwww.unioneweb.itVoir et modifier les données sur Wikidata

L’Union (enitalien :L’Unione) était unecoalition politique degauche etcentre gauche fondée en2004 parRomano Prodi et dissoute en2008.

Historique

[modifier |modifier le code]

De la GAD à L'Union

[modifier |modifier le code]

Le, la coalition deL'Olivier, qui réunit lesDémocrates de gauche (DS) etLa Marguerite (DL), lesSocialistes démocrates italiens (SDI), l'Italie des valeurs (IDV), laFédération des Verts (FDV), leParti de la refondation communiste (PRC), leParti des communistes italiens (PDCI) et leMouvement des républicains européens (MRE) décident de constituer unecoalition politique en vue desélections générales du printemps 2006, qui prend le nom de « Grande Alliance démocratique » (Grande Alleanza Democratica,GAD).

Finalement, les partis et alliances fondateurs choisissent, le, de baptiser la coalition « L'Union » (L’Unione). Une élection primaire ouverte permettra de désigner le chef de file pour2006.

Toutefois, avant cette échéance, L'Union doit faire face aux élections régionales d'. Le scrutin marque une immense victoire pour lecentre gauche, qui remporte treize Régions sur quinze mises en jeu. Non seulement l'alliance récupère quatre territoires perdus en2000, à savoir laLigurie, leLatium, lesAbruzzes et laCalabre, mais conquiert également lePiémont et lesPouilles.

Lors des primaires, qui se tiennent le,Romano Prodi, ancienprésident du Conseil des ministres puisprésident de la Commission européenne, soutenu par L'Olivier, les SDI et le PDCI, s'impose dès le premier tour avec 74 % des suffrages exprimés contreFausto Bertinotti, du PRC.

Législatives compliquées de 2006

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Élections générales italiennes de 2006.
En campagne àBologne.

Longtemps en tête dans les sondages face à laMaison des libertés (CDL) deSilvio Berlusconi, L'Union est peu à peu rattrapée par ce dernier au fur et à mesure de la campagne.

Lors desélections générales des 9 et 10 avril 2006, lecentre gauche remporte 49,81 % des suffrages exprimés à laChambre des députés, ce qui lui donne 348 sièges sur 630 en vertu de laloi électorale, contre 49,74 % à la CDL.

AuSénat de la République, la situation est bien plus complexe puisque L'Union, avec 48,9 %, contre 50,2 % à l'alliance de Berlusconi, obtient une ultra-courte majorité de 158 élus sur 315. La victoire est due à l'alliance avec leParti populaire sud-tyrolien (SVP) et au bon score chez les expatriés.

Lors de l'ouverture de la législature, le28 avril,Fausto Bertinotti, du PRC, est élu à la présidence de la chambre basse, tandis queFranco Marini, de DL-L'Olivier, devient président de la chambre haute. Le10 mai suivant, L'Union fait élire l'un des siens, le sénateur à vieGiorgio Napolitano, des DS, commeprésident de la République italienne.

Ce dernier nommeRomano Prodi formateur du gouvernement le16 mai. Dès le lendemain, Prodi présente sonéquipe de vingt-six ministres, dont un indépendant. L'Olivier y est la force la plus représentée, avec dix-huit ministres, dont les deux vice-présidents du Conseil. L'exécutif remporte, le19 mai, le vote de confiance au Sénat, par 165 voix contre 155, avec l'appui des sénateurs à vie, et à la Chambre quatre jours plus tard, par 344 voix contre 268.

Le, le gouvernement est cependant mis en minorité lors d'un vote des sénateurs sur la politique étrangère, la résolution de L'Union ne recueillant en effet que 158 voix, là où 160 étaient nécessaires. Le président du Conseil remet alors sa démission au chef de l'État, qui la refuse finalement et le contraint à se soumettre à un vote de confiance. Le28 février, la chambre haute confirme le gouvernement, par 162 voix contre 157, la chambre basse l'imitant par 342 suffrages contre 253 deux jours plus tard.

Chute du gouvernement

[modifier |modifier le code]

Alors que la stabilité du gouvernement est toujours précaire, l'UDEUR annonce sa sortie de l'exécutif en, après la démission du ministre de la Justice et secrétaire du parti,Clemente Mastella, puis son passage dans l'opposition. Étant donné la fragilité de la majorité sénatoriale, le seul retrait des trois sénateurs de cette formation suffit à mettre Prodi en minorité. Ce dernier décide alors de se soumettre à un nouveau vote de confiance.

Après une victoire facile à laChambre des députés le23 janvier, par 326 votes favorables contre 275, legouvernement Prodi II est, logiquement, défait auSénat de la République, par 161 voix contre et 156 voix pour. Immédiatement,Romano Prodi démissionne et le président de la République charge, le30 janvier, le président du Sénat,Franco Marini, d'explorer les possibilités de former un gouvernement afin de réviser laloi électorale.

Fin de L'Union

[modifier |modifier le code]

Ce dernier échoue dans sa mission et Napolitano doit prononcer, le6 février, la dissolution duParlement. Deux jours plus tard, le nouveauParti démocrate (PD), qui remplace la coalition deL'Olivier, l'IDV, le PRC, le PDCI, la FDV et laGauche démocrate (SD, dissidence desDémocrates de gauche) se retrouvent afin de définir une stratégie.

Walter Veltroni, secrétaire du PD, explique alors que son parti ayant une « vocation majoritaire », il ne s'associera qu'avec les forces partageant son programme. Cette déclaration scelle alors l'éclatement de L'Union entre son aile réformiste, constituée du PD et de l'IDV, et son aile radicale, formée du PRC, du PDCI, de la FDV et la SD, qui décident de s'associer dansLa Gauche - l'Arc-en-ciel (La sinistra-L'arcobaleno, SA).

Forces membres

[modifier |modifier le code]

Fondatrices

[modifier |modifier le code]

Adhésion plus tardive

[modifier |modifier le code]

Alliés électoraux d'avril 2006

[modifier |modifier le code]

Primaires de 2005

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Annexes

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Communisme
Socialisme
Écologisme
Social-libéralisme
Christianisme social
Démocratie chrétienne
Libéral-conservatisme
National-conservatisme
Fascisme
Coalitions
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=L%27Union_(Italie)&oldid=223361664 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp