Ascension droite | 19h 45m 25,4746s[1] |
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Déclinaison | +41° 05′ 33,882″[1] |
Constellation | Cygne |
Magnitude apparente | 14,87 |
Localisation dans la constellation :Cygne | |
Type spectral | sdB |
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Mouvement propre | μα = +7,185 mas/a[1] μδ = −3,134 mas/a[1] |
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Parallaxe | 0,785 0 ± 0,031 4 mas[1] |
Distance | 1 273,89 ± 50,96 pc (∼4 150 al)[1] |
Rayon | 0,2 R☉ |
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Désignations
Kepler-70, également désignéeKOI-55 etKIC 5807616, est uneétoile de laconstellationboréale duCygne. Demagnitude apparente atteignant 14,87 dans lespectre visible[2], elle n'est pas observable à l’œil nu. Elle est située à une distance approximative de ∼ 4 150 a.l. (∼ 1 270 pc) de la Terre[1].
Elle pourrait héberger unsystème planétaire dont les deuxplanètes seraientKepler-70 b etKepler-70 c. Cependant, des études parues en 2015[3] puis 2019[4] suggèrent que les signaux observés seraient dus à des pulsations stellaires, et non à la présence de planètes qui orbiteraient Kepler-70.
Kepler-70 est classée comme unesous-naine bleu-blanc (type spectral sdB, aussi noté BVI). D'après nos théories actuelles, elle est passée par le stade degéante rouge il y a environ 18,4 millions d'années. Aujourd'hui, ellefusionne l'hélium de sonnoyau. Une fois à court d'hélium, elle se contractera pour former unenaine blanche. Elle a un faible rayon d'environ 0,2 fois celui du Soleil ; les naines blanches sont généralement beaucoup plus petites[5], de taille comparable à celle de la Terre (~ un centième du Soleil).
Le,S. Charpinetet al. ont annoncé la découverte de deuxplanètes avec une période de révolution très courte[6]. Leurdétection a été déterminée par la lumière qu'elles réfléchissent de l'étoile, ce qui induit une variation de la luminosité apparente de cette dernière. Cette variation est donc provoquée par les planètes elles-mêmes et non par une variation demagnitude apparente causée par lestransits.
Les mesures tendaient à indiquer la présence d'un autre objet entre les deux, qui restait à confirmer.
Si elles existent bien, les deux planètes ont alors unerésonance orbitale 7:10. Elles s'approchent plus près l'une de l'autre que dans aucun autresystème planétaire connu. Ces deux planètes auraient très probablement survécu à la phase degéante rouge de l'étoile, au cours de laquelle elles auraient été plongées dans les couches extérieures de l'étoile. Les objets subsistants ne seraient que lesnoyaux denses de géantes gazeuses évaporées[7], desplanètes chthoniennes.
Cependant, un article de J. Krzesinski publié en 2015 a suggéré que le signal qui avait été détecté était non pas dû à la réflexion de la lumière de l'étoile par des exoplanètes, mais à des pulsations stellaires[3]. Une autre étude de A. Blokesz, J. Krzesinski et L. Kedziora-Chudczeret parue en 2019 confirme que les modes de pulsation stellaires sont effectivement l'explication la plus probable des signaux détectés en 2011, et que les deux exoplanètes qui avaient alors été proposées n'existent en réalité probablement pas[4].
Planète | Masse | Demi-grand axe (ua) | Période orbitale (jours) | Excentricité | Inclinaison | Rayon |
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b | 0,440 M🜨 | 0,006 0 | 0,240 1 | 0,759 R🜨 | ||
KOI-55.03 (non confirmée) | 0,222 M🜨 | 0,006 5 | ? | 0,605 R🜨 | ||
c | 0,655 M🜨 | 0,007 6 | 0,342 89 | 0,867 R🜨 |