Justin Clinchant | ||
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Naissance | Thiaucourt (Meurthe et Moselle) | |
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Décès | (à 60 ans) Paris | |
Origine | Français | |
Allégeance | ![]() ![]() ![]() ![]() | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1841 – 1881 | |
Commandement | 1er Corps d'Armée 6e Corps d'Armée | |
Conflits | Campagne d'Italie Expédition du Mexique Guerre franco-allemande de 1870 Campagne de 1871 à l'intérieur | |
Faits d'armes | Bataille de Solférino Bataille de Villersexel Bataille d'Héricourt Semaine sanglante | |
Distinctions | Légion d'honneur | |
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Justin Clinchant (1820-1881) est ungénéralfrançais dusecond Empire, principal adjoint dugénéral Bourbaki pendant laguerre franco-prussienne de 1870-1871.
Clinchant, formé à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, fut intégré en 1841 dans unrégiment d'infanterie avec le grade desous-lieutenant. Promucommandant en 1855, puislieutenant-colonel à l'issue de labataille de Solférino, il commande lebataillon de chasseurs à pied de la Garde impériale en 1856 etcolonel (1862), il se distingua dans lacampagne du Mexique et en 1866 commandait unebrigade àParis.
Au début de laguerre franco-allemande, il commande une brigade du3e corps de l'armée du Rhin. Il prend part auxcombats de Metz. Il est ensuite fait prisonnier et conduit àMayence dont il s'évade début décembre, rejoignant laHollande puis laLoire. Il est le seul des généraux capturés àMetz et àSedan à s'être évadé[1]. Il se met alors à la disposition dugouvernement de la Défense nationale. Dans le cadre de la levée de l'Armée de l'Est,Bourbaki lui confie le commandement du20e corps d'armée, avec rang degénéral de division. Il prend part à labataille de Villersexel (9-) et à la sanglantebataille d'Héricourt (15-).
L'armée de Bourbaki ayant échoué à reprendreBelfort, elle se replie, épuisée et démoralisée, versBesançon puis lafrontière suisse, poursuivie désormais par un ennemi bien supérieur en nombre et en matériel. À Besançon, Bourbaki abandonne la suite des opérations à Clinchant et tente de se suicider le 26 janvier. Clinchant négocie avec le généralHerzog l'asile pour ses soldats enSuisse. Les deux généraux signent laconvention des Verrières, permettant à l'armée française de passer chez les Helvètes à condition de déposer les armes au passage de la frontière ().
De retour àVersailles en avril, Clinchant reçoit le commandement du5e corps d'armée chargé de réprimer laCommune de Paris[2], durant la "Semaine Sanglante" du 21 au 28 Mai 1871, sous le commandement duMaréchalMac Mahon.
En 1880, il est nommégouverneur militaire de Paris, poste qu'il conserve jusqu'à sa mort l'année suivante. Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise (49e division)[3],[4].