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Joseph Folliet

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Pour les articles homonymes, voirFolliet.

Joseph Folliet
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joseph Louis FollietVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Frère GenièvreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Conflit
Distinction

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Joseph Folliet, aussi connu sous le pseudonyme deFrère Genièvre[1], né le àLyon et mort le àLimonest[2], est un prêtre, militant catholique, sociologue et écrivain français, cofondateur desCompagnons de Saint François et fondateur deLa Vie catholique illustrée.

Biographie

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Joseph Folliet est né en 1903, dans le quartier de la Croix-Rousse, àLyon. Il est l’unique enfant d’une famille de la petite bourgeoisie, foncièrement catholique. Il effectue ses études àSainte-Marie Lyon (les Maristes). Son père,canut devenu fabricant de soierie, aimerait voir son fils lui succéder. À 20 ans, Joseph est reçu premier à l'École de tissage.

Il rencontreMarius Gonin, fondateur de laChronique sociale de France et l'un des promoteurs desSemaines sociales de France, qui l'initie à l'apostolat et à l’action sociale. La politique l'attire également : Folliet adhère à laLigue de la jeune République du démocrate-chrétienMarc Sangnier. Il y noue de fortes amitiés et y fait ses premiers pas dejournaliste. Il fréquente le pèreLaurent Remillieux, prêtre lyonnais dont les expériences liturgiques et communautaires préparent leIIe concile œcuménique du Vatican.

Lors d'un voyage àAssise, Folliet découvre le message franciscain et fonde en 1927 LesCompagnons de Saint François, mouvement de jeunesse œuvrant pour la paix et l’amitié entre les peuples, dans la ligne deSangnier. Il y révèle ses qualités d’animateur et de chansonnier, qu’il met au service des mouvements de jeunesse catholiques naissants, laJeunesse ouvrière chrétienne (JOC), laJeunesse étudiante chrétienne (JEC) et laJeunesse agricole chrétienne (JAC). Il livre son expérience de la route et du plein air dans un maître livre,La Spiritualité de la Route, qui rencontre un large public.

Folliet souhaite devenir prêtre, maisMgr Verdier, supérieur du séminaire de l'Institut catholique, le persuade qu’il rendra de meilleurs services dans la vie laïque. Folliet effectue alors son service militaire en Tunisie, où il se sensibilise aux questions posées par lacolonisation, auxquelles il consacrera deux thèses de doctorat.

Ce chrétien engagé, qui hésite entre plusieurs voies, entre en journalisme à l’appel du dominicainBernadot, fondateur de l’hebdomadaireSept. Il rédige la plupart des éditoriaux de cet organe de presse qui donne un point de vue chrétien sur l'actualité et tente de dissocier le catholicisme duconservatisme et dunationalisme, s'attirant les foudres des droites et de l'Action française. À la disparition du titre, il devient rédacteur en chef de l'hebdomadaireTemps Présent, carrefour de l'intelligentsia catholique. Il y collabore avecFrançois Mauriac,Stanislas Fumet etJacques Maritain. En 1938, il renonce à une carrière parisienne pour prendre la succession deMarius Gonin, récemment disparu, comme directeur de laChronique sociale de France. Il modernise la revue de la vieille maison lyonnaise, qui devient sous sa direction un organe de résistance spirituelle aux thèses racistes et antisémites propagées par les puissances fascistes.

Vient la guerre. Fait prisonnier en 1940, Folliet est libéré deux ans plus tard pour raisons de santé. Il rejoint alors la Résistance, participant à la diffusion deTémoignage chrétien et s'engageant dans le réseau Mitterrand des prisonniers de guerre.

À la libération, il fonde l'hebdomadaireLa Vie catholique illustrée avec Georges Hourdin et coopère activement à la naissance du mouvementPax Christi dont il sera vice-président. Pendant laguerre d'Algérie, il milite pour le respect de la personne humaine et dénonce la torture. En 1962, il est nommé expert auprès duIIe concile œcuménique du Vatican. En 1968, il peut enfin réaliser son souhait de devenirprêtre et reçoit l'ordination sacerdotale des mains deMgrAlfred Ancel, supérieur de l'Institut du Prado auquel il appartiendra jusqu'à la fin de sa vie.

Sociologue, essayiste, poète, parolier[3], Folliet est l'auteur de 65 ouvrages dont son autobiographieLe Ferme propos, publiée en 1958.

Une citation qui l'a rendu célèbre est sa phrase : "Bienheureux celui qui sait rire de lui-même, il n'a pas fini de s'amuser." (On trouve aussi très souvent la formulation: "Heureux celui qui a appris à rire de lui-même, il n'a pas fini de s'amuser".)

Sélection de son œuvre

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  • Le Droit de colonisation : étude de morale sociale et internationale, Lyon, G. Neveu, 1932.
  • Le Travail forcé aux colonies, Paris, Éditions du Cerf, 1934.
  • Le Mystère de Saint François et de son compagnon : drame chrétien et moderne, Paris, Spes, 1934.
  • La Spiritualité de la route, Paris, Bloud et Gay, 192p, 1936 (réédité en 1942, 1947).
  • Morale sociale, Paris, Bloud et Gay, 1937.
  • Au jardin de chez nous avecCésar Geoffray[4], publié dansJeunesse !... Recueil des chants de l'A.C.J.F, Folliet Joseph, 1937
  • Hymne à la joie, Nevers : les Moissonneurs nivernais, 1943[5], version des paroles connue desscouts[6]
  • Les chants du soleil noir : poèmes de guerre et de captivité, Paris, Éditions du temps présent, 1945.
  • Les Chrétiens au carrefour, Lyon, La Chronique sociale, 1947.
  • Les Chrétiens au carrefour, tome 2,Présence de l'Église, Lyon, La Chronique sociale, 1949.
  • L’Avènement de Prométhée : essai de sociologie de notre temps, Lyon, La Chronique sociale, 1950.
  • La Joyeuse Philosophie des gones, Lyon, La Chronique sociale, 1954 (réédition en 1998)
  • Guerre et Paix en Algérie : réflexions d'un homme libre, Lyon, La Chronique sociale, 1958.
  • Le Ferme Propos : Ad usum privatum pro amicis meis, Lyon, La Chronique sociale, 1958.
  • Le père Rémillieux, curé de Notre-Dame Saint-Alban le petit prêtre qui avait vaincu l'argent, 1962,prix Juteau-Duvigneaux de l’Académie française en 1963.
  • Adam et Ève : humanisme et sexualité, Lyon, La Chronique sociale, 1965.
  • Invitation à la Joie, Paris, Le Centurion, 1968.
  • Les Chrétiens au carrefour, tome 3,Le temps de l'angoisse et de la recherche, Lyon, La Chronique sociale, 1971.
  • Le Soleil du soir : vieillir en beauté, Paris, Le Centurion, 1972.

Notes et références

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  1. [1] Source BnF
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. « Encyclopédisque - Disque : Hommage à Joseph Folliet », surwww.encyclopedisque.fr(consulté le)
  4. fenicnarfabc fenicnarfabc, « "Il y a des roses blanches" - Lucienne Vernay - 1958 »,(consulté le)
  5. JosephFolliet,Hymne à la joie. Paroles de Joseph Folliet. Musique adaptée [à 2 v. sans acc], les Moissonneurs nivernais,(lire en ligne)
  6. « Hymne à la joie - chant », surwww.toujourspret.com(consulté le)

Annexes

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Études universitaires et témoignages

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  • Jean Barbier,Joseph Folliet : 1903-1972, Paris, Éditions SOS, 1982.
  • Antoine Deléry,Joseph Folliet (1903-1972). Parcours d’un militant catholique, Paris, Éditions du Cerf, 484 p., 2005.
  • André Soutenon,Agir avec Joseph Folliet, Lyon, La Chronique sociale, 122 p., 2004.
  • Pierre Tillet,Joseph Folliet notre ami : compagnon de Saint-François 1927, successeur de Marius Gonin à la Chronique sociale de France 1937, prêtre du Prado, Lyon, La Chronique sociale, 1973.
  • Jean-François Duchamp, Folliet Joseph (1903-1972), in Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie (4, avenue Adolphe Max, 69005 Lyon), 2017 ,p. 525-529(ISBN 978-2-9559433-0-4).

Articles connexes

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Liens externes

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