Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

John le Carré

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCarré (homonymie).

John le Carré
John le Carré en 2008.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
Royal Cornwall Hospital(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
David John Moore CornwellVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
John le CarréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domicile
Formation
Université de Berne(-)
Lincoln College
Sherborne School
St Andrew's School, Pangbourne(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir deVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Olive Moore Cornwell(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Rupert Cornwell(en)
Charlotte Cornwell(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Ann Sharp(d)(de à)
Valerie Eustace(d)(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Armes
Conflit
Genres artistiques
Fiction de détective, fiction d'espionnage(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Site web
Distinctions
Archives conservées par
Bibliothèque de l'université de Leeds(d) (Elliott Collection MS Le Carre)
Bibliothèque Bodléienne (CMD ID 6514)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de John le Carré
Signature

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

David John Moore Cornwell,ditJohn le Carré, est un romancierbritannique, né le àPoole et mort le àTruro enCornouailles.

Durant les années 1950 et 1960, Cornwell a travaillé pour leMI5 et leMI6 et a commencé à écrire des romans sous le pseudonyme de « John le Carré ». Son troisième roman,L'Espion qui venait du froid (1963), est devenu unbest-seller international et demeure l'une de ses œuvres les plus connues.

Il prend la nationalité irlandaise peu avant sa mort.

Biographie

[modifier |modifier le code]

John le Carré dit qu'il n'a pas connu sa mère, qui l'a abandonné quand il avait 5 ans, jusqu'à ce qu’il la retrouve à 21 ans. Sa relation avec un père tyrannique dont il fera le portrait dansUn pur espion (1986) a été difficile. L'homme, qui avait été emprisonné pour fraude à l'assurance, avait été un associé desjumeaux Kray (faisant partie des criminels les plus en vue à Londres dans les années 1950-1960) et était continuellement endetté. Son père l'envoya dans des écoles privées pour le sortir de ce milieu[1].

Il quitte son foyer pour suivre des cours à la Sherborne School avant d'aller étudier l'allemand et le français à l'université de Berne enSuisse[2] de 1948 à 1949. Il rejoint ensuite l'université d'Oxford auRoyaume-Uni avant d'enseigner quelque temps aucollège d'Eton puis de rejoindre leForeign Office pendant cinq ans[3]. Il est recruté par leSecret Intelligence Service alors qu'il est en poste àHambourg[4]. C'est en service actif qu'il écrit son premier roman (L'Appel du mort) en 1961. Sa carrière au sein du service de renseignement britannique prend fin après que sa couverture a été compromise par un membre duMI5,Kim Philby, agent double au service duKGB.

John le Carré est l'auteur de nombreuxromans d'espionnage se déroulant dans le contexte de laguerre froide, en particulier ceux mettant en scèneGeorge Smiley dans la « Trilogie de Karla » (La Taupe,Comme un collégien,Les Gens de Smiley) et dans d'autres romans. Son œuvre est à l'opposé de la mythologie de l'espion à laJames Bond : ses héros sont bien plus complexes et beaucoup plus discrets. La structure de ses romans est très élaborée et l'action n'y tient qu'une place réduite. Le Carré a cherché, après la fin de la guerre froide, à élargir son inspiration vers des sujets plus contemporains.

En, il publie un nouveau roman,L'Héritage des espions[5]. Cet ouvrage, suite deL’Espion qui venait du froid, revient sur l'opération « Windfall » : au moment où ses personnages Smiley et Guillam coulent une retraite tranquille, elle les rattrape ; car si « Windfall » a été pour l’Occident « une manne de renseignements en or », elle s’est aussi soldée par de lourds « dommages collatéraux »[6]

Peu de temps avant sa mort, David John Moore Cornwell (John le Carré) prend la nationalité irlandaise[7],[8] pour parer à l'incertitude que constituait selon lui leBrexit, mais aussi par désillusion face à ses concitoyens ayant préféré faire ce choix[9].

John le Carré meurt des suites d’unepneumonie au Royal Cornwall Hospital[10] àTruro dans les Cornouailles, le, à l’âge de89 ans[11].

En 2023 sortThe Pigeon Tunnel, un documentaire d'Errol Morris retraçant la vie et la carrière de John le Carré.

Famille

[modifier |modifier le code]

Son fils Nicholas Cornwell est unécrivain descience-fiction et defantasy, connu sous le pseudonyme deNick Harkaway.

Hommages

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Positions politiques

[modifier |modifier le code]

En,The Times publie un article de John le Carré, intitulé « Les États-Unis sont devenus fous », qui condamne la guerre à venir en Irak. L'écrivain juge ainsi que« la manière dontBush et sa junte ont réussi à dévier la colère de l'Amérique, deBen Laden àSaddam Hussein, est l'un des meilleurs tours de passe-passe de relations publiques de l'histoire. »

En 2006, il contribue avec un article à un volume d'essais politiques intituléPas une mort de plus. Le livre est très critique envers laguerre d'Irak. Il reviendra par la suite sur le rôle des services secrets américains et britanniques dans le déclenchement de cette guerre.

Depuis la fin de laguerre froide, John le Carré s'est exprimé à plusieurs reprises de manière critique envers l'OTAN :

« Et il faudrait surtout se débarrasser de ce dinosaure qu'est l'OTAN. Cessons de nous croire, nous, Européens, en opposition avec la Russie, et rapprochons-nous d'elle. »

Il condamne de manière générale l'inféodation duRoyaume-Uni aux États-Unis :« … Notre politique étrangère se décide à Washington. Et il n’y a rien de plus triste. Il faut parvenir à nous détacher enfin de cette emprise[1]. »

Éditeurs

[modifier |modifier le code]

En 2009, John le Carré quitte Hodder & Stoughton, son éditeur anglais depuis trente-huit ans, pour legroupe Penguin et Viking Press[14].

Œuvres

[modifier |modifier le code]

Romans

[modifier |modifier le code]
Couverture de l'édition italienne deLa Maison Russie, Mondadori, 1989.

Théâtre

[modifier |modifier le code]

Essai et mémoires

[modifier |modifier le code]

Adaptations

[modifier |modifier le code]

Cinéma

[modifier |modifier le code]

Télévision

[modifier |modifier le code]

Deux des romans de la « Trilogie de Karla »,La Taupe etLes Gens de Smiley, ont été adaptés par laBBC enséries télévisées. Le rôle de Smiley est tenu parAlec Guinness.

Deux récentes adaptations enmini-série ont été diffusées à la télévision surBBC One :

Références

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« John le Carré : "L’âme d’une nation se révèle dans ses services secrets" », entretien,nouvelobs.com, 19 octobre 2013.
  2. Philippe Broussard, « Partition pour un thriller »,Vanity Fair n° 39, septembre 2016, pages 132-139.
  3. John le Carré,The Spy Who Came in from the Cold,p. 3(ISBN 978-0-340-99374-3).
  4. « Les secrets dévoilés de John le Carré maître du roman d'espionnage »,L'Express,.
  5. « Roman noir et noirceur du roman : nos idées (lumineuses) de lecture »,Le Monde, 5 avril 2018.
  6. Nathalie Crom, « “L’Héritage des espions”, le testament de John le Carré », surTélérama,(consulté le).
  7. (en) O'Toole, « John le Carré ‘died an Irishman’ after », suririshtimes.com,.
  8. (en) Barry Roche, « John le Carré pondered move to Ireland, says friend John Banville », suririshtimes.com,.
  9. « Pour fuir le Brexit, John Le Carré avait pris la nationalité irlandaise avant sa mort », surlefigaro.fr(consulté le).
  10. (en) « John le Carré, author of Tinker Tailor Soldier Spy, dies aged 89 », surtheguardian.com,The Guardian,(consulté le).
  11. Franck Nouchi, « Le maître du roman d’espionnage John le Carré est mort à l’âge de 89 ans », surlemonde.fr,Le Monde,(consulté le).
  12. Palmarès sur le site officiel
  13. (en) « Bern University honours John le Carré », surswissinfo.ch,.
  14. « John le Carré defects to world’s paperback superpower », dansThe Times, 28 octobre 2009
  15. Elizabeth A.Harris, « John le Carré Fans Are Getting One More Novel »,The New York Times,‎(lire en ligne)

Annexes

[modifier |modifier le code]

Article connexe

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Lauréats duprix Edgar-Allan-Poe du meilleur roman
1954-1980
1980-2010
2011- aujourd’hui
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=John_le_Carré&oldid=221681520 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp