On lui doit également[1] le symbole de l'infini (∞) que l'on utilise de nos jours, ainsi que l'infinitésimal dont il s'est servi dans des calculs d'aire.
Il résolut leproblème de la voûte quarrable (1692), posé parVincenzo Viviani :trouver une fenêtre dans une voûte hémisphérique de sorte que le reste de la voûte soit quarrable, c'est-à-dire dont l'aire puisse s'écrire c², où c est un nombre constructible à la règle et au compas.
Wallis est l'auteur du premier traité dephonétique de la langue anglaise, en introduction à saGrammatica Linguae Anglicanae. Il est également connu comme précurseur de l’éducation des sourds-muets. Il a exposé sa pratique dans deux lettres, éditées plusieurs fois outre-Manche. Ses travaux ont influencé l'abbéCharles-Michel de L'Épée, qui a adapté à la langue française sa méthode de démutisation des sourds-muets. Wallis a appliqué aussi la phonétique, dans une optique clinique, auxdyslalies fonctionnelles et à la correction des accents étrangers. Il a eu des échanges épistolaires postérieurs sur ces questions avec un autre précurseur en phonétique et orthophonie :Johann Conrad Amman.
Tractatus Prœmialis. De loquela, sive Literarum omnium Formatione & genuino Sono, Oxford, Leon Lichfield, 1653. (Traité préliminaire. De la parole ou de la formation de toutes les lettres et du son originel.
Grammatica Linguae Anglicanae, cui praefigitur de loquela sive de sonorum omnium loquelarum formatione tractatus grammatico physicus, Oxford, Leon Lichfield, 1653. (Grammaire de la langue anglaise, laquelle est précédée d'un traité physico-grammatical sur la parole ou la formation des sons.
La lettre du Dr John Wallis à Robert Boyle,Philosophical Transactions, 1670.
La lettre du Dr John Wallis à Mr Thomas Beverly,Philosophical Transactions, 1698.
Troisrééditions[Lesquels ?][pas clair] de la seule partie phonétique (1721, Königsberg, 1727 et 1740, Leiden), comportant en annexe le traité de Johann Conrad AmmanSurdus loquens, ont aussi été publiées.
Traduction française de la préface duDe Loquela de Johann Conrad Amman comportant ses échanges épistolaires avec John Wallis dans Deschamps, C. F., 1779,Cours élémentaire d'éducation des sourds et muets, Paris, Debure.[1]
Bébian, Roch Ambroise Auguste, 1817,Essai sur les sourds-muets et sur le langage naturel, Paris : J. G. Dentu. (Comporte la traduction française deLa lettre du Dr John Wallis à Mr Thomas Beverly).[2]
Bouillon, J.P., 1956,La phonétique de John Wallis – Traduction du « De Loquela » et commentaires, Paris, Atelier de typographie de l’Institution nationale des sourds-muets.