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Formation | Université Northwestern Birmingham–Southern College(en) Garrett–Evangelical Theological Seminary(en) ![]() |
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John Gordon Melton (né le) est un chercheur américain en études religieuses qui a fondé l’Institute for the Study of American Religion et qui est actuellement le spécialiste des religions et des nouveaux mouvements religieux à la section des études religieuses de l’Université de Californie à Santa Barbara.Il est l’auteur de plus de 25 ouvrages, dont plusieurs encyclopédies sur la religion en Amérique et lesnouveaux mouvements religieux.
Né àBirmingham enAlabama, il obtient en 1964 une licence au Birmingham Southern College et poursuit des études de théologie au Garrett-Evangelical Theological Seminary.
En 1968, il est pasteur de l’église Méthodiste unifiée. Il a exercé de 1974 à 1975 à Wyanet dans l’Illinois et de 1975 à 1980 à Evanston, dans l’Illinois. Il fut également membre de Spiritual Frontiers Fellowship.
Il reçut son doctorat de Northwestern University en histoire et littérature des religions en 1975. Sa thèse couvrait l’étude de plus de 800 groupes religieux existant aux États-Unis. Son système de classification a depuis été largement utilisé.
La plus grande partie de sa carrière religieuse a été consacrée à l’étude desgroupes religieux minoritaires.
SonEncyclopedia of American Religions (encyclopédie des religions américaines), publiée en 1978, est devenue une référence. Il a, entre autres publications, également écrit un « dictionnaire biographique des sectes et leaders de sectes américains », une « encyclopédie de l’occultisme et de la parapsychologie », un « almanach New Age ». Il écrit dans les magazines académiques « Syzygy » et « Nova Religio ».
John Gordon Melton est un critique du mouvement antisectes américain et de quelques associations chrétiennes qui luttent contre les sectes. Il a rejeté le concept delavage de cerveau et s’est opposé aux méthodes dudeprogramming. Sa critique se fonde sur les libertés individuelles garanties par laConstitution des États-Unis et sur le fait que les méthodes employées lui semblent improductives[1]. Il est suivi dans ses critiques par d’autres chercheurs et sociologues commeDavid G. Bromley,Eileen Barker,Stuart A. Wright,Susan J. Palmer,Anson Shupe,Massimo Introvigne.
Il s’est intéressé de près auNew Age et se passionne pour levampirisme et préside laTransylvanian Society of Dracula.
Certains autres chercheurs, commeStephen A. Kent etTheresa Krebs ont publié des articles qualifiant Melton d’apologiste des sectes[2].
Ses spéculations sur la possibilité que le leader du groupeAum Shinrikyō, jugé responsable de l’attentat au gaz sarin àTokyo, ne pouvait pas avoir produit le gaz nécessaire à l’attentat lui ont attiré de nombreuses critiques[3].