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Rédacteur à | Bulletin de la Société de Borda,Cahiers de civilisation médiévale(d),Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France(d),Aquitania,Bulletin monumental ![]() |
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Jean Cabanot, né le àMeilhan et mort le àDax[1], est un historien, archéologue, photographe, enseignant et prêtre catholique français. Il est spécialiste de l’art roman enGascogne.
Jean Cabanot naît en 1929 à Meilhan, dans lesLandes. Il fait sa scolarité primaire à l’école de la commune, puis étudie aupetit séminaire d’Aire-sur-l'Adour où il obtient son baccalauréat. C’est pendant sa scolarité au séminaire, sous l’influence de professeurs religieux, qu’il choisit d’embrasser une carrière ecclésiastique. Il enseigne au séminaire d’Aire, au collège Notre-Dame-du-Sacré-Cœur deDax, puis l’histoire religieuse augrand séminaire deBayonne[2].
Il effectue ensuite une licence delettres classiques à l’Institut catholique de Toulouse, en suivant en parallèle quelques cours à l’Université de Toulouse, notamment sur l’art roman. Il y rencontre Jean Durliat, historien de l’art spécialiste duMoyen Âge. Ce dernier lui propose un sujet dethèse sur la sculpture romane dans le Sud-Ouest de la France après une recherche préparatoire sur l’art roman enAragon. Il participe en 1964 à la session d’été duCentre d'études supérieures de civilisation médiévale (CESCM). Durliat lui offre également un poste de chercheur auCentre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1968. Cabanot quitte ce poste à cause de désaccords avec un historien de l’art et directeur de recherche au CNRS. Il reste néanmoins en relation avec de jeunes chercheurs sur la sculpture romane, dontMarcel Durliat,Robert Saint-Jean,Yves Esquieu,Marie-Thérèse Camus,André Mussat etLouis Grodecki[2].
Il organise plusieurs colloques : « Saint-Sever, millénaire del’abbaye » (1985), « L’église et la société dans lediocèse de Dax auxXIe et XIIe siècles » (2003) et « Abbaye de Saint-Sever, nouvelles approches documentaires, 988-1359 » (2008). Ils sont financés par la vente d’ouvrages destinés au grand public. Il fonde et dirige le Comité d’étude sur l’histoire et l’art de la Gascogne. En 2016, il lègue au CESCM ses collections, constituées d’environ 25 000 photographies. Il meurt en 2021[3].
IntituléeLes Premiers essais de sculpture romane dans le Sud-Ouest de la France et leur place dans l’art duXIe siècle, sa thèse est soutenue en 1983 à l’Université Toulouse Le Mirail et publiée en 1987 auxéditions Picard sous le titreLes débuts de la sculpture romane dans le Sud-Ouest de la France. En collaboration avec son ami le paléographe Georges Pon, il publie leLivre rouge – Cartulaire de la cathédrale de Dax (2004), puis lesChartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (2010). Il finance ces publications grâce au soutien de l'évêque de DaxPhilippe Breton, du président duconseil général des LandesHenri Emmanuelli et desarchives départementales des Landes dirigées parBernadette Suau. Il publie de nombreux articles dans des bulletins sur les églises anciennes de Gascogne et un livre destiné au grand public :Gascogne romane (1978)[4].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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