Pour les articles homonymes, voirGili.
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Jean Antoine Gili est unhistorienfrançais, En tant que critique cinématographique, il s'est spécialisé dans dans tous les aspects du cinéma italien. Il est né le àNice.
Agrégé d'histoire[1], Jean Antoine Gili collabore à plusieurs revues de cinéma à partir du milieu des années 1960 (Cinéma,La Revue du cinéma,Écran[2])... Spécialiste ducinéma italien, il écrit régulièrement pour la revuePositif (dont il rejoint la rédaction en 1983). À ce sujet,Ettore Scola, préfaçant son ouvrage consacré au cinéma italien, écrit :« Parmi les spécialistes étrangers du cinéma italien, Jean Gili est sûrement l'un des plus pointus, les mieux informés et les moins ennuyeux. » Il est vrai que le critique français s'est intéressé, sans préjugés, nia priori, à tous les aspects, périodes et évolutions du cinéma italien. Des ouvrages commeL'Italie de Mussolini et son cinéma (1985) ouLe Cinéma italien à l'ombre des faisceaux (1990) défont des idées superficielles émises à propos du cinéma italien. Il a enseigné à l'université de Nice, puis a soutenu sathèse d'État en 1990 sous la direction dePierre Milza à l'IEP de Paris[3]. Il estprofesseur émérite à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[4].
Il a créé lesRencontres du cinéma italien d'Annecy, avecJean-Pierre Jeancolas et Vincent Pinel, en 1984, avec l'Association française de recherche sur l'histoire du cinéma (AFRHC), qu'il a présidée de1996 à2001.
Il a présidé, de 2001 à 2005, la commission scientifique du Patrimoine cinématographique (CNC).
Il collabore à la revueJeune Cinéma depuis 2020.
Jean Gili a été particulièrement féroce dans sa critique duwestern spaghetti :« Le western italien n'est qu'un sous-produit frelaté dont le développement correspond aux seules ambitions mercantiles[5]. » Cependant, dans les années 1980 (1983), il fait amende honorable et déclare :
« Pour avoir revu récemment certains des premiers westerns de Leone, je dois dire que j’ai été impressionné par tout ce que je n’y avais pas vu à leur sortie. »