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Président Ligue nationale de rugby | |
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Adjoint au maire Toulouse | |
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Président Stade toulousain | |
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René Bouscatel, également appeléJean-René Bouscatel, né le àToulouse, est unavocat,homme politique et dirigeant derugby à XVfrançais. Il est président duStade toulousain de 1992 à 2017 et président de laLigue nationale de rugby de 2021 à 2025.
Né en 1946 d'une famille de cinq enfants, il est le fils d'un père ouvrier et d'une mère au foyer[1]. Il est joueur derugby à XV duStade toulousain, capitaine de l’équipe junior en 1967, exerçant la profession d'avocat. Il entre à la direction du club en 1987[1]. Il devient le président effectif en. Il réussit alors le tour de force de rééquilibrer la situation financière en l’espace de ses deux premières années de direction.
Il appartient au comité directeur de l'association desAmis du Stade, propriétaire dustade Ernest-Wallon, et préside la structure professionnelle du Stade toulousain.
En 2001, il devient adjoint au maire de ToulousePhilippe Douste-Blazy, chargé de la culture, et puis du nouveau maireJean-Luc Moudenc (2004-2008), alors responsable de l'urbanisme[2]. En, il lance le groupe « Toulouse Métropole », à la suite d'une scission d'avec le groupe d’opposition municipale « Toulouse pour tous » deJean-Luc Moudenc[3]. Il reste au conseil municipal deToulouse jusqu'en 2014[4].
En 2002, il passe du statut de dirigeant bénévole à président du directoire rémunéré par la SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle). La présidence du directoire étant incompatible avec sa profession d'avocat, René Bouscatel n'est alors plus inscrit aubarreau de Toulouse mais il reste associé majoritaire de son cabinet[5].
Il appartient au comité directeur de laLigue nationale de rugby (LNR) de 1997 à. En, Jean-René Bouscatel démissionne du comité directeur de la LNR, cette décision fait suite à la validation de la conventionFFR/Ligue nationale de rugby par l'assemblée générale alors qu'il était opposé à cette convention[6],[7]. En 2017, à la suite du conflit entre la LNR et lafédération française de rugby (FFR), il est désigné par la LNR dans la commission de rapprochement et de dialogue avec la FFR qui a pour objectif de trouver une sortie de crise. Il est accompagné par cinq autres présidents :Mourad Boudjellal (Toulon),Éric de Cromières (Clermont),Vincent Merling (La Rochelle),Pierre-Yves Revol (Castres) etAlain Tingaud (Agen)[8]. En juin, la FFR et la LNR trouvent un accord sur la mise à disposition des internationaux pour la saison suivante, une question qui empoisonnait leurs relations depuis plusieurs mois[9].
Il quitte la présidence du Stade toulousain le, remplacé parDidier Lacroix[10]. Le, il réintègre le comité directeur de laLigue nationale de rugby en qualité de personnalité qualifiée élue par les clubs professionnels[11],[12].
En, il porte un projet de reprise de l'AS Béziers Hérault, pensionnaire dePro D2, puis est nommé président du club par Pierre-Louis Angelotti, principal partenaire financier du projet[13]. Quelques jours plus tard, Pierre-Louis Angelotti renonce finalement à la reprise du club pour laisser la place à l'autre candidat à la reprise, des investisseurs émiriens représentés parChristophe Dominici[14].
Le, il annonce officiellement sa candidature pour la présidence de la Ligue nationale de rugby, dont l'élection est prévue le[15]. Son adversaire,Vincent Merling, ne parvient à être élu au sein du comité directeur, René Bouscatel est alors élu président avec 100 % des voix du comité directeur[16]. Candidat pour un mandat supplémentaire en 2025,Yann Roubert, président du LOU rugby, lui est préféré par les clubs professionnels. René Bouscatel se désiste finalement de la course à la présidence mais reste membre du comité directeur[17].
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