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Jean-Louis Gouraud, né le àParis, est unécrivain etéditeur français. Il est reconnu comme historien et encyclopédiste ducheval et de l’équitation. Il œuvre beaucoup pour la reconnaissance du cheval aussi bien dans le milieu littéraire que par des actions en faveur de la reconnaissance d'actions et de lieux équestres historiques.
Jean-Louis Gouraud est né àParis de parents d’originesangevine (sa mère est native deSaumur) et belge (son père est natif deLiège). Après des études primaires et secondaires entièrement réalisées auCollège Stanislas, un bac « philo », une année dePropédeutique, quelques cours auMusée des Arts et Traditions Populaires, et un Service Militaire au magazine des Forces Armées (1963), il entame une double carrière dans le journalisme militant (« Patrie & Progrès »), et classique (Die Welt,Le Figaro,L’Aurore,Combat) ainsi que dans l’édition (création en 1965 des Éditions Gouraud : un beau-livre sur leCrazy Horse Saloon, une collection d’Ultra-guides, le guide officiel des J.O. de Grenoble, etc.).
Jean-Louis Gouraud a créé trois collections spécialisées dont il continue à assurer la direction
Ainsi Jean-Louis Gouraud a-t-il donné naissance, comme éditeur, à une centaine d’ouvrages consacrés au cheval en vingt ans. Chiffre auquel il faut ajouter les ouvrages dont il est l’auteur (voir bibliographie ci-après).
Il est devenu en1968 responsable des pages culturelles, puis directeur de la rédaction, puis directeur de l’hebdomadaire panafricainJeune Afrique. Il est recruté en1975 par leMinistère de la Coopération pour étudier (et réaliser) le lancement en Afrique francophone de magazines, livres de poche, radios périphériques destinés principalement à la jeunesse. La structure créée pour la circonstance (Media international) se transforme petit à petit en société de conseil en communication, à laquelle de nombreux gouvernements africains et/ ou arabes (Algérie, Libye, Togo, Cameroun, Zaïre, etc.) font appel.
Depuis 2010, il collabore àLa Revue, magazine bimestriel francophone d'actualité.
En1986, il crée auxéditions Favre (Lausanne, Suisse) une première collection entièrement et exclusivement consacrée au cheval, à l’équitation et/ou à l’hippologie,Caracole. Puis, en l’an 2000, avec cette fois le soutien deBartabas (le fondateur deZingaro et de l’Académie du spectacle équestre), une deuxième collection, toujours chez Favre, mais réservée dans ce cas à des albums d’art consacrés à des peintres ou sculpteurs inspirés par le cheval (le premier volume, consacré au peintre russeSvertchkov, est paru sous l’intitulé « collection Zingaro », les suivants, sous l’intitulé « collection Grande Ecurie de Versailles »).
En 1990, il a réalisé un « raid » équestre de Paris à Moscou : 3 333 km couverts en 75 jours avec deux chevaux de racetrotteur français, Prince-de-la-Meuse et Robin. Parti le1er mai et arrivé sur la Place Rouge le, il a offert ses chevaux àGorbatchev et les a récupérés sousEltsine.
En suscitant la création de l’OMCB (Organisation Mondiale du Cheval Barbe) à l’issue d’un colloque international organisé à Alger en juin1987, il a favorisé la reconnaissance officielle dubarbe en France.Il a fait connaitre le chevalAkhal-Teke enFrance via la création de la première Association Française du Cheval Akhal-Teke –AFCAT – en1998, et la révélation de « l’affaire Gendjim », le cheval deFrançois Mitterrand.
Il voyagé à pied, à cheval, et en voiture dans toute l’Afrique du Nord, l’Afrique noire, la Sibérie (Altaï, Baïkal), l'Asie Centrale (Turkménistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizie), la Volga (Saratov, Kazan, Kalmoukie), la Carélie, etc. ; ainsi qu’enMongolie, enChine, enInde, etc.
Il a « redécouvert » près deSaint-Pétersbourg, lecimetière équin deTsarskoïe Selo, créé parNicolasIer et abandonné à la révolution. Devenue un dépotoir, la nécropole contenant 120 pierres tombales devait être livrée au bulldozers. Il a collecté des fonds pour entreprendre sa restauration.
Il milite pour l’érection d’un Monument au cheval inconnu (une sculpture deJean-Louis Sauvat). Le projet est officiellement inscrit au programme de la célébration, en2012, du bicentenaire de laBataille de Borodino/ laMoscowa). Il milite aussi pour la création à Paris d’une Maison européenne du Cheval, la création à Saint-Pétersbourg d’une Académie russe d’équitation et la création, et quelque part en Orient, d’une institution consacrée au cheval dans la culture islamique.
Il rêve d’organiser une vaste opération équestre deCarthage à Rome (Tunisie, Algérie, Maroc, Espagne, France, Italie) « sur les traces deHannibal » et à la gloire du petit cheval d’Afrique du nord.
Il a organisé, en coopération avec laMaison des Cultures du Monde, plusieurs spectacles (musique, danse, chant, poésie) à la gloire du cheval : au théâtre Renaud-Barrault le, au théâtre de l’Alliance Française le, etc.
Jean-Louis Gouraud est le père de trois enfants : Philippe Hannibal Siegfried (né en 1967), Johanna Attila Lili (née en 1969) de mère allemande, et Nicolaï Timour Louis (né en 1994) de mère russo-tatare.
(Ces trois romans ont été réédités en un seul volume auxéditions du Rocher en 2006.)Riboy a été adapté au cinéma parBartabas (« Chamane », 1996).Serko a été adapté au cinéma parJoël Farges (« Serko », 2006).