Jean-Charles de Coucy | ||||||||
![]() Jean-Charles de Coucy. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Rethel | |||||||
Décès | (à 77 ans) Reims | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | parAntonio Dugnani | |||||||
Dernier titre ou fonction | Archevêque deReims | |||||||
Archevêque de Reims | ||||||||
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Évêque de La Rochelle | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Aumônier de la Reine(1776-) | ||||||||
Fonction laïque | ||||||||
Pair de France(1822-1824) | ||||||||
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Jean-Charles de Coucy (né le au château d'Écordal, mort le àReims) est un ecclésiastique qui futarchevêque deReims enFrance.
Jean-Charles de Coucy est né le au château d'Écordal dans leRethelois (Ardennes). Issu de la famille dessires de Coucy enChampagne, fils de Charles Nicolas de Coucy, seigneur de Poilcour, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et d'Anne Marie Henriette du Bois de Laubrelle, il est nomméaumônier de la Reine par brevet du. Puis il devientchanoine de Reims. Au moment où commence laRévolution, il est legrand vicaire de l'archevêque de Reims,Charles Antoine de La Roche-Aymon[1].
Nomméévêque deLa Rochelle parLouis XVI le, sa nomination est confirmée parPie VI le suivant[1]. Son siège est presque aussitôt supprimé, le, par laConstitution civile du clergé. Les diocèses sont redécoupés pour correspondre aux découpage des départements, et celui de La Rochelle s'en trouve éclaté. Ses convictions monarchistes le conduisent à s'exiler et il émigre enEspagne. En1791 il vit une émigration difficile. Installé àGuadalajara, il organise une caisse d’entraide mutuelle entre exilés[2] et sollicite le soutien financier duhaut clergé espagnol[3].
Il refuse sa démission au papePie VII en1801, contribuant par ce refus à susciter le schisme de laPetite Église des Deux-Sèvres. Réfractaire à la Constitution civile du clergé, il devient également réfractaire auconcordat. Une partie significative de son clergé le suit et entre en résistance. Des lettres de l'exilé, fausses ou authentiques, entretiennent le mouvement de résistance dans les paroisses. Les curés dissidents sont tour à tour chassés ou tolérés[4]. En1803, sur un rapport deDupin,préfet desDeux-Sèvres,Bonaparte demande au roi d'Espagne de procéder à l'arrestation de Coucy. Il est alors emprisonné[5] et ne sort qu'en1807, sur les instances de l'abbé Émery et de l'archevêqueFesch.
Revenu enFrance en1814, il affirme à ses vicaires généraux n'avoir été l'auteur d'aucune lettre depuis 1804[6]. Durant lesCent-Jours, il accompagne le roiLouis XVIII en exil àGand. En 1816, il donne sa démission au roi de l'évêché de La Rochelle et est nomméarchevêque de Reims le, en récompense de sa fidélité aux Bourbons[7].
En 1819, il désapprouve publiquement le mouvement de laPetite Église qui persiste[6].
Il est créépair de France le. Il meurt àReims le[1].
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