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James Strachey

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Pour les articles homonymes, voirStrachey.

James Strachey
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
Formation
Trinity College
Hillbrow School(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Mère
Fratrie
Elinor Strachey(d)
Richard John Strachey(d)
Dorothy Bussy
Ralph Strachey(d)
Philippa Strachey
Oliver Strachey
Pernel Strachey
Lytton Strachey
Marjorie Colville Strachey(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Alix Strachey(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

James Beaumont Strachey, né le à Londres et mort le àHigh Wycombe, est unpsychanalyste britannique. Il est connu comme traducteur et éditeur des œuvres psychanalytiques de Freud, laStandard Edition.

Biographie

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Fratrie Strachey. James est tout à fait à droite

James Strachey naît au 69 Lancaster Gate, Londres, dans une famille de la upper middle class britannique. Son père,Richard Strachey, après une formation d'ingénieur, réalise d'abord une carrière militaire, puis d'administrateur colonial enInde, notamment comme sous-secrétaire au Public Works Department à Calcutta, et comme membre duConseil de l'Inde[1].. Sa mère est l'écrivaineJane Strachey, très engagée dans les mouvements féministes, notamment la Women's Local Government Society qu'elle a présidée, et lesNational Union of Women's Suffrage Societies[2]. James est le plus jeune d'une nombreuse fratrie qui comprend égalementLytton Strachey, cofondateur duBloomsbury Group,Oliver Strachey, cryptographe durant la Seconde Guerre mondiale, l'écrivaineDorothy Bussy,Pernel Strachey, directrice duNewnham College àCambridge etPhilippa Strachey, féministe[3]. Il est également le beau-frère deRay Strachey, écrivaine et personnalité féministe[4].

Jusqu'à l'âge de dix ans, il reçoit une éducation littéraire soignée à domicile, puis il est pensionnaire à partir de 1897 à Hillbrow School, près de Rugby, où son cousinDuncan Grant est lui aussi pensionnaire[3]. Il est ensuite externe dans une école à Londres jusqu'en 1905, où il commence ses études universitaires àTrinity College (Cambridge) où il se lie en première année d'étude avecRupert Brooke. Il rejoint une société secrète d'étudiants, la « Conversazione Society », également connue comme lesCambridge Apostles, que fréquentent aussiLeonard Woolf etJohn Maynard Keynes[3]. Il obtient son diplôme sans mention et se fait embaucher au magazineThe Spectator, dont son cousin,John St Loe Strachey est rédacteur en chef[5]. Alors qu'il suit les activités de laSociety for Psychical Research, il découvre le livre de l'un des fondateurs de la société,Frederic William Henry Myers,The Future of Science, qui fait référence aux travaux deSigmund Freud. Il s'intéresse alors à la psychanalyse et lit quelques textes de Freud[3].

Lytton Strachey,Dora Carrington et à droite, James Strachey.

Il est membre cofondateur duBloomsbury Group[6]. Il est d'abord épris de Noel Olivier, fille d'un responsable de laFabian Society, puis se lie durablement avecAlix Sargant-Florence. Ils s'installent au 41 Gordon Square, Bloomsbury en 1919, puis se marient àSt Pancras le et partent quelques mois plus tard pourVienne, où James souhaite rencontrer Freud. Il a en effet demandé à Ernest Jones de l'introduire auprès de Freud, et celui-ci avait recommandé Strachey à Freud, en lui indiquant son double désir de devenir analyste et traduire des textes psychanalytiques en anglais[7]. Avant son séjour à Vienne, James Strachey avait en effet déjà traduit en grande partiePsychologie des masses et analyse du moi[8]. Ses séances d'analyse avec Freud sont souvent consacrées à discuter des points de la traduction de textes de psychanalyse qu'il réalise avec Alix Strachey[6].

Activités éditoriales et de traduction

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LaStandard Edition
70e anniversaire de Melanie Klein, J. Strachey qui porte des lunettes, est assis à droite des fleurs v ·d ·m 

À son retour à Londres, il commence une analyse avecJames Glover, interrompue par la mort de celui-ci en 1926. Il poursuit quelques activités analytiques, en étant notamment l'analyste deDonald Winnicott[9]. Il est également rédacteur en chef deThe International Journal of Psychoanalysis de 1940 à 1945[10].

Mais sa grande œuvre est incontestablement l'édition de laStandard Edition, qu'il mène notamment avec Alix Strachey[3]. La parution des 24 volumes s'échelonne de 1953 à 1966, peu avant sa mort. James et Alix Strachey se consacrent presque exclusivement à cette tâche, s'efforçant de constituer un lexique scientifique et unifié de la langue de Freud[11]. Cette édition est une référence pour les traductions en langue française, germanique et espagnole, souvent établies en appui sur l'apparat critique de la version anglaise.

En 1956, Alix et James se retirent à la campagne, à Lord's Wood,Marlow, dans leBuckinghamshire, où il meurt des suites d'une crise cardiaque à l'hôpital général de High Wycombe,en 1967[12]. Sa correspondance et celle d'Alix Strachey, environ un millier de lettres, sont conservées à laBritish Library, et sont éditées en 1985 sous le titreBloomsbury/Freud: The Letters of James and Alix Strachey, 1924-25.

Distinctions

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  • 1967 : prix Schlegel–Tieck de traduction d'allemand en anglais pourWorks of Sigmund Freud (Hogarth Press)[13]

Publications

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Notes et références

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  1. Caine 1998,p. 146
  2. Caine 1998,p. 147
  3. abcd eteDany Nobus, « Strachey, James Beaumont (1887–1967) », Oxford Dictionary of National Biography, 2004[lire en ligne].
  4. Barbara Caine, « A Feminist Family: the Stracheys and Feminism, c. 1860-1950 »,Women's History Review,vol. 14,no 3-4, 2005,p. 385-404DOI 10.1080/09612020500200443.
  5. A.J.A. Morris, « Strachey, John St Loe (1860–1927) »,Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
  6. a etbRiccardo Steiner, « Strachey, James Beaumont », cf. bibliographie.
  7. Caine 1998,p. 151
  8. Caine 1998,p. 151.
  9. Plusieurs attestations in F. Robert Rodman,Winnicott, sa vie, son œuvre, Toulouse, Érès, 2008, notammentp. 17.
  10. Riccardo Steiner, « International Journal of Psychoanalysis »,p. 832-833, inAlain de Mijolla (dir.),Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Calmann-Lévy, 2002.
  11. «Rendering Freud's words into a unified, scientific vocabulary», citation du Oxford DNB.
  12. Bombay to Bloomsbury 2005,p. 403.
  13. The Society of Authors,[lire en ligne]

Voir aussi

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Bibliographie

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Article connexe

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Liens externes

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