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Formation | Lettres, philosophie et théologie |
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Ordre religieux |
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Leserviteur de DieuJakob Rem (en françaisJacques Rem), né en àBrégence, auVorarlberg (Autriche) et décédé le àIngolstadt, enBavière (Saint-Empire) est unprêtrejésuite autrichien, éducateur etdirecteur spirituel. Ardent promoteur de ladévotion mariale par le biais descongrégations mariales il contribua à former enBavière une jeunessecatholique fervente et engagée au temps de la Réforme tridentine.
Après des études secondaires et une année dephilosophie àDillingen Jakob Rem est reçu dans laCompagnie de Jésus parPierre Canisius alors provincial d’Allemagne. Envoyé à Rome il y commence sonnoviciat le. Rem appartient au premier groupe de novices deSaint-André-du-Quirinal, tout récemment ouvert. Il y a comme compagnonsStanislas Kostka etRodolphe Acquaviva.
En Rem reprend des études auCollège romain. C’est là qu’il rencontre le pèreJean Leunis et découvre laCongrégation mariale. Ce mouvement spirituel marial, fondé par le père Leunis pour ses étudiants, déterminera l’orientation de sa vie. Sa santé précaire l’oblige à rentrer en Allemagne (1568) où il poursuit ses études dephilosophie àDillingen. Il y obtient la ‘maîtrise’. Des maux de tête l’empêchent cependant d’obtenir la maîtrise en théologie. Il n’en est pas mois ordonnéprêtre le àAugsbourg.
Déjà avant le sacerdoce Rem avait été préfet de l’internat de Dillingen. Il y revient comme directeur-adjoint après sonordination (1573). Durant quarante ans il sera professeur et éducateur dans divers collèges jésuites : Dillingen (1573-1585),Munich (1585-1586) et surtout àIngolstadt (1586-1610) où, directeur de l’internat, il fait saprofession religieuse définitive le. Comme à Dillingen il y fonde une ’congrégation mariale’ qui y enthousiasme les jeunes. Ce sera la caractéristique de sa vie. Même après avoir pris sa retraite – à un âge avancé – il reste jusqu'à sa mort disponible pour ses anciens élèves pour toute aide humaine ou sacerdotale dont ils auraient besoin.
Comme éducateur et professeur ses donspédagogiques soutenus par une grande profondeur spirituelle ont trouvé un large débouché. Gagnant la confiance de ses élèves, surtout les internes, il exerce sur eux une profonde influence, particulièrement par le biais de la congrégation mariale qu’il établit àDillingen en 1574. Ses efforts désintéressés pour éduquer les jeunes nobles et religieux contribuèrent à la réforme de l'Église catholique et des anciensordres religieux.
Lacongrégation mariale qu'il fonde (1574) à Dillingen fut la première enBavière : elle resta active longtemps après la mort du fondateur. Méditant régulièrement sur leslitanies de Lorette – et aidé d’unevision de laVierge-Marie - il choisit l’invocation ‘Mater admirabilis’ comme étant la préférable. Aussi prit-il l’habitude, avec ses sodalistes d’Ingolstadt ,de l’invoquer trois fois sous ce vocable: ‘Mater Ter admirabilis’. Même succès pour leColloquium Marianum, qu'il fonda plus tard (1595) à Ingolstadt[1].
Le père Jakob Rem mourut enodeur de sainteté le, àIngolstadt. Il avait 72 ans. En 1875 le procès en vue de sabéatification fut ouvert. Les restes du ‘Serviteur de Dieu’ Jakob Rem furent transférés en1935 dans l’Église Notre-Dame où naquit et se développa la dévotion à la Mère de Dieu ‘Ter admirabilis’. Le processus d’information préliminaire fut achevé en 1949. La cause de sabéatification ne semble plus progresser.