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Islam en Bulgarie

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Lamosquée Bania Bachi, construite en1576 par l'architecte ottomanSinan.

Les citoyensbulgares deconfession musulmane sont au nombre de 1.5 million, représentant donc 15% de la population du pays[1]. La présence de l''islam en Bulgarie est notamment liée à l' appartenance de la Bulgarie à l'Empire ottoman jusqu'en 1876 ainsi que sa proximité géographique avec les pays duMoyen-Orient.

Ce groupe comprend desTurcs, desTatars et desBulgares musulmans, lesPomaques. Les deux premières communautés vivent principalement au nord de la Bulgarie, enDobroudja et dans les environs deVidin ; la troisième au sud, dans lesRhodopes. Il y a aussi desRoms musulmans : les Çingene, et des musulmans d'originekurde,circassienne,syrienne,libanaise oupalestinienne en petit nombre. Selon un recensement officiel réalisé en 2021, la population compte 1 473 000 sunnites hanafites et 27 000 chiites[1].

Aïd al-Adha, àChepintsi (bg), près de Sofia

Composition

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La majorité des musulmans bulgares, lesPomaques, sont de confessionsunnite de ritehanafite : cette forme de l'islam avait été favorisée par l'Empire ottoman qui a occupé le pays pendant près de cinq siècles. Comme beaucoup d'autresSlaves desBalkans (Bosniaques,Gorans,Torbèches) et comme la majorité desAlbanais, les Pomaques se sont convertis à l'islam pendant l'époque ottomane, notamment pour ne plus subir leharatch (double-capitation sur les non-musulmans) et ledevchirmé (enlèvement des premiers-nés mâles pour être élevés enjanissaires)[2]. Tous ne sont pas sunnites : lesBektachis, dessoufis, sont considérés comme une branche duchiisme.Près de 84 000 personnes appartenant à ces communautés vivent dans la région deRazgrad,Sliven,Tutrakan etSilistra (nord-est deRoussé)[réf. nécessaire] . Ils ont adopté l'alévisme en raison de sa tolérance envers les coutumes nationales et religieuses bulgares. Par exemple, certains maintiennent des pratiques orthodoxes comme la communion et le respect des saints.Cette intégration de coutumeorthodoxe dans l'islam a provoqué l'émergence d'unsyncrétisme qu'on ne trouve qu'en Bulgarie. Cette communauté reste fermée aux étrangers, et méfiante vis-à-vis des sunnites[réf. nécessaire] .

Selon des sources non officielles, lesalévis représentent entre 18-20 % de la population turcophone du pays, 13 % selon les chiffres officiels.
Selon une enquête réalisée par Irène Mélikoff en1985, le nombre d'alévis en Bulgarie est d'environ 90 à 100 000.Le recensement du dénombre 83 537 habitants qui se définissent commealévis.
Ce chiffre est certainement sous-estimé dans la mesure où lesqizilbash et lesbektachi deBulgarie ne se définissent pas en tant qu'alévi comme enTurquie.

Bureau du mufti général, Sofia

Édifices et communauté

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En1987, les musulmans bulgares possédaient 1 287 mosquées[réf. nécessaire] où les fidèles étaient guidés par leskhodzhai (ouhodjas). La communauté musulmane de Bulgarie avait comme chef religieux unmufti, accompagné de huit autres régionaux, qui servaient pour une durée de cinq ans.

En 2008 se trouvent 1500 mosquées en Bulgarie. Seules 900 sont ouvertes aux fidèles, et parmi elles, il est prévu que 200 d'entre elles ferment[3].

Aujourd'hui le nombre de mosquée s'élève à plus ou moins 2500.[réf. nécessaire]

AncienneGrande Mosquée de Sofia (enturc :Sofya Büyük Camii) aujourd'hui leMusée archéologique national

Histoire

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Les musulmansont été persécutés par lerégime communiste deTodor Jivkov. Cette persécution s'explique par l'idéologiecommuniste qui considérait toutes lesreligions comme desaliénations.En conséquence, les musulmans vivant en Bulgarie ont été persécutés par le gouvernement communiste, qui « désislamisait » d'office leur état-civil (transformant par exemple un Selim Karadja en Spas Karaïvanov), fermait les écoles coraniques et certaines mosquées, expropriait à tour de bras et poussait ainsi les Turcs et les Tatars à l'exil vers la Turquie.[réf. nécessaire]

En 1989, l'État bulgare a entrepris le plus grand programme denettoyage ethnique de laguerre froide en Europe, depuis l'après-guerre et l'expulsion des Allemands d'Europe de l'Est. Dans une tentative de renforcer sa propre légitimité alors que le communisme s'effondrait dans tout lebloc de l'Est, le régime de Jivkov a eu recours au nationalisme bulgare. Il décide d'expulser tous ceuxTurcs de Bulgarie jugés « nonbulgarisables »[4].:1–3 Avec d'autres expulsés plus tôt et des membres de la famille qui ont émigré pour rejoindre les expulsés ou qui ont émigré après l'effondrement de l'État communiste le 10 novembre 1989, environ 360 000, voire 400 000, des Bulgares turcs ont quitté la Bulgarie pour la Turquie[4]:1–3. La campagne de changement de nom a été imposée par les forces armées bulgares[4]:34–35. Le 29 décembre 1989, lePCB[Quoi ?] a abandonné sa politique d'assimilation forcée envers les Turcs ethniques, craignant que les 400 000 restants n'émigrent également et n'accélèrent l'effondrement de l'économie.La campagne de nettoyage ethnique était sans précédent dans la mesure où les politiques ont finalement été inversées et, à la fin de 1990, environ 40 % des expulsés sont retournés en Bulgarie[réf. nécessaire] . Bien qu'environ 77 000 rapatriés aient été rendus sans abri par la confiscation de leurs biens, une loi adoptée en juillet 1992 a restitué les biens saisis. Contrairement aux campagnes denettoyage ethnique ultérieures desguerres yougoslaves, la campagne de nettoyage ethnique bulgare n'a pas été causée par une guerre ou un effondrement de l'État et n'a entraîné aucune guerre[4]:1–3.

Après lachute de la dictature communiste en1989, les musulmans ont bénéficié d'une plus grande liberté religieuse. Des mosquées ont été construites ou restaurées dans beaucoup de villes et de villages.Certains villages pratiquent l'enseignement et l'apprentissage duCoran[pas clair] , ce qui était formellement interdit sous les communistes. Les musulmans ont également édité leur propre journal,Musulmani disponible en bulgare et en turc. Un parti politique, leMouvement des droits et des libertés (MDL) à l'origine créé pour défendre les intérêts de la minorité turque majoritairement musulmane, s'adresse désormais à toutes les minorités ethniques.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Islam in Bulgaria »(voir la liste des auteurs).
  1. a etb(bg) « Население по местоживеене, възраст и вероизповедание », surcensusresults.nsi.bg(consulté le).
  2. (en) GaborAgoston et BruceMasters,Encyclopedia of the Ottoman Empire, New York,Infobase Publishing,, 650 p.(ISBN 978-0-8160-6259-1 et0-8160-6259-5,lire en ligne),p. 101
  3. Jacqueline Dérens, « BULGARIE : FAUTE D’IMAMS, 200 MOSQUÉES VONT FERMER LEURS PORTES », surLe Courrier des Balkans,(consulté le)
  4. abc etd(en) TomaszKamusella,Ethnic Cleansing During the Cold War: The Forgotten 1989 Expulsion of Turks from Communist Bulgaria, Abingdon, Routledge,(ISBN 978-1-351-06268-8,lire en ligne)

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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