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Isabelle Adjani

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Isabelle Adjani
Isabelle Adjani auFestival de Cannes 2018.
Fonction
Présidente du jury du festival de Cannes
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Isabelle Yasmine AdjaniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Période d'activité
DepuisVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mohammed Chérif Adjani(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Emma Augusta Adjani(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Barnabé Nuytten(d)
Gabriel-Kane Day-Lewis(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Yeux
Bleu clair(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions
Films notables
Filmographie d'Isabelle Adjani(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Isabelle Adjani, née le dans le17e arrondissement de Paris, est uneactrice etchanteusefrançaise.

Elle débute à14 ans au cinéma, puis entre à17 ans à laComédie-Française, en 1972 et devient rapidement unevedette.

Elle reçoit à cinq reprises leCésar de la meilleure actrice, pourPossession,L'Été meurtrier,Camille Claudel,La Reine Margot etLa Journée de la jupe. Elle est par ailleurs nommée deux fois à l'Oscar de la meilleure actrice, pourL'Histoire d'Adèle H. etCamille Claudel, et est récompensée duPrix d'interprétation féminine du Festival de Cannes pourPossession etQuartet, et de l'Ours d'argent de la meilleure actrice àBerlin pourCamille Claudel.

Biographie

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Famille, jeunesse, formation

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Isabelle Adjani naît d'un père français d'originealgérienne, Mohammed Chérif Adjani (1923-1983), né àConstantine, engagé à l'âge de seize ans dans l'armée française durant laSeconde Guerre mondiale[1], et d'une mèreallemande, d'originebavaroise, Augusta Emma Schweinberger (1919-2007), dite Gusti, morte enfévrier 2007[2],[3],[4]. Dans une interview donnée en 1985, Isabelle Adjani explique pourquoi sa mère avait l'habitude de dire que son père était d'origineturque : elle avait honte de ses originesalgériennes. Elle lui demanda également de changer son prénom Mohammed en Chérif car cela faisait plus « américain »[5].

Elle grandit dans uneHLM àGennevilliers, dans lesHauts-de-Seine aunord-ouest deParis, auprès de son père garagiste, de sa mère qui fait des ménages, et de son frère cadet Éric (né le et mort le), qui deviendra photographe. Elle va aulycée Paul-Lapie àCourbevoie, et poursuit un temps ses études secondaires àReims, aulycée Jean-Jaurès, pendant qu'elle y répète et joueLa Maison de Bernarda Alba. Elle obtient un premier rôle à quatorze ans dans un film pour enfants,Le Petit Bougnat, tourné pendant lesvacances scolaires, puis joue à seize ans dansFaustine et le Bel Été avec les jeunes premiersMuriel Catala,Francis Huster,Jacques Spiesser,Jacques Weber, et mêmeIsabelle Huppert, qui y fait sa première courte apparition[6].

Outre le français, Isabelle Adjani parle couramment allemand, anglais et italien. En allemand, elle a interprété le rôle féminin principal deNosferatu, fantôme de la nuit. Elle a également joué en anglais dansLe Locataire,Driver,Possession,Quartet,Ishtar,Diabolique etNosferatu, fantôme de la nuit, ce dernier film ayant été tourné en allemand et en anglais dans deux versions distinctes. Elle est la première à recevoir unCésar de la meilleure actrice pour un rôle non francophone (Possession en1982), et la première actrice française à être deux fois candidate à l'Oscar de la meilleure actrice pour une interprétation en français (L'Histoire d'Adèle H en1976 etCamille Claudel en1990).

Révélation (1972-1975)

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En 1972, à l'âge de dix-sept ans, Isabelle Adjani débute sur les planches à Reims, avec la troupe deRobert Hossein, dansLa Maison de Bernarda deFederico García Lorca avecAnnie Ducaux. La pièce, une coproduction avec laComédie-Française, est un triomphe, et est reprise plus tard authéâtre de l'Odéon.

Isabelle Adjani interprétant le rôle d'Agnès dans la pièceL'École des femmes (1973)

En 1973, Annie Ducaux recommande sa jeune partenaire àJean-Paul Roussillon, qui prépare une mise en scène deL'École des femmes deMolière à laComédie-Française, et cherche l'Agnès idéale. Isabelle entre ainsi à laComédie-Française[7], et tient le rôle, dans lequel elle fait sensation, aux côtés dePierre Dux etMichel Aumont, en alternance dans le rôle d'Arnolphe, après avoir, en 1973, impressionné dans une version télévisée avecBernard Blier, réalisée parRaymond Rouleau. Elle tient ensuite le rôle-titre d'Ondine deJean Giraudoux, mis en scène auFrançais parRaymond Rouleau. Au cinéma, elle est révélée au grand public en1974 grâce à son rôle de jeune fille en rébellion contre son père (joué parLino Ventura, la grandevedette masculine de l'époque), dansLa Gifle deClaude Pinoteau, dont le succès la propulse au rang des jeunes actrices françaises les plus en vue.

Elle est ensuite, en 1975, remarquée par le réalisateurFrançois Truffaut. Ce dernier, après avoir vu à la télévision la réalisation deL'École des femmes par Raymond Rouleau et le filmLa Gifle au cinéma, écrit une lettre à l'actrice pour lui offrir le rôle titre de son prochain film,L'Histoire d'Adèle H. :« Vous êtes une actrice fabuleuse et, à l'exception deJeanne Moreau, je n'ai jamais senti un désir aussi impérieux de fixer un visage sur la pellicule[8]… » L'histoire revient sur l'amour non réciproque, mais passionné et obsessionnel, d'Adèle Hugo, fille de l'écrivainVictor Hugo, pour un lieutenant britannique.Pierre Dux,administrateur général de la Comédie-Française, s'oppose au projet et propose à Isabelle Adjani de la nommersociétaire de l'institution afin de la retenir en son sein[9]. Dans un premier temps, l'actrice hésite mais, attirée par le rôle et par la perspective de travailler avec François Truffaut, renonce au théâtre et accepte la proposition du réalisateur. Le tournage a lieu sur l'île de Guernesey et dure deux mois. Truffaut se fait lepygmalion d'Adjani, lui donne des leçons de cinéphilie et tombe amoureux d'elle[10]. L'actrice évoque une atmosphère de tournage à la fois concentrée, religieuse, mais également tendue, passionnelle, nerveusement éprouvante. À ce propos, le cinéaste écrit à une amie :« Vous me parlez du plaisir que je dois éprouver à diriger Isabelle. C'est tout le contraire d'un plaisir, une souffrance de tous les jours, pour moi, et presque une agonie pour elle. Car son métier est une religion, et notre tournage une épreuve pour tout le monde »[8]. À propos du film, le critique de cinémaJean-Marc Lalanne écrit dansLe dictionnaire Truffaut :« De façon très romanesque, Truffaut a enlevé Isabelle Adjani, l'a arrachée du théâtre pour l'inventer star de cinéma »[11].L'Histoire d'Adèle H. connaît un succès critique et commercial lors de sa sortie en 1975 et Isabelle Adjani se voit citée pour la première fois pour leCésar de la meilleure actrice ainsi que pour l'Oscar. La critique américaine lui promet un avenir de légende et la compare àMarlene Dietrich, àIngrid Bergman ou encore àGreta Garbo[12].

Succès (1976-1986)

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Herman Braun-Vega et Isabelle Adjani sur le tournage du filmLe Locataire deRoman Polanski dans l'atelier-loft du peintre,rue des Apennins à Paris.

L'année suivante, Isabelle Adjani joue sous la direction deRoman Polanski dansLe Locataire. Le réalisateur, également acteur principal du film, est témoin de la dévotion totale qu'accorde l'actrice à son métier :« C'était une travailleuse acharnée qui faisait preuve de grandes facultés de concentration. Elle allait même parfois un peu trop loin, parvenant par exemple à si bien se faire pleurer pendant les répétitions qu'elle n'avait plus de larmes au moment de la prise »[13]. Si l'étrangeté paranoïaque et cauchemardesque du récit séduit aujourd'hui les critiques qui considèrent cette œuvre comme l'une des plus abouties du réalisateur, cette fable sur l'aliénation urbaine et l'anomie, d'une fantaisie noire proche du délire, est mal reçue lors de sa présentation en compétition au29e Festival de Cannes et ne rencontre pas le succès commercial escompté[13]. La même année, Isabelle Adjani est dirigée pour la première fois parAndré Téchiné à l'occasion du tournage deBarocco, pour lequel elle donne la réplique àGérard Depardieu. Le film lui permet d'obtenir une seconde nomination au César de la meilleure actrice et d'acquérir« de l'assurance, une écoute plus profonde, une observation plus attentive de ce qui m'entoure »[14]. En 1977, l'actrice tient le rôle principal deViolette et François deJacques Rouffio aux côtés deJacques Dutronc et décline l'offre deLuis Buñuel de jouer dans son filmCet obscur objet du désir en raison des scènes de nu[15]. Elle accompagne son conjointBruno Nuytten sur le tournage duCamion deMarguerite Duras et devient scripte pour le film. L'année suivante, Isabelle Adjani fait ses premiers pas àHollywood avec le film policierDriver deWalter Hill pour lequel elle côtoieRyan O'Neal. Pour sa performance, l'actrice s'inspire deCarole Lombard,Bette Davis,Barbara Stanwyck,Greta Garbo etLauren Bacall :« Ce rôle m'a permis de développer une sophistication, une inexpressivité que je n'avais jamais employées jusque-là et que j'avais depuis longtemps envie d'essayer »[12].

En 1979, Isabelle Adjani tourne pourWerner Herzog dansNosferatu, fantôme de la nuit, l'un des films dont elle est la plus fière[16]. La même année, elle retrouve André Téchiné pourLes Sœurs Brontë dans lequel elle incarneEmily Brontë, l'auteur du classique de la littérature anglaiseLes Hauts de Hurlevent. La presse commente alors sa supposée rivalité avec sa partenaire du film,Isabelle Huppert, interprète deAnne Brontë, et qui, à l'instar d'Adjani, a connu une ascension fulgurante dans les années 1970[17]. Selon Téchiné, le tournage desSœurs Brontë s'avère difficile en raison des relations tendues entre les deux actrices. Isabelle Adjani, quant à elle, explique avoir mal vécu sa mise à l'écart de certains projets, au début desannées 1980, à cause du producteurDaniel Toscan du Plantier, directeur de laGaumont, qui aurait tenté d'imposer Isabelle Huppert, alors sa compagne, comme nouvelle étoile du cinéma français[18].

La même année, Isabelle Adjani donne naissance à son premier enfant, Barnabé Nuytten, né de son union avec le directeur de la photographieBruno Nuytten, rencontré en 1976 sur le tournage deBarocco.

Après deux ans d'absence, Isabelle Adjani fait son retour au cinéma en 1981 avec la comédieClara et les chics types deJacques Monnet. La même année, elle reçoit un doublePrix d'interprétation féminine du Festival de Cannes pourQuartet deJames Ivory etPossession d’Andrzej Żuławski. Le tournage de ce dernier, dans lequel elle interprète un double rôle sulfureux, halluciné et extrême qui fait d'elle l'incarnation-type de l'héroïne romantique, tumultueuse et exaltée, est pour elle difficile en raison du caractère violent de Zulawski :« Je dois à lamystique d'Andrzej Żuławski de m'avoir révélé des choses que je ne voudrais jamais avoir découvertes…Possession, c'était un film infaisable, et ce que j'ai fait dans ce film était tout aussi infaisable. Pourtant, je l'ai fait et ce qui s'est passé sur ce film m'a coûté tellement cher… Malgré tous les prix, tous les honneurs qui me sont revenus, jamais plus un traumatisme comme celui-là, même pas… en cauchemar ! » Sa performance dansPossession lui permet néanmoins d'obtenir son premierCésar de la meilleure actrice. Toujours en 1981, Isabelle Adjani apparaît dansL'Année prochaine si tout va bien, une comédie deJean-Loup Hubert qu'elle regrette d'avoir tournée, avec égalementThierry Lhermitte[19]. À cette époque, le public et la critique lui reprochent ses longues absences entre deux films, ce à quoi elle répond :« Cette inactivité professionnelle m'a permis de beaucoup réfléchir. Et j'ai fini par me dire qu'il faudrait penser à ce que, moi j'ai envie de faire plutôt que d'attendre que quelqu'un arrive et me dise : votre désir imaginaire, je l'ai entre les mains. Voilà le script ! Attendre cela c'est idiot »[14].

En 1982, l'actrice donne la réplique à Yves Montand dans la comédieTout feu, tout flamme deJean-Paul Rappeneau. La même année, elle joue le rôle d'une femme artiste et féministe pour le film deCarlos Saura,Antonieta. Isabelle Adjani abandonne ensuite, après quelques jours, le tournage dePrénom Carmen que réaliseJean-Luc Godard. À propos du réalisateur, l'actrice, remplacée parMaruschka Detmers, explique que« pendant ces quelques jours avec lui, je me suis sentie sans protection, vulnérable ». L'année suivante, Isabelle Adjani connaît deux grands succès au cinéma. Le premier,Mortelle randonnée deClaude Miller, la fait jouer face àMichel Serrault le rôle d'une jeune femme instable qui assassine et dévalise des hommes fortunés. Le second,L'Été meurtrier deJean Becker, lui permet de remporter son deuxièmeCésar de la meilleure actrice. L'actrice commence par refuser le film de Becker en raison des scènes de nu et de certains dialogues qui la gênent[14]. Elle revient néanmoins sur sa décision un an après la première offre lorsqu'elle apprend que le réalisateur s'apprête à proposer le rôle à une autre actrice[15]. Lors de la présentation du film au36e Festival de Cannes, elle provoque une grève des photographes après avoir annulé sa présence à la séance de photos pour la presse. Durant la montée des marches par l'équipe du film, les appareils et téléobjectifs seront posés au sol et les professionnels tournent le dos à l'actrice[20]. Au sommet du box-office, Isabelle Adjani est alors l'une des actrices les plus aimées et admirées des Français[14]. Toujours en 1983, elle fait son retour sur les planches avec la pièce d’August Strindberg,Mademoiselle Julie, jouée à l'automne authéâtre Édouard-VII. Elle abandonne cependant après une cinquantaine de représentations, épuisée par l'expérience :« J'ai eu tort d'avoir voulu que tout soit comme avant, d'avoir voulu retrouver le plaisir innocent de jouer comme lorsque j'étais au Français. C'était de la folie, de la pure folie »[14].

Isabelle Adjani fait son retour au cinéma en 1985 après deux nouvelles années d'absence avec le film policier deLuc Besson,Subway, qui lui permet d'obtenir une cinquième nomination au César de la meilleure actrice. L'année suivante, elle joue sous la direction d'Agnès Varda dansT'as de beaux escaliers, tu sais, un court-métrage documentaire réalisé à l'occasion du50e anniversaire de laCinémathèque française et présenté hors-compétition lors du39e Festival de Cannes. À partir de 1984, Isabelle Adjani entretient, pendant près de deux ans, une idylle avec l'acteur américainWarren Beatty. Ce dernier la choisit pour être sa partenaire dans la comédieIshtar réalisée parElaine May et avec égalementDustin Hoffman. Cette seconde expérience américaine pour l'actrice connaît cependant un lourd échec commercial. À cette époque, elle refuse de nombreux projets, à l'instar deL'Insoutenable Légèreté de l'être dePhilip Kaufman ou encore trois films réalisés parAdrian Lyne,9 Semaines ½,Proposition indécente etLiaison fatale, le seul qu'elle ait regretté[21].

Consécration (1987-1994)

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Alors qu'elle fait face à une rumeur qui la dit atteinte du sida et qu'elle dément à la télévision au journal deTF1 deBruno Masure le[22], Isabelle Adjani entreprend la préparation d'un film biographique sur la sculptriceCamille Claudel[9]. Après avoir cherché en vain un réalisateur, l'actrice se tourne vers son ancien compagnon,Bruno Nuytten. Ce dernier, considéré comme l'un des meilleurs chefs opérateurs français, accepte de mettre en scène le film et d'en écrire le scénario :« Sa raison d'être, c'était l'ombre. À partir de l'ombre, il faisait exister la lumière. Il m'avait dit que jamais il ne passerait à la mise en scène. Je lui ai dit que j'aimerais me servir du corps de Camille Claudel pour pouvoir incarner mon propre désarroi, mon cri. Il m'a entendue »[9]. Lors de sa sortie en salle en 1988,Camille Claudel, avec égalementGérard Depardieu dans le rôle du sculpteurAuguste Rodin, est un triomphe critique et public. Il permet à Isabelle Adjani de remporter une seconde nomination à l'Oscar ainsi qu'un troisièmeCésar de la meilleure actrice. Lors de la remise de ce dernier, l'actrice fait sensation en lisant un extrait desVersets sataniques deSalman Rushdie, sous le coup d'unefatwa islamique[23]. Isabelle Adjani prévoit ensuite de retrouverBruno Nuytten pour tourner plusieurs portraits de femmes, notamment un surEtty Hillesum, une jeune femme juive hollandaise et mystique pendant laSeconde Guerre mondiale, ou encore un autre surBéatrice Saubin, une française condamnée à mort au début des années 1980 enMalaisie pour possession d'héroïne avant d'être remise en liberté après de longues années de prison[14].Camille Claudel reste cependant l'unique collaboration réalisateur-actrice entre Bruno Nuytten et Adjani :

« Pour moi, c'est le film marquant pour lequel on me connaît et on me reconnaît. Pour lui, c'est le film grâce auquel il a pu exprimer l'amour et l'âme et l'admiration qu'il avait pour moi comme actrice. Mais ça a aussi été un sacrifice qui lui a enlevé sa protection d'ombre et dégoûté de la lumière, l'a éloigné du cinéma. Là, j'ai vraiment vécu, cette fois-ci comme témoin, la destruction de la sensibilité d'un artiste. Et cet homme qui avait été très fort pour moi, à un moment critique de mon existence, de ma carrière, s'est retrouvé désemparé dans la sienne. Il s'est séparé du cinéma… »[9]

Au début des années 1990, Isabelle Adjani se tient en retrait du cinéma et de la vie publique[24]. Elle refuse de nombreux films, parmi lesquelsCyrano de Bergerac deJean-Paul Rappeneau[15],Dick Tracy deWarren Beatty[25],Basic Instinct dePaul Verhoeven[26] ouLa Leçon de piano deJane Campion[27], afin de se consacrer à sa relation avec l'acteur irlandaisDaniel Day-Lewis, qui bat rapidement de l'aile. Elle souffre aussi de la concurrence d'une nouvelle génération de jeunes actrices commeVirginie Ledoyen,Valeria Bruni Tedeschi,Elsa Zylberstein,Romane Bohringer ouSophie Marceau[24]. Elle ne retrouve le chemin des plateaux qu'en 1993, après cinq ans d'absence, pour le filmToxic Affair de la jeune Philomène Esposito, qui était devenue la confidente de ses tourments. Cette comédie, qu'elle a considérablement réécrite elle-même et pour laquelle elle touche un cachet de10 millions de francs (ce qui représente un salaire-record pour le cinéma français), connaît un tournage catastrophique, se soldant par un lourd échec critique et public[24].

En 1994, Isabelle Adjani retrouve le succès avec l'un des films les plus marquants de sa carrière,La Reine Margot dePatrice Chéreau, fresque historique sur lemassacre de la Saint-Barthélemy écrite spécialement pour elle. Tourné sur plus de six mois et nécessitant un budget colossal de120 millions de francs – l’équivalent d’un peu plus de18 millions d’euros, ce film à grand spectacle, sanglant et porté par l'interprétation d'Adjani dans le rôle-titre, revient sur l'extinction desValois du trône de France et s'inspire d'unroman-feuilleton d'Alexandre Dumas, consacré au mariage d'Henri de Navarre, futur Henri IV avecMarguerite de France et aux amours supposées de cette dernière avec lemarquis de La Môle[28]. Pour Isabelle Adjani, le film est avant tout l'histoire d'une famille incestueuse et déchirée,« qui s’entre-dévore et s’arrache son propre cœur » :

« Ce qui me touchait chez Margot, c’était le mélange entre sa personnalité tyrannique d’âme bien née et sa nature d’amoureuse. La rencontre avec La Môle,huguenot alors qu’elle est catholique, la fracture intérieurement. La politique et l’amour fou se mêlent de façon inextricable. C’est romantique et terrifiant. Patrice cherchait l’extrême mélange des genres. La douceur, l’exaspération, le massacre, l’amour insensé. Dans chaque scène, deux éléments antagonistes sont confrontés. C’était difficile, il nous mettait en état de court-circuit. Il faut toujours être au diapason avec lui. C’est vraiment un chef d’orchestre – et pas de musique de chambre. »[28]

Le film est présenté au47e festival de Cannes où il reçoit un accueil critique mitigé, certains lui reprochant son emphase et sa théâtralité. Il devient néanmoins l'un des plus importants succès publics d'Isabelle Adjani et rassemble plus de deux millions de spectateurs en salles[28]. Son interprétation de Marguerite de Valois lui permet de remporter son quatrième César de la meilleure actrice. L'actrice, enceinte de sept mois, ne se rend pas à la soirée de remise des prix et se fait représenter parAlain Delon, président de la cérémonie, qui accepte la récompense en son nom[29],[30].

Culte (1995-2008)

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En 1995, la séparation d'avec Daniel Day-Lewis plonge Isabelle Adjani dans une profonde dépression. Elle accepte de jouer aux côtés deSharon Stone dans le filmDiabolique, remake dufilm d'Henri-Georges Clouzot, afin que son« esprit se libère de l'épuisement intégral » dans lequel elle se trouve alors. L'actrice est attirée par l'idée de faire un film à la fois hitchcockien et féministe, mais admet quelques années plus tard dans la presse avoir fait ce film« juste pour faire un film » :« Cela ne m'excitait pas du tout, mais j'aimais bienJeremiah S. Chechik, qui, malin comme un singe, m'avait présenté le projet sous un angle très féministe. Sauf que, dès le premier jour de tournage, j'ai compris que cette audacecréative resterait un fantasme et qu'à l'écran, ce serait plutôt rétro-vintage. Je me suis indifférée, j'ai juste fait mon job »[16]. Sorti en 1996, le film ne rencontre pas les faveurs de la presse et des spectateurs.

L'année suivante, elle préside le jury[31] du50e Festival de Cannes, qui attribue laPalme d'orex æquo aux filmsLe Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami etL'Anguille deShōhei Imamura. Toujours en 1997, elle abandonne un projet prévu avecRoman Polanski, une grosse production intituléeThe Double, dans laquelle elle aurait dû donner la réplique àJohn Travolta. Le film ne voit pas le jour à la suite de différends opposant le réalisateur, les producteurs internationaux et Travolta[32]. Isabelle Adjani se retire une nouvelle fois de la vie publique, s'installe en Suisse, à Genève, pour une durée de quatre ans, et entame unepsychanalyse. En 1998, elle fait une brève apparition dans son propre personnage dans le filmPaparazzi. Elle se montre ensuite intéressée par la proposition deRidley Scott de jouer dans son filmGladiator, mais le studio s'y oppose[33].

En 1999, l'acteurRobert Hossein, devenu directeur duthéâtre Marigny à Paris, réussit à convaincre Isabelle Adjani de faire son retour au théâtre avecLa Dame aux camélias d'aprèsAlexandre Dumas (fils), mise en scène parAlfredo Arias sur une adaptation deRené de Ceccatty. Lorsqu'elle commence les répétitions, l'actrice, sans cesse sollicitée pour un entretien, refuse tout contact direct avec la presse :« La seule petite chose que j'aie demandée tout de suite, c'est qu'on me foute la paix, qu'on me laisse travailler tranquille. C'est ça qui m'intéresse: travailler »[34]. La pièce est jouée pendant quatre mois, et107 représentations, à guichets fermés. Pour Robert Hossein,« Isabelle est allée jusqu'au bout d'elle-même. Tous les soirs, le miracle a eu lieu. Tous les soirs, le public a été sensible à une actrice totalement authentique, qui me rappelle les grandes commeSarah Bernhardt »[35].

À cette époque, Isabelle Adjani est sollicitée par l'acteur-réalisateurAlain Chabat pour jouerCléopâtre dans son filmAstérix et Obélix : Mission Cléopâtre. L'actrice refuse d'abandonner la pièce malgré l'insistance du producteurClaude Berri, qui va jusqu'à lui louer un appartement dans leTriangle d'or de Paris dans l'espoir de la convaincre[27]. Elle fait finalement son retour au cinéma en 2002 avec un film écrit spécialement pour elle,La Repentie, mais le succès n'est pas au rendez-vous[14]. La même année, elle interprète la comtesse Ellénore dansAdolphe, adaptation cinématographique du roman deBenjamin Constant qu'elle chérit depuis l'adolescence, et pour lequel elle choisitBenoît Jacquot à la réalisation. En 2003, elle devient une vedette de cinéma hystérique et mythomane, prise dans la débâcle de1940 dansBon Voyage deJean-Paul Rappeneau. En dépit d'un accueil critique relativement favorable, ces deux nouvelles productions n'obtiennent pas le succès escompté. Après une apparition dans le filmMonsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran deFrançois Dupeyron, également en 2003, Isabelle Adjani accepte d'incarner la résistanteMarie-Madeleine Fourcade dans une fiction adaptée de l'autobiographie de cette dernière,L'Arche de Noé :réseau Alliance. TF1 ne réussit cependant pas à convaincre les ayants droit et le projet est annulé[36].

Après trois nouvelles années d'absence, Isabelle Adjani fait un retour sur les planches duthéâtre Marigny à l'automne 2006, pour incarner le rôle titre de la pièce deWolfgang Hildesheimer :La Dernière Nuit pour Marie Stuart, reine d'Écosse et de France, décapitée en 1587. Pour Didier Long, le metteur en scène, l'actrice« a besoin d'avoir une maîtrise globale du projet. Mais elle vous entraîne dans une expérience artistique quasi mystique, absolument unique »[27]. Le rôle de Marie Stuart permet à Isabelle Adjani d'interpréter un nouveau rôle tragique :

« Je me suis approchée d'elle, j'ai fait connaissance avec elle, je continue de la découvrir. Un tel personnage peut-il d'ailleurs être appréhendé dans sa totalité - surtout plus de quatre cents ans après sa mort ? Il me semble qu'elle vécut un règne placé sous le signe du malentendu. Comme Marie-Antoinette. Elles furent deux reines violemment incomprises qui furent aussi des amoureuses éperdues ; toutes les deux firent passer le cœur avant la raison. C'est sûrement cela qui me touche : le fait de ne pas être à la place qui vous ressemble le plus. Avoir une fonction et une responsabilité qui finissent par vous broyer quand elles devraient assurer votre épanouissement. »[37]

AprèsMarie Stuart, plusieurs projets de cinéma sont annoncés. Isabelle Adjani accepte de jouer pour la réalisatriceMaïwenn dans un film avecAlain Delon et dans lequel les deux acteurs doivent tenir leur propre rôle. Delon se retire finalement du projet et le film ne voit pas le jour[38]. Adjani se montre ensuite intéressée par un autre projet de Maïwenn,Le Bal des actrices, une comédie musicale sur des actrices qui doivent, à nouveau, tenir leur propre rôle. Les producteurs du film demandent à l'actrice d'annoncer son nom, bien qu'elle n'ait pas encore lu le scénario ni signé de contrat, afin de financer le film. Adjani accepte mais se retire du projet après avoir lu le scénario[38]. Elle doit ensuite retrouver le réalisateurJean-Loup Hubert pour un thriller, mais préfère abandonner lorsqu'elle apprend que la production envisage un budget serré[38]. Sa participation àNew York, I Love You, dans lequel elle doit tourner un court-métrage réalisé parAnthony Minghella, est annulée à la mort du réalisateur. Ses projets avec les réalisatricesMartine Dugowson, d'après une biographie deMarilyn Monroe,Isabelle Mergault, pour une comédie intituléeForfait caribou, etYamina Benguigui, pour une comédie intituléeLe paradis, c'est complet sur les déboires d'une jeune femme politique prise entre ses racines et son ambition, ne voient pas le jour. En 2008, Isabelle Adjani joue pour la télévision dans une adaptation librement inspirée duMariage de Figaro deBeaumarchais, intitulée simplementFigaro et réalisée parJacques Weber, où elle reprend le rôle de la comtesse Almaviva.

Retour (2009-2015)

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Isabelle Adjani lors de la35e cérémonie des César au cours de laquelle elle remporte son cinquième César de la meilleure actrice pourLa Journée de la jupe.

En 2009, Isabelle Adjani fait son retour au cinéma après six ans d'absence avecLa Journée de la jupe. Dans ce film réalisé parJean-Paul Lilienfeld et produit parArte, l'actrice incarne Sonia Bergerac, une professeure de banlieue qui perd ses moyens et prend sa classe en otage. Le projet séduit Adjani notamment par« la force du personnage dans une situation qu'on peut qualifier de paroxystique et dans le cadre du traitement d'un sujet brûlant, trèstouchy et parfaitement non consensuel »[19] et explique apprécier que« le film ne cherche pas à moraliser socialement, civiquement, qu'il ne cherche pas à donner des leçons, ni à apporter des solutions mais juste — si on peut dire ! — à poser toutes les questions, à mettre les spectateurs en face d'une dure réalité »[39].

Le film fait sensation au festival de fiction de La Rochelle où il est présenté hors-compétition et, lors de sa diffusion sur Arte en avant-première, établit un record d'audience avec 2,2 millions de téléspectateurs[40],[41]. Il permet à Isabelle Adjani de remporter son cinquième César de la meilleure actrice pour sa prestation et de battre ainsi son propre record,« Une telle reconnaissance de ses pairs est forcément émouvante, surtout avec un film qui n’était pas destiné à cela. C’est une toute petite entreprise, partie de nulle part, qui est arrivée jusqu’aux honneurs suprêmes. Ma conviction personnelle a participé à cette aventure. C’est rare d’être aussi seule – je veux dire à part l’équipe –, à croire en un projet. Ce César est la récompense du culot et de la conviction »[42].

Le succès deLa Journée de la jupe lui ayant permis de revenir au premier plan de la scène médiatique, Isabelle Adjani souhaite désormais enchaîner les projets[43]. En 2010, elle fait une apparition dans la comédie sociale à succèsMammuth des réalisateursBenoît Delépine etGustave Kervern, et dans lequel elle joue le fantôme du premier amour de Gérard Depardieu. La même année, elle prête sa voix au personnage de Mère Gothel dans le film d'animationRaiponce. En 2011, elle partage l'affiche du premier film réalisé parFrank Henry,De force, avecÉric Cantona. Elle y incarne le commandant Clara Damico, chef de la brigade de répression du banditisme. La même année, elle accepte de faire une apparition dans le téléfilmAïcha, job à tout prix par amitié pour la réalisatriceYamina Benguigui.

En 2012, elle joue un rôle, initialement prévu pourAlain Delon, transformé en personnage féminin, celui d'une femme souffrant d'amnésie post-traumatique, dans la première réalisation de l'acteurAlexandre Astier,David et Madame Hansen. La même année, Isabelle Adjani est annoncée, au côté de Gérard Depardieu, dans la prochaine réalisation du cinéaste américainAbel Ferrara,Welcome to New York, inspiré de l'affaire Dominique Strauss-Kahn. Elle accepte d'interpréter la compagne de ce dernier, la journalisteAnne Sinclair, mais se retire du projet quelques mois plus tard estimant que« dans un contexte qui ne relève que de l'intrusion destructrice dans la sphère privée de ces deux personnalités, le parti pris d'interpréter ce film ne peut plus me correspondre aujourd'hui »[44].

Isabelle Adjani à laBerlinale 2010.

En 2013, Isabelle Adjani participe au film bollywoodien,Ishkq in Paris, aux côtés des stars indiennesPreity Zinta etArjun Rampal. Le film, qu'elle tourne phonétiquement en langue hindi et définit comme« très kitsch », est pour elle« un fruit exotique, une comédie romantique bollywoodienne mais avec un message décongestionné de la tradition »[45]. La même année, elle annule sa participation à la mini-sérieRésistance, invoquant« un problème gynécologique qu'il est nécessaire de traiter et qui exige un repos de plusieurs semaines »[46], et est remplacée parFanny Ardant[47].

En 2014, Isabelle Adjani joue l'un des onze rôles féminins du film choral de l'actriceAudrey Dana intituléSous les jupes des filles aux côtés, entre autres, deLaetitia Casta,Vanessa Paradis,Sylvie Testud etMarina Hands. Le film, qu'elle accepte à l'insistance de son agent et ce, malgré ses réticences, afin d'aider la réalisatrice à faire son premier long métrage[48], est un succès au box-office attirant plus de 1 300 000 spectateurs en salle. La presse française s'interroge alors sur ses derniers choix, à l'image deL'Obs qui regrette« cette incroyable faculté de laisser passer les beaux rôles et de se perdre dans des projets hasardeux avec Éric Cantona ou Audrey Dana, des navets de Bollywood, qui révèlent, sans doute, sa détresse »[27]. Adjani admet alors regretter certains choix« évidents » et déclare ne vouloir faire désormais que des projets qui lui tiennent à cœur[25].

Toujours en 2014, Isabelle Adjani fait son retour au théâtre, huit ans aprèsLa Dernière nuit pour Marie Stuart, avec une adaptation de la pièceKinship créée par Carey Perloff, librement inspirée dePhèdre deRacine et jouée sur la scène duthéâtre de Paris. L'histoire suit la relation passionnelle entre « Elle », une femme d'influence rédactrice en chef et « Lui », un jeune reporter, sous les yeux de « L'Amie » de la première et mère possessive du second. Les rôles sont respectivement tenus par Adjani,Niels Schneider etVittoria Scognamiglio. La pièce connaît une genèse tumultueuse marquée par les remplacements successifs, à trois semaines de la première représentation, du metteur en scène Julien Collet-Vlaneck par la costumièreDominique Borg et de la comédienneCarmen Maura qui devait interpréter « L'Amie »[49].Kinship est pour Isabelle Adjani l'occasion de jouer pour la première fois de sa carrière dans une pièce contemporaine. L'actrice est séduite par le fait qu'il s'agit d'une« pièce qui soit une création, qui n’ait jamais été jouée. Cette pièce est totalement vierge ; de toute projection, de toute comparaison, de tout souvenir. C‘est à la fois un champ ultra-libre et tellement vaste que c’est périlleux. Ce qui m’a convaincue dansKinship, ce n’est pas le texte en lui-même – qui a une quotidienneté qui ne fascine pas – mais les intentions qu’il révèle »[50].

Diversification (2016-2018)

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Isabelle Adjani en 2012.

En 2016, Isabelle Adjani tient le rôle-titre du thriller socialCarole Matthieu. Dans ce film dont elle est à l'initiative, réalisé parLouis-Julien Petit et adapté du romanLes Visages écrasés deMarin Ledun, l'actrice joue une femme médecin du travail en désaccord avec le harcèlement moral envers les employés et leur humiliation, pratiqués par la société qui l'emploie. Isabelle Adjani, également productrice associée, explique lors de la présentation du film aufestival du film francophone d'Angoulême« aimer vivre toute l'histoire d'un film du début à la fin. J'ai toujours plus d'énergie quand je participe. Je préfère participer qu'obéir. Nous, les acteurs, on sait ce qu'il nous faut, on sait là où on excelle. Tout acteur, en mettant une option sur les droits d'un livre et en trouvant une production intéressée, un scénariste convaincu et un metteur en scène passionné, peut faire exister le meilleur rôle de sa vie" »[51]. Le film offre à l'actrice, selon la presse, un rôle de femme« passionnée, tourmentée et fragile, comme ceux qu'elle a souvent joués, deL'Histoire d'Adèle H àCamille Claudel. » Adjani explique cependant que, pour elle,« ce n'est pas un objectif en soi dans ma vie de rechercher le tourment chez un personnage, mais en tout cas sa profondeur, sa force, ses luttes, ses faiblesses, toute la complexité. » L'actrice déclare se vouloir« exigeante pour les films et les rôles qu'il lui reste à faire exister » et estime« qu'il ne faut pas oublier de vivre pour savoir jouer, pour offrir des interprétations nourries. Je mets du cinéma dans ma vie, mais ma vie ce n'est pas le cinéma. Sinon je ferais des films les uns après les autres »[51]. Après une première diffusion sur la chaîne Arte où il totalise près d'un million de téléspectateurs,Carole Matthieu sort au cinéma dans quelques salles afin qu'Isabelle Adjani puisse à nouveau, selon son propre souhait, concourir pour le César de la meilleure actrice[52]. Le film ne reçoit cependant aucune nomination.

En 2017, Isabelle Adjani apparaît dans la sérieDix pour cent, le temps d'un épisode de la seconde saison, dans lequel elle joue son propre rôle. En parallèle à sa carrière cinématographique et télévisuelle, l'actrice multiplie les présences scéniques après une première lecture publique du romanL'Amour et les Forêts d'Éric Reinhardt :« J’ai découvert le « monde » de la lecture tout récemment. Il m’était assez étranger. Non pas en tant que spectatrice mais comme comédienne. J’ai ressenti là un plaisir d’une nature inconnue. Je lisais du Racine, ou encore du Duras… Ce fut comme une révélation, qui a produit une exaltation nouvelle. Ces lectures demeurent des moments à la fois éphémères et inoubliables. Elles s’inscrivent en nous pour toujours. Quand je parle de textes qui m’ont traversée comme ça, je n’apporte aucune preuve au public, juste mon enthousiasme. Je trouve cela très beau, et cela rejoint quelque part une tradition orale »[53]. Ainsi, entre 2017 et 2018, l'actrice litGeorges Lavaudant, portrait d'un artiste auThéâtre de l'Odéon ; une sélection de lettres signées, entre autres, parMarguerite Duras etEmily Dickinson, à l'occasion du premier festival de laBnF,La Bibliothèque parlante ;Ismène deYánnis Rítsos etRoma deMarguerite Duras auFestival d'Avignon ;De Duras à Dickinson, une sélection de textes variables auThéâtre de l'Archipel, à la BnF ainsi qu'auMusée Sursock àBeyrouth ;Opening Night d'après lefilm homonyme de John Cassavetes au Théâtre le Quai àAngers et à laVilla Cavrois ; laCorrespondance Maria Casarès-Albert Camus, où elle donne la réplique àLambert Wilson, auTNP deVilleurbanne, auFestival de la correspondance de Grignan et auFestival d'Avignon.

En 2018, Isabelle Adjani joue sous la direction deRomain Gavras le rôle d'une mère flambeuse et castratrice, également chef d’un gang de femmes pickpockets, dans la comédie d'actionLe monde est à toi. Le film est bien reçu lors de sa présentation à laQuinzaine des réalisateurs duFestival de Cannes. Le critiqueMichel Ciment estime que l'actrice trouve ici son« meilleur rôle depuis très longtemps »[54]. Sa performance lui vaut d'être nommée auCésar de la meilleure actrice dans un second rôle. L'année suivante, Isabelle Adjani se laisse convaincre par la réalisatriceJosée Dayan de rejoindre l'univers de la sérieCapitaine Marleau le temps d'un épisode. Adapté du roman policierNe plus mourir, jamais deMarc Eisenchteter, l'actrice y joue le rôle d'une scientifique qui vient de passer quinze ans dans le coma et qui se retrouve soupçonnée d'un meurtre. Sa participation permet à la série de réaliser sa deuxième meilleure audience avec près de7 millions de téléspectateurs[55]. Elle revient au cinéma avec le drameSœurs deYamina Benguigui, avec égalementRachida Brakni etMaïwenn, mais le film, qui évoque les traumatismes liés à laguerre d’Algérie[56], passe quasiment inaperçu lors de sa sortie en salles en 2020.

Une actrice respectée (depuis 2020)

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En 2022, Isabelle Adjani fait son retour théâtral dansLe Vertige Marilyn, une pièce semi-dramatique et biographie qui lui permet d’interpréter l’actrice hollywoodienneMarilyn Monroe[57]. Sa prestation est très bien accueillie par les critiques professionnelles. Le magazineLes Inrockuptibles ira même jusqu’à marquer :« Comme Marilyn, Isabelle Adjani a eu avec les personnages qu’elle a incarnés à l’écran une relation d’identification si forte que ses admirateurs ont du mal à dissocier la personne de son image. Mais, à la différence de Marilyn, Isabelle a une expérience du théâtre. Et ce que les comédiens de théâtre ont de différent des acteurs de cinéma, c’est le contrôle personnel de la gestuelle, du regard et de la voix. Ce qu’aucune école de cinéma n’enseigne et qu’aucun monteur ou chef opérateur ne peuvent corriger ou amender »[58].

Elle donne ensuite la réplique àDenis Ménochet dans le dramePeter von Kant deFrançois Ozon, avec qui elle n'avait jamais tourné auparavant. Le film est une relecture d'un autre long-métrage,Les Larmes amères de Petra von Kant deFassbinder, mais du côté masculin. Elle y joue à nouveau le rôle d'une actrice de cinéma à la fois muse et confidente du personnage principal. Présenté en ouverture de laBerlinale 2022,Peter von Kant connait un succès timide[59].Jean-Michel Frodon affirme dansSlate qu'elle offre sa meilleure performance« depuis bien longtemps ». Il note aussi que son personnage rappelle l'actrice et chanteuse allemandeIngrid Caven[60]. Elle joue ensuite sous la direction du scénariste et réalisateurNicolas Bedos dans la comédie noireMascarade. Pour la troisième fois, elle incarne une ancienne gloire du cinéma, vivant en compagnie d'ungigolo sur laCôte d'Azur[61]. Le personnage s'apparente à ceux deGloria Swanson dansBoulevard du crépuscule et deShirley MacLaine dansBons Baisers d'Hollywood[62]. Elle joue face àPierre Niney ainsi qu’àFrançois Cluzet,Emmanuelle Devos,Charles Berling etMarine Vatch. Le film est présenté au75e Festival de Cannes, cette même année, en hors-compétition. À cause de soucis de santé, l'actrice ne peut pas présenter le film et annule sa venue[63].

Isabelle Adjani renoue ensuite avec les drames en costumes en interprétant la favoriteDiane de Poitiers dans le téléfilméponyme en deux parties réalisé parJosée Dayan pourFrance Télévisions[64]. Elle y retrouveGérard Depardieu, dans le rôle deNostradamus, avec qui elle avait joué dansBarocco,Camille Claudel,Bon Voyage etMammuth. Elle donne également la réplique àHugo Becker,Samuel Labarthe,Jeanne Balibar,Guillaume Gallienne,Virginie Ledoyen, au rappeurJoey Starr et à la jeune actrice italienneGaia Girace[65]. À la fin de la fiction, Diane de Poitiers lègue un collier d'émeraudes àMarguerite de France, surnommée la reine Margot, ce qui constitue une référence symbolique àLa Reine Margot, dans lequel elle interprétait l'héroïne. Elle croise aussi le personnage deMarie Stuart qu'elle a jouée au théâtre en 2006 dansLa Dernière Nuit pour Marie Stuart.

En 2023, elle retrouve la réalisatrice Josée Dayan pour une troisième collaboration, avec le téléfilmAdieu vinyle. Libre adaptation du romanÀ cœur perdu du tandemBoileau-Narcejac, paru auxÉditions Denoël en 1960, elle y construit un nouveau portrait de diva en fin de carrière aux côtés deMathieu Amalric, et de la chanteuseBarbara Pravi, qui fait ses premiers pas dans une fiction cathodique. Les critiques sont cependant glaciales. Désireuse d'explorer d'autres genres, l'actrice rejoint la distribution du film d'action deMélanie Laurent intituléVoleuses, adaptaté de la bande-dessinée éponyme[66]. Coproduction franco-américaine entreNetflix etGaumont, le film signe la première collaboration de la comédienne avec une plateforme de streaming[67]. Elle tient dans le long-métrage un rôle secondaire face àAdèle Exarchopoulos,Mélanie Laurent etManon Bresch. L'aventure est présentée comme une alternative française à355 avec notammentJessica Chastain. Le film récoltes des critiques élogieuses. En fin d'année 2023, sort enfin son second album musical,Bande originale, produit et supervisé parPascal Obispo[68].

Elle retrouve le chemin desstudios Disney à l'occasion du film d'animationWish, Asha et la bonne étoile, dans lequel elle double le personnage de la reine Amaya. Il s'agit du long-métrage évènement célébrant les 100 ans de la compagnie de divertissement américaine. Elle partage l'affiche en version française aux côtés deLambert Wilson etGérard Darmon. Il s'agit de son second doublage pour Disney, treize ans aprèsRaiponce, pour lequel elle prêtait sa voix à l'affreuse sorcière Mère Gothel.

En 2024, l'actrice française revient à des ambitions internationales avec la mini-sérieUn couple parfait produite parNetflix. Elle y incarne une milliardaire excentrique et ennemie du personnage deNicole Kidman[69]. Elle donne aussi la réplique àLiev Schreiber,Dakota Fanning,Jack Reynor, et au jeune premierSam Nivola[1]. La série est tournée aux Etats-Unis, sur l'île deNantucket dans leMassachusetts[70]. Sortie à la fin de l'été,Un couple parfait reçoit des critiques positives dans l’ensemble sans être une réussite[1].

Prises de position politiques, déclarations publiques

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Isabelle Adjani est familière de prises de position et déclarations qui dépassent son métier d'actrice :

  • En 1988, elle se rend enAlgérie, patrie de son père, et participe à un meeting sur le campus deBouzareah, près d'Alger, à la veille du référendum proposé par le présidentChadli Bendjedid, afin de « soutenir la naissance d'une démocratie ».
  • Lors de la présidentielle française de 1988, son nom ayant été utilisé pour la campagne deJacques Chirac, elle intervient sur TF1 pour dire qu'elle ne soutient personne.
  • En 1999, elle refuse de se rendre à l'Élysée pour la réception du président algérienAbdelaziz Bouteflika. Elle dénonce tant le pouvoir algérien que les terroristes. En 1997, soutenant la manifestation parisienne « pour la paix en Algérie », elle donne une interview retentissante qui lui gagne l'affection du peuple algérien, titrée en une duFigaro : « L'Algérie m'empêche de dormir, et vous ? »
  • En, elle participe à la manifestation, aux côtés de plusieurs personnalités, contre la mise en place dutest ADN pour leregroupement familial.
  • En, elle affirme que les propos du papeBenoît XVI sur l'inefficacité supposée du préservatif pour lutter contre la propagation dusida devraient être, comme pour tous ceux qui vont dans ce sens, « passibles de crime contre l'Humanité »[71].
  • En, elle participe à l'inauguration dufestival panafricain d'Alger.
  • En, Isabelle Adjani est présidente d'honneur du Club des amis et actionnaires du journalBakchich[72].
  • En 2002, elle co-signe une pétition demandant une « solution rapide et décente aux problèmes fiscaux deFrançoise Sagan », condamnée pour une fraude fiscale sur ses revenus de 1994 et devant à l’État 838 469 euros, en considérant que si « Françoise Sagan doit de l'argent à l’État, la France lui doit beaucoup plus : le prestige, le talent, un certain goût de la liberté et de la douceur de vivre »[73].
  • En, elle prend fermement position contre la vaccination obligatoire et désavoue les vaccins en général au micro deFrance Inter, avouant avoir fait faire pour ses enfants de faux certificats vaccinaux et suscitant l'indignation de bon nombre d'auditeurs et de spécialistes[74].
  • En, à la suite de la démission deNicolas Hulot, elle signe avecJuliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui paraît enune du journalLe Monde, avec pour titreL'appel de200 personnalités pour sauver la planète[75].

Affaires judiciaires

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Mise en examen pour escroquerie en 2020

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Isabelle Adjani est mise en examen depuis octobre 2020 pour escroquerie. Un ancien consultant en stratégie qui a géré la société de l'actrice,Isia Films, en 2011 et 2012, l'accuse d’avoir falsifié le remboursement de ses dettes à son égard[76].

Entre 2016 et 2023, dans l'affaire des Panama Papers

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Citée dans l'affaire desPanama Papers, Isabelle Adjani est jugée le 19 octobre 2023 pour fraude fiscale et blanchiment d'argent. Elle est accusée d’avoir dissimulé une donation de deux millions d’euros et d’avoir éludé 236 000 € d’impôt sur le revenu dans les années 2010[77], des faits qu’Isabelle Adjani conteste[78]. Elle est condamnée pourfraude fiscale à deux ans de prison avec sursis et 250 000 € d’amende[79].

Vie privée

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Dans lesannées 1970, Isabelle Adjani est deux années durant la compagne d'André Dussollier[80], puis celle deFrancis Huster[81]. Tous trois sont alors pensionnaires de laComédie-Française.

Elle partage ensuite la vie du chef-opérateur et réalisateurBruno Nuytten, rencontré sur le tournage deBarocco (1976). Il éclaire aussiLes Sœurs Brontë etPossession, avant de réaliserCamille Claudel. Leur fils Barnabé, né en, devient musicien, au sein notamment des groupes Makali, puis The Aikiu.

Au milieu des années 1980, elle entame une relation qui durera deux années avecWarren Beatty, son partenaire de jeu dansIshtar[82],[83].

Le, Isabelle Adjani intervient auJournal de20 heures deTF1 présenté parBruno Masure pour faire taire une rumeur qui dure depuis neuf mois et selon laquelle elle aurait été atteinte dusida et serait peut-être même morte[84]. En 2017, l'actrice confie au magazineGrazia :« Ce fut violent à vivre. J’avais l’impression de trahir ceux qui étaient vraiment malades. Parfois, je me dis qu’il est inimaginable d’avoir vécu des choses pareilles. C’est plus cinématographique que tous mes films »[85]. Elle accuse également« une partie du corps médical » d’avoir« contribué à propager le diagnostic délirant » et cite le sociologueJean-Noël Kapferer, qui avait étudié la propagation de cette rumeur :« Il avait conclu qu’un foyerFN me considérait métaphoriquement comme un corps français infecté par un corps étranger. Mes racines algériennes, du côté de mon père, devenaient un virus, à partir de cette interview où je parlais de lui… On était sans doute dans l’archéologie de ce que l’on appelle aujourd’hui la fachosphère, le spectre de la haine que l’on retrouve sur Internet »[85].

En 1989, après la première anglaise deCamille Claudel, Isabelle Adjani rencontre l'acteur irlandaisDaniel Day-Lewis[86]. Leur fils, Gabriel-Kane, naît le à New York, quelques mois après leur séparation[87]. En 1996, l'actrice quitte la capitale française pour s'établir enSuisse, àGenève et déclare à la presse :« Lorsqu'on a la possibilité d'offrir à ses enfants une meilleure qualité de vie, il ne faut plus hésiter ». En 2014, elle confie que son déménagement était dû à sa séparation« douloureuse » d'avec Daniel Day-Lewis et son désir d'obtenir la garde de leur enfant :« Il existe une très vieille loi helvétique qui protège les mères, qui empêche le père de demander la garde. Après la naissance de mon second fils, le litige qui m’opposait à son père m’a fait prendre cette décision »[88]. En 2016, elle déclare à propos de sa relation avec l'acteur :« Tout est pacifié, mais je suis convaincue que les grandes passions ne se transforment jamais en grandes amitiés »[86].

De 2002 à 2004, elle est en couple avecJean-Michel Jarre. Alors que le musicien la trompe avec la comédienneAnne Parillaud, Isabelle Adjani révèle au magazineParis Match l'infidélité de son compagnon et médiatise leur rupture[89]. Si elle concède ne pas aimer l'exposition de sa vie privée, elle explique malgré tout avoir trouvé ce seul moyen pour régler ses différends et avoir souhaité parler au nom des femmes victimes du même sort[90].

En 2004, elle entame une relation avec leneurochirurgienStéphane Delajoux. Le couple se sépare en 2009, après cinq ans de vie commune. L'actrice met également un terme à sa participation auprojet de site internet médical de son ex-compagnon[91].

En 2017, Isabelle Adjani confie àMadame Figaro :« Il y a une solitude en moi. Je suis une solitaire, une solitaire solidaire, avec le sens inné d’une énorme responsabilité collective : les autres prennent une place énorme dans ma vie. Mais là, j’ai pris l’habitude de vivre seule : où installerais-je aujourd’hui cet éventuel amoureux ? Je vais bien, je me sens bien dans mon corps, le bonheur m’arrive de l’intérieur »[92].

Née en 1999, la nièce d'Isabelle Adjani et fille d'Éric Adjani, Zoé Adjani-Vallat, devient elle aussi actrice, en tête deCerise deJérôme Enrico, puis deCigare au miel de Kamir Aïnouz. Elle apparaît aux côtés de sa tante dans la pièceOpening Night, mise en scène parCyril Teste, et dans le clip deMeet me by the gates deThe Penelopes, réalisé parNicolas Bary.

Modèle

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Photographie

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Au fil de son parcours, elle pose pour de nombreux photographes. Parmi ces artistes, elle noue des collaborations privilégiées avecBrigitte Lacombe,Dominique Issermann,François-Marie Banier,Jean-Daniel Lorieux etRichard Avedon. Elle passe aussi sous l'objectif d'Albert Watson,André Perlstein,André Rau,Benoît Barbier,Bettina Rheims,Deborah Turbeville,Ellen von Unwerth,Greg Gorman,Guy Bourdin,Henry Clarke,Hervé Guibert,Jean-Marie Périer,June Newton (Alice Springs),Just Jaeckin,Karl Lagerfeld,Kate Barry,Luc Roux,Olivier Dassault,Paolo Roversi,Patrick Demarchelier,Patrick Swirc,Sylvie Lancrenon etYoussef Nabil.

Elle fait la couverture du magazineAndy Warhol's Interview en, de la revue culteÉgoïste à deux reprises, pour les numéros 5 et 11, et du magazinePhoto en..Andy Warhol retravaille des portraits d'elle pourMadame Figaro en 1986.

Elle campe l'héroïne du romanLe Maître et Marguerite deMikhaïl Boulgakov durant quinze jours au cours du mois de àMoscou et ses environs, avec la collaboration d'une centaine d'acteurs, figurants et de techniciens, sous l'objectif deJean-Daniel Lorieux. Le « shooting » a donné lieu à une exposition itinérante qui a débuté à Paris dans la galerie Ariane Dandois du au pour aboutir àMoscou, via quelques capitales européennes.« La réalisation d'un tel projet est comme une victoire symbolique sur le matérialisme ambiant » a affirmé la comédienne après la séance photos.

Mode, publicité

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Filmographie

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Cinéma

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Longs métrages

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Années 2000

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Années 2010

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Années 2020

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Courts métrages

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Clips

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Documentaires

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Télévision

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Téléfilms

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Séries

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Publicités

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Émissions

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Documentaires

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Théâtre

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Isabelle Adjani intègre laComédie-Française en 1972, en tant que pensionnaire, sans passer par le traditionnelConservatoire national supérieur d'art dramatique. Elle y reste près de trois ans.

À la Comédie-Française

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Hors Comédie-Française

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Lecture

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Radio

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Applications et podcasts

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Musique et discographie

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  1. Ohio
  2. Entre autres pas en traître
  3. OK pour plus jamais (coécrit)
  4. D'un taxiphone (coécrit)
  5. C'est rien je m'en vais c'est tout
  6. Le Mal intérieur
  7. Beau oui commeBowie
  8. Le bonheur c'est malheureux (coécrit)
  9. Je t'aime idiot (coécrit)
  10. Et moi chouchou (écrit seule)
  11. Pull marine (coécrit)
  1. Princesse au petit pois 2.Léon dit

Livres

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Distinctions

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RécompenseAnnéeFilmReçu
César de la meilleure actrice1976L'Histoire d'Adèle H.❌
1977Barocco❌
1982Possession✔️
1984L'Été meurtrier✔️
1986Subway❌
1989Camille Claudel✔️
1995La Reine Margot✔️
2010La Journée de la jupe✔️
César de la meilleure actrice dans un second rôle2019Le monde est à toi❌
Oscar de la meilleure actrice1976L'Histoire d'Adèle H.❌
1990Camille Claudel❌
Prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes1981Possession✔️
Quartet✔️
Ours d'argent de la meilleure actrice du Festival de Berlin1989Camille Claudel✔️
Lumière de la meilleure actrice2010La Journée de la jupe✔️
Molière de la comédienne2001La Dame aux camélias❌
2007La Dernière nuit pour Marie Stuart❌
2020Opening Night❌
Globe de Cristal de la meilleure comédienne2015Kinship❌
Globe de Cristal de la meilleure actrice de comédie2019Le monde est à toi❌

Ensemble des récompenses reçues

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AnnéeRécompenseCatégorieFilm
1973Prix du Syndicat de la critiqueMeilleure comédienneL'École des femmes (pièce)
1974Prix Suzanne-BianchettiJeune comédienne-
1975David di DonatelloMeilleure jeune comédienne étrangèreLa Gifle
1975National Board of ReviewMeilleure actriceL'Histoire d'Adèle H.
New York Film Critics Circle
National Society of Films Critics Awards
1976David di DonatelloMeilleure actrice étrangère
1976Festival international du film de CarthagèneMeilleure actrice
1978BambiMeilleure actriceL'Histoire d'Adèle H.
1981Festival de CannesPrix d'interprétation fémininePossession
Quartet
1982CésarMeilleure actricePossession
1983Festival FantasportoMeilleure actrice
1984CésarMeilleure actriceL'Été meurtrier
1989CésarMeilleure actriceCamille Claudel
Festival de BerlinPrix d'interprétation féminine
1995CésarMeilleure actriceLa Reine Margot
2003Festival de CabourgPrix d'interprétation féminineAdolphe
2004Festival de MontréalGrand prix spécial des AmériquesCarrière
2009Festival de Monte CarloMeilleure actriceLa Journée de la jupe
2010Lumières de la presse internationaleMeilleure actrice
Globe de Cristal
Étoile d'or
César
2016Festival international du film de MarrakechEtoile d'or d'honneurCarrière

Meilleures entrées

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Liste des films avec Isabelle Adjani ayant attiré au moins un million de spectateurs en France

FilmRéalisationAnnéeEntrées
1L'Été meurtrierJean Becker19835 137 040
2RaiponceByron Howard &Nathan Greno20104 022 966
3La GifleClaude Pinoteau19743 385 541
4SubwayLuc Besson19852 920 588
5Wish, Asha et la bonne étoileChris Buck &Fawn Veerasunthorn20232 835 401
6Camille ClaudelBruno Nuytten19882 717 136
7Tout feu, tout flammeJean-Paul Rappeneau19822 279 445
8La Reine MargotPatrice Chéreau19942 002 915
9Sous les jupes des fillesAudrey Dana20141 349 860
10DriverWalter Hill19781 102 183

Décorations

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Hommages, citations

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Notes et références

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  1. ab etcDictionnaire étonnant des célébrités, de Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin, First éditions, 2015,p. 11.
  2. « Allemande rencontrée en Bavière qu'épousa à la fin de la Seconde Guerre mondiale Mohammed Adjani, soldat kabyle de l'armée française », Jean de La Guérivière,Amère Méditerranée: Le Maghreb et nous, Seuil, 2004,p. 391.
  3. Isabelle Adjani : « Mon père,Kabyle, s'était engagé dans l'armée française à16 ans, et c'est en remontant d'Italie jusqu'en Bavière à la fin de la Seconde Guerre mondiale qu'il rencontre et séduit ma mère » (Interview donnée àTélérama).
  4. À propos de sa famille, elle déclare : « “Isabelle”, c'était fait pour ne pas attirer l'attention. Mon frère se prénomme Éric Akim. Mon père venait d'uneAlgérie française. Il parlait français mieux que vous. Il ne parlait jamais arabe devant nous. Sauf l'accent allemand de ma mère, tout était fait pour que nous soyons français, même si cela n'empêchait pas mon père de cuisiner des plats traditionnels ou d'évoquerConstantine. En revanche, quand il écrivait à sa famille, j'ai découvert que, dans ses lettres, j'étais “Yasmina”, jamais “Isabelle” »(source).
  5. « Adjani la vérité, interview Isabelle Adjani »,Le Nouvel Observateur, :« Ma mère était bavaroise. Elle se sentait très mal en France, où elle était arrivée sans parler un mot de français. Elle ne supportait pas que son mari soit algérien. Elle disait qu'il était d'origine turque et je le croyais. Entre mes parents, il y avait un racisme conjugal. Ma mère traitait mon père de crouille et mon père lui répondait : sale boche. Il s'appelait Mohammed mais ma mère l'avait obligé à changer de prénom. Sur notre boîte aux lettres, il y avait : Chérif Adjani. Ma mère trouvait que ça faisait américain »
  6. Michel David,Isabelle Adjani. La tentation sublime, Éditions Imago,,p. 13-16.
  7. Gabriel Conesa et Jean Émelina,Les mises en scène de Molière. DuXXe siècle à nos jours, Domens,,p. 142.
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Voir aussi

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Bibliographie

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Préfaces rédigées par Isabelle Adjani

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Sur Isabelle Adjani

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  • Jean-Luc Douin,Comédiennes aujourd'hui : au micro et sous le regard,Lherminier, 1980.
  • Claire Devarrieux,Les Acteurs au travail, Renens, 5 Continents, Hatier, 1981.
  • Jean-Yves Rogale,Francis Huster : Molière et les autres…, Mengès, 1982.
  • Éric Neuhoff,Un triomphe, Paris, Olivier Orban, 1984, Bernard Pascuito, 2010.
  • Christian Roques-Briscard,La Passion d'Adjani, Lausanne, Favre, 1987.
  • Christian Dureau,Isabelle Adjani : biographie non autorisée, Paris, Justine, 1987.
  • Ça c'est du cinéma ! Le7e art et la manière, Les Dossiers du Canard, 1987.
  • Gérard Depardieu,Lettres volées,Jean-Claude Lattès, 1988.
  • Meinolf Zurhorst,Isabelle Adjani. Ihre Filme - Ihr Leben. Heyne Film und Fernsehbibliothek, Band 163. Munich, Heyne, 1992.
  • Michèle Halberstadt,Adjani aux pieds nus - Journal de la repentie, Calmann-Lévy, 2002.
  • Guy Austin,Foreign bodies: Jean Seberg and Isabelle Adjani, S. 91-106 in: ders.,Stars in Modern French Film, Londres, Arnold, 2003.
  • Guy Austin,Telling the truth can be a dangerous business: Isabelle Adjani, race and stardom, in:Remapping World Cinema: Identity, Culture and Politics in Film, herausgegeben von Stephanie Dennison und Song Hwee Lim, London: Wallflower Press, 2006.
  • Michel David (psychanalyste),Isabelle Adjani, la tentation sublime, Imago, 2008.
  • Erwan Chuberre,La Légende Adjani, Cogito, 2010.
  • Arnaud Duprat,Isabelle Adjani, un mythe de l’incarnation, Le Bord de l’eau, 2013.
  • Dominique Choulant,Isabelle Adjani, la Magnifique, Mustang éditions, 2014.
  • Jérôme d'Estais,Possession d'Andrzej Żuławski, Tentatives d'exorcisme,Editions Rouge profond, 2019(ISBN 979-1097309138)

Documentaire

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  • Isabelle Adjani, 2 ou 3 choses qu'on ne sait pas d'elle de Frank Dalmat, scénario et interviewJulien Collet Vlaneck, musique Barnabé Nuytten, production Puzzle Media et Isia Films, diffusé le surArte.

Liens externes

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Précédé parSuivi par
Catherine Deneuve pourLe Dernier Métro
Isabelle Adjani pourPossession
1982
Nathalie Baye pourLa Balance
Nathalie Baye pourLa Balance
Isabelle Adjani pourL'Été meurtrier
1984
Sabine Azéma pourUn dimanche à la campagne
Anémone pourLe Grand Chemin
Isabelle Adjani pourCamille Claudel
1989
Carole Bouquet pourTrop belle pour toi
Juliette Binoche pourTrois Couleurs : Bleu
Isabelle Adjani pourLa Reine Margot
1995
Isabelle Huppert pourLa Cérémonie
Yolande Moreau pourSéraphine
Isabelle Adjani pourLa Journée de la jupe
2010
Sara Forestier pourLe nom des gens
v ·m
Années 1940-1950
Années 1960-1970
Années 1980-1990
Années 2000-2010
Années 2020-2030
v ·m
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Années 2010
Années 2020
v ·m
Années 1950-1970
Années 1980-1990
Années 2000-2020
À partir de 2021, le prix est remplacé par l'Ours d'argent de la meilleure performance.
v ·m
Années 1990-2000
Années 2010-2020
v ·m
Années 1940-1950
Années 1960-1970
Années 1980-1990
Années 2000-2010
Années 2020-2030
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