Lehip-hop espagnol désigne un mouvement culturel couvrant différents styles derap et de différentes formes d'arts tels que lesgraffitis ou labreakdance ayant émergé enEspagne.
L'un des facteurs qui contribueront au développement et à la popularisation de laculture du hip-hop dans le pays est la présence de bases militaires américaines sur le sol espagnol. Les militaires, en particulier ceux de descendanceafro-américaine, écoutaient durap dans leur base via des stations de radio, notamment[1]. L'une des bases notables souvent citée comme point d'entrée du rap en Espagne est labase aérienne de Torrejon près deMadrid[2].
Le phénomène musical et l'un de ses éléments fondamentaux, labreakdance, sont lancés à la même époque àMadrid au début desannées 1980. Il se popularise entre 1980 et 1981[1]. La breakdance et le hip-hop se popularise à l'échelle nationale avec la sortie de films américains dans lesquels le breakdancing est l'un des principaux problèmes, tels queBeat Street etBreak Dance[3]. Les premiersgraffitis en Espagne apparaissent également dans la première moitié desannées 1980[4],[5].
Les premiers musicienslocaux derap incluent Masters TDK[6],[7], DNI, Sindicato del Crimen, K1000, MC Randy et DJ Jonco[8]. Le premier album de rap en Espagne est publié en 1989. Il s'agit de la compilationHip Hop Madrid, composée des groupes comme QSC ou Estado Crítico. Cette même année, le label discographique Ariola publieRapin' Madrid avec des groupes comme Sweet, Rap Road, Code de Mortal, SSB, Dark Power, MC Randy et Jungle Kings. Les deux albums ont peu de succès commercial, mais aident à établir une scène viable à Madrid, révélant le rap au public espagnol, et permettent à plusieurs de ces artistes de publier des albums solo[9].
Au début de 1990, une grande partie de la réussite des premiers groupes disparait, et il reste seulement une scèneunderground qui survit sur la base de la publication dedémos[9]. Certaines de ces œuvres (maqueteros) se popularisent considérablement dans la scène à l'époque, comme celles deKase.O ou deSFDK, qui se distribuent massivement dans tout le pays grâce à des copies piratées, d'échange de lettres et defanzines[10]. Cette période de transition du rap en Espagne met en évidence la présence de laDef Con Dos, qui, après la publication de plusieurs œuvres sous l'influence dePublic Enemy ouBeastie Boys commeSegundo Asalto (1990), explore lerap metal[11].
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