Pour les articles homonymes, voirHyères (homonymie) etAmby.
Pour l’article ayant un titre homophone, voirYerres.
Hières-sur-Amby | |||||
![]() Vue du village depuis le site archéologique de Larina. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné | ||||
Maire Mandat | Jean-Pierre Marcel 2020-2026 | ||||
Code postal | 38118 | ||||
Code commune | 38190 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 1 198 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 47′ 54″ nord, 5° 17′ 41″ est | ||||
Altitude | 220 m Min. 193 m Max. 429 m | ||||
Superficie | 8,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Charvieu-Chavagneux | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Isère Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
Liens | |||||
Site web | www.hieressuramby.fr | ||||
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Hières-sur-Amby est unecommune française située dans ledépartement de l'Isère enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.
Historiquement rattachée à l'ancienne province duDauphiné, la commune, à l'aspect essentiellement rural est positionnée à l'ouestrégion naturelle de l'Isle-Crémieu, elle-même située dans la pointenord du département.
Les habitantsse dénomment les Hiérois[1].
La commune est située au nord du département de l'Isère dans l'arrondissement de La Tour-du-Pin et lecanton de Charvieu-Chavagneux, à l'ouest de l'agglomération lyonnaise et séparée du département de l'Ain par le Rhône.
Hières-sur-Amby faisait partie de lacommunauté de communes de l'Isle-Crémieu qui regroupe toutes les communes autour de Crémieu, de la plaine côté Lyon avecChamagnieu ouVillemoirieu jusqu'à la zone de collines d'Optevoz. En 2017, à la suite de la fusion de plusieurs collectivités, la commune a adhéré à laCommunauté de communes Les Balcons du Dauphiné.
La Balme-les-Grottes | ||
Saint-Vulbas (Ain) | ![]() | Saint-Baudille-de-la-Tour |
Vernas | Annoisin-Chatelans |
La commune se trouve à la jonction de deux unités morphologiques distinctes : l'Isle Crémieu et la plaine de l'Est Lyonnais, 150 m en contrebas. Le soulèvement alpin dutertiaire a contribué à l'exhaussement et au basculement du plateau de l'Isle Crémieu, essentiellement formé de calcaires secondaire.
La faille occidentale est soulignée par les falaises que contourne le Rhône. La plaine, profonde dépression entre les socles anciens du massif central et des Alpes, peu à peu comblée de dépôts secondaires puis tertiaires, a été finalement modelée par les avancées et reculées glaciaires du quaternaire, dont la dernière phase finalisera les grandes lignes du relief actuel. La commune de Hières-sur-Amby s'est ainsi développée sur un reliquat morainique au pied des falaises culminant aux alentours de 213 m.
« Les carrières et les belvédères du plateau de Larina », sont un site géologique remarquable de7,31 hectares partagé entre les communes deAnnoisin-Chatelans et Hières-sur-Amby. En 2014, ce site d'intérêtgéomorphologique est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de l'Isère.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueBourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Bénonces », sur la commune deBénonces à 14 km àvol d'oiseau[5], est de8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié parMétéo-France en novembre 2022[8].
La partie occidentale du territoire communal est bordé par leRhône. Son territoire est également traversé par le ruisseau de l'Amby qui prend sa source sur la commune d'Optevoz puis qui se jette dans le Rhône au niveau du territoire communal.
Le territoire communal est traversée par la RD65 qui permet de rejoindre la commune voisine de La Balme-les-Grottes.
Au, Hières-sur-Amby est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,7 %), forêts (24,6 %), zones urbanisées (7,4 %), zones humides intérieures (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), prairies (3,1 %),terres arables (2,2 %), eaux continentales[Note 2] (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Hières-sur-Amby est situé enzone de sismicité n°3 (modérée), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
L'oppidum de Larina devait appartenir auxAllobroges[16]. Conquis par Rome auIIe siècle, ce territoire appartient à laGaule narbonnaise. Après la chute de l'Empire romain, durant lehaut Moyen Âge, la région connaît un épisode burgonde dont l'habitat de hauteur et la nécropole de Larina sont en partie contemporains. Puis Mérovingiens et Carolingiens se succèdent, dans un cadre de vie à caractère largement rural. Durant le Bas Moyen Âge, à partir duXe siècle, la hiérarchisation des pouvoirs se renforce et la féodalité s'installe.
Le nom de la paroisse de Hières apparaît pour la première fois en 1291 dans un acte de vente. Vers 1300, ceux de Marignieu et de Saint-Étienne sont également mentionnés. Plus tard, les hameaux de Bourcieu et la maison forte de Hières cristallisent d'autres habitats. L'église de Marignieu cesse d'exister auXVIIe siècle, remplacée par celle de La Brosse sur La Balme. L'église de Saint-Étienne est ruinée auXVIIIe siècle et les offices sont transférés sur Hières. Le château de Hières est sur un promontoire à la sortie du Val d'Amby au nord du bourg. Le bâtiment fut brûlé sous la Révolution, l'édifice actuel reflètent des reconstructions contemporaines.
Jusqu'au milieu duXIXe siècle, les ressources locales furent basées sur l'agriculture et le commerce sur le Rhône, comme en témoignent les ports du Noyer ou de la Bruine. Deux moulins se trouvaient à proximité: le moulin de la Bruine (ou moulin Violet) et le moulin d'Avaux. Des moulins appartenant à Pierre d'Optevoz étaient déjà mentionnés auXIIIe siècle à Avaux ; les moulins actuels fonctionnèrent jusqu'en 1926 avant d'être rachetés par laSociété de la Soie de Paris.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1791 | Sébastien Billiez | ||
1791 | 1792 | Etienne Vidon | ||
1792 | 1795 | Claude Clerc | ||
1795 | 1797 | Gaspard Rigollet | ||
1797 | 1799 | Antoine Pomet | ||
1799 | 1800 | Jean-Baptiste David | ||
1800 | 1813 | Claude Clerc | ||
1813 | 1831 | Gaspard Rigollet | ||
1831 | 1832 | Pierre Billiez | ||
1832 | 1832 | François Penet | ||
1832 | 1836 | Henri Teste | ||
1836 | 1858 | Benoit Sornin | ||
1858 | 1868 | Benoit Delastre | ||
1868 | 1873 | Jérémie Esparvier | ||
1873 | 1878 | Michel Guillodon | ||
1878 | 1884 | Stéphane Vidon | ||
1884 | 1888 | Louis Berchet | ||
1888 | 1896 | Joseph Troillon | ||
1896 | 1912 | Stéphane Vidon | ||
1912 | 1915 | Pierre Revenant | ||
1915 | 1917 | René Napoléon | ||
1917 | 1919 | Pierre Revenant | ||
1919 | 1920 | Stéphane Vidon | ||
1920 | 1922 | Benoît Penet | ||
1922 | 1929 | Jean-Baptiste Paillière | ||
1929 | 1943 | Camille Michel | SFIO[17] | |
1943 | 1944 | Auguste Roussel | ||
1944 | 1944 | Joannes Chapit | ||
1944 | 1947 | Joseph Christin | ||
1947 | 1965 | Émile Joguet | ||
1965 | 1971 | Raoul Odievre | ||
1971 | 1975 | André Saby | ||
1975 | 1995 | Jean Pin | ||
1995 | 2008 | Dominique Blanc | ||
mars 2008 | 2020 | Patrick Chollier | DVG | Retraité de l'enseignement |
mai 2020 | mai 2021 | Jean-Pierre Marcel | ||
06 juin 2021 | En cours | Philippe Psaïla | Chef-de-projet | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2022, la commune comptait 1 198 habitants[Note 3], en évolution de −1,72 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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542 | 627 | 610 | 660 | 750 | 769 | 819 | 834 | 873 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
899 | 883 | 894 | 796 | 826 | 800 | 804 | 800 | 814 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
801 | 747 | 655 | 601 | 622 | 623 | 585 | 573 | 563 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
621 | 640 | 747 | 835 | 925 | 998 | 1 119 | 1 153 | 1 225 |
2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 166 | 1 198 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirageLe Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris ledimanche, dans son édition duNord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église de Hières-sur-Amby (propriété de la commune) sont rattachées à laparoisse catholique Saint-martin de l'Isle Crémieu qui, elle-même, est rattachée audiocèse de Grenoble-Vienne[22].
Lesite archéologique de Larina : la portion du site typique d'éperon barré, au lieu-dit le Dozier, est classé au titre desMonuments Historiques par arrêté du. Le site est de propriété de la commune[23] : les objets retrouvés à Larina remontent le temps, depuis l'âge du bronze jusqu'auMoyen Âge, et ont été récoltés dans la Musée-Maison du Patrimoine. Le site de Larina est aussi classéespace naturel sensible[24],[25].
LaFerme de la Balmetière (rue de la Poste) : les bâtiments couverts en lauzes datent duXVIIIe siècle, tandis que le bâtiment couvert en tuile plate date de la seconde moitié duXIXe siècle. Elle présente une cour et un four à pain. La ferme fait l'objet d'une inscription au titre desmonuments historiques par arrêté du[26].
L'église paroissiale Saint-Pierre d'Hières-sur-Amby, classée monument historique.
Lemonument aux morts communal qui se présente sous la forme d'une colonne quadrangulaire avec un chapiteau sculpté. Celui-ci est dédié aux soldats de la commune morts durant les deux guerres mondiales[27].
Hières-sur-Amby possède des armoiries dont l'origine et leblasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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