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Herpétologie

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Herpétologie
Planche sur lesgrenouilles extraite deHistoria Naturalis Ranarum Nostratium deRoesel.
Partie de
Zoologie des vertébrés(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pratiqué par
Champs
Batrachologie
reptiliology(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Francesco Redi fait paraître en1664,Osservazioni Intorno alle Vipere, un traité sur lesvipères et les effets de leur morsure.

L’herpétologie (dugrec ancien :ἑρπετόνherpetón, « qui rampe, reptile ») est la branche de l'histoire naturelle qui traite desamphibiens et desreptiles. La batrachologie oubatracologie est la branche qui traite plus spécifiquement desamphibiens, de même que l'ophiologie étudie plus particulièrement lesserpents.

Comme toutes les branches de lazoologie, ces disciplines abordent laclassification, l'écologie, lecomportement, laphysiologie, et l'anatomie de ces différentesclasses etespèces d'animaux vivants, ainsi que l'étude de leursespèces disparues oufossiles.

On appelleherpétologue ouherpétologiste les spécialistes de cette matière. Le premier terme est plus ancien, et le second, plus récent, est utilisé quasi-systématiquement désormais. Pour l'étymologie détaillée de ce mot, consulter l'article « herpétologie » duWiktionnaire.

Importance de cette spécialité

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  • Lesamphibiens s'avèrent être un excellent indicateur de la dégradation de l'environnement.
  • L'étude des toxines émises par les reptiles et les amphibiens peut être utile en médecine.

Éléments d'histoire

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L'herpétologie auXVIIe siècle

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AuXVIIe siècle, de nombreux travaux tentent de mieux comprendre la localisation du venin dans la tête desserpents, et notamment desvipères, ainsi que son mode d'action. Bien sûr, ces recherches menées par desmédecins ont aussi pour fonction de découvrir unantidote. Parmi ces scientifiques, deux noms se détachent au cours de ce siècle.

  • Francesco Redi (1626-1697) fait considérablement avancer les connaissances notamment en affirmant l'innocuité du venin si celui-ci est ingéré.
  • Moyse Charas (1619-1698), pharmacien duJardin du roi, réalise de nombreuses expériences et publie de nombreux travaux sur les vipères. Il s'oppose à Redi au sujet de la formation du venin en affirmant que la salive de la vipère ne devient venimeuse que si l'animal est en colère.

John Ray (1627-1705) découvre que le cœur à un ventricule est un caractère distinctif des Reptiles parmi les Vertébrés possédant des poumons.

Duverney (1648-1730) fait paraître au début duXVIIIe siècle plusieurs mémoires importants devant l'Académie des sciences de Paris sur les systèmes circulatoires et respiratoires deVertébrés à sang froid comme les grenouilles, les serpents, etc.[1].

L'existence d'unefécondation externe chez les Amphibiens sera pressentie en 1736 parRéaumur (1683-1757) : il attache des « culottes » aux grenouilles mâles pour tenter d'empêcher une éventuelle fécondation, mais l'expérience n'est pas probante.

Le terme d'« herpétologie » fut créé par Klein en 1755. Parmi les ouvrages deKlein (1685-1759), citons notammentSumma Dubiorum Circa Classes Quadrupedum et Amphibiorum (1743) etTentamen Herpetologiae (1755). C'est dans cet ouvrage qu'il utilise, pour la première fois, le terme d'herpétologie mais sa délimitation desreptiles est encore floue puisqu'il regroupe avec eux des animaux comme les vers et exclut lesgrenouilles, lestortues et leslézards. Sa définition est ainsi formulée :« Herpeta sunt animantia apeda, corpore elongata, quod volutum et flexuose loco malium movetur et sinuosum quiescit : LesHerpeta ou animaux sans pattes et rampants sont divisés en deux ordres : lesAnguis, qui comprend tous les serpents et reptiles sans pattes et lesVermis qui rassemble tous les vers. »[2]

L'herpétologie auXVIIIe siècle

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AuXVIIIe siècle,Josephus Nicolaus Laurenti (1735-1805) est le grand nom de la discipline. Il fait paraître en1768 sa thèse consacrée à la fonctionvenimeuse chez lesreptiles et lesamphibiens. Outre des observations de grande valeur sur le venin, il améliore considérablement lataxinomielinnéenne qui passe de dixgenres de reptiles et d'amphibiens à trente. Laurenti est le premier à définir précisément laclasse desreptilia.

Le peintre animalierRoesel (1705-1759) fait paraître entre1753 et1758 sonHistoria naturalis Ranarum nostratium consacré auxgrenouilles. Les qualités de l'ouvrage, notamment de ses illustrations, le font regarder comme l'un des plus beaux consacrés à ces animaux.

L'AbbéSpallanzani (1729-1799) montre que certains animaux, spécialement des lézards, peuvent régénérer certaines parties de leur corps lorsque celles-ci ont été blessées ou sectionnées.Spallanzani effectue aussi des travaux expérimentaux sur la reproduction animale qui sont à l'origine de la découverte de la fécondation externe chez les grenouilles et les crapauds.

Lacépède (1756-1825) fait paraître, en1788-1789, sonHistoire naturelle des quadrupèdes ovipares et des serpens. Il s'agit du premier ouvrage d'envergure sur lesamphibiens et lesreptiles destiné à un large public. Mais ses illustrations sont médiocres et son livre n'améliore pas lataxinomie de ces animaux. Le travail de Laurenti, pourtant plus ancien, est bien supérieur. Malgré ces défauts, l'œuvre de Lacépède contribue à favoriser l'étude de ces animaux.

L'herpétologie à partir deXIXe siècle

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En 1834,Constant Duméril (1774-1860) fait paraître une œuvre très importante, l’Erpétologie générale ou Histoire naturelle complète des reptiles (neuf volumes,1834-1854). 1 393 espèces sont décrites dans le détail et leur anatomie, physiologie et bibliographie sont précisées. Cependant, Duméril maintient lesamphibiens parmi lesreptiles malgré les travaux d'Alexandre Brongniart (1770-1847) ou dePierre André Latreille (1762-1833) ou les découvertes anatomiques deKarl Ernst von Baer (1792-1876) ou deJohannes Peter Müller (1801-1858).

C'estBlainville (1777-1850) qui, en 1816, élève au rang declasses indépendantes les Reptiles et les Amphibiens (ou Batraciens).

Auguste Duméril (1812-1870) a observé la transformation d'unAxolotl en une salamandre terrestre fournissant la base des connaissances pour le concept de lanéoténie.

Travaillant auDépartement d'histoire naturelle duBritish Museum de 1880 à 1920,George Albert Boulenger (1858-1937) décrit plus de 1 400 espèces nouvelles de reptiles et d'amphibiens.

En France,Jean Rostand (1894-1977) a œuvré à l'essor de l'embryologie et des travaux sur lasexualité animale chez les Batraciens, et depuis 1971, laSociété Herpétologique de France a pour mission de fédérer chercheurs et naturalistes francophones étudiant les reptiles et les amphibiens[3].

Travail des herpétologues

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Les herpétologues produisent des connaissances sur la biologie des espèces de reptiles et d'amphibiens, et des données de localisation (présence ou absence) et d'abondance de ces espèces. Depuis les années 1980, les herpétologues de France ont mené un imposant travail d'inventaire sur les reptiles et amphibiens. Ils ont ainsi produit une bonne trentaine d'atlas de répartition, couvrant la majeure partie de la France[4]. Ces atlas sont souvent le fruit d'un vaste travail collectif associant professionnels et bénévoles. Un atlas dresse la liste des espèces présentes pour la région concernée et précise, pour chaque espèce, des éléments d'identification et sa répartition connue. L'objectif de ces atlas herpétologiques est aussi de synthétiser les connaissances locales accumulées dans le temps par les herpétologues d'une région[5].

Notes et références

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  1. (en) Robert Mortimer Gascoigne,A chronology of the history of science : 1450-1900, New York et Londres, Garland,,p. 204.
  2. Cité et traduit par Jean Lescure, « La naissance de l'herpétologie ». Bulletin de laSociété herpétologique de France n° 101, 2002, pp. 5-27.
  3. Société Herpétologique de France, « 49e CONGRÈS DE LA SOCIÉTÉ HERPÉTOLOGIQUE DE FRANCE »,Appel à communications,‎,p. 3(lire en ligne[PDF])
  4. Mickaël Barrioz, Pierre-Olivier Cochard & Vincent Voeltzel,Amphibiens & reptiles de Normandie, URCPIE Basse-Normandie,, 288 p.(ISBN 978-2953817720), p.8
  5. Mickaël Barrioz, Pierre-Olivier Cochard & Vincent Voeltzel,Amphibiens & reptiles de Normandie, URCPIE Basse-Normandie,, 288 p.(ISBN 978-2953817720),p. 4e de couverture

Articles connexes

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Liens externes

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