Après une première révolte en sa faveur (menée par leduc de Buckingham en) qui échoue, Henri débarque dans lePembrokeshire, au sud-ouest du pays de Galles, en et rassemble des partisans pendant sa marche à travers le pays de Galles[1].RichardIII est vaincu et tué le à labataille de Bosworth, dernier affrontement de laguerre des Deux-Roses, et Henri devient roi d'Angleterre sur le champ de bataille.
Il consolide alors sa position en se mariant avecÉlisabeth d'York, la fille d'ÉdouardIV et nièce deRichardIII, et la meilleure prétendante York survivante. Il réunit ainsi les deux maisons royales et combine les symboles rivaux de larose rouge de Lancastre et de larose blanche d'York dans lenouvel emblème rouge et blanc des Tudor. Pour plus de sûreté, il prend soin de faire exécuter au moindre prétexte quiconque pourrait prétendre au trône, politique qui sera poursuivie par son filsHenriVIII.
Le principal succès du règne d'HenriVII repose sur la restauration de la paix et du pouvoir royal dans un pays affaibli par trente ans de guerre civile. Son filsHenriVIII lui succède, sans heurts, à sa mort en 1509.
Le grand-père paternel d'Henri,Owen Tudor, originaire de l'île d'Anglesey au pays de Galles, est un cousin du célèbre rebelle galloisOwain Glyndŵr. Il a été page à la cour du roiHenriV et a participé à labataille d'Azincourt. Owen a épousé à la fin desannées 1420 la veuve d'HenriV,Catherine de Valois. Un de leurs fils est Edmond Tudor, futur père d'HenriVII et demi-frère utérin d'HenriVI. Sur ordre de ce dernier, Edmond est créécomte de Richmond en 1452, et « formellement déclaré légitime par le Parlement ».
Bien qu'il soit neveu deHenriVI par son père, la revendication au trône d'Angleterre par Henri Tudor dérive cependant de sa mère depuis lamaison de Beaufort. Margaret Beaufort est en effet une arrière-petite-fille deJean de Gand, duc de Lancastre, le troisième fils d'ÉdouardIII, et de sa troisième épouseKatherine Swynford. Katherine était depuis près de25 ans la maîtresse de Jean de Gand lors de leur mariage en 1396, ils ont déjà quatre enfants, dont l'arrière-grand-père d'Henri,Jean Beaufort. La légitimité des Beaufort reste cependant contestée puisqu'elle n'a été établie que par une ordonnance du roiRichardII en 1397 et que le roiHenriIV les a déclarés inéligibles au trône en 1407. Ainsi, la revendication du trône par Henri Tudor s'avère fragile : il descend d'une femme et de plus d'une branche illégitime. En théorie, les familles royales duPortugal et deCastille détiennent une meilleure revendication que celle des Beaufort.
LorsqueÉdouardIV, chef de la Maison d'York, devient roi en, Jasper Tudor, fervent défenseur de laMaison de Lancastre, s'exile en France. Ses titres sont donnés au yorkisteWilliam Herbert, qui reçoit également la garde du jeune Henri, désormais comte de Richmond. Henri est élevé par Herbert jusqu'à l'exécution de ce dernier le dans la confusion de labataille de Losecoat Field parRichard Neville,comte de Warwick, en rébellion ouverte contre le roiÉdouardIV. Il est ensuite recueilli parAnne Devereux, la veuve d'Herbert.
Après une seconde rébellion visant à renverserÉdouardIV en, Warwick s'enfuit en France et se réconcilie avecMarguerite d'Anjou, l'épouse d'HenriVI. Il renverseÉdouardIV et restaureHenriVI le. Jasper Tudor revient d'exil et présente son neveu Henri à la cour lancastrienne en.
Après le retour d'ÉdouardIV au,HenriVI et son filsÉdouard de Westminster sont assassinés. Henri Tudor devient l'unique survivant de la Maison de Lancastre.
Il vit alors en exil pendant près de quatorze ans enBretagne avec son oncle, à la cour du ducFrançoisII. En, le duc tombe malade et ses conseillers négocient avecÉdouardIV l'extradition d'Henri vers l'Angleterre. Henri est escorté jusqu'àSaint-Malo, où un navire l'attend. Il feint alors des crampes d'estomac et dans la confusion, se réfugie dans un monastère. Son attitude émeut la population locale et il est relâché.
Henri avant son accession au trône,années 1470 (Musée Calvet, Avignon).
Étonnamment, Henri reste le dernier souverain d'Europe à avoir parlé le breton, bien qu'il soit anglais[2].
Le, son rivalÉdouardIV meurt. Son filsÉdouard lui succède sur le trône d'Angleterre, mais l'essentiel du pouvoir se concentre entre les mains de son oncleRichard de Gloucester qui, une fois les proches du jeune roi éliminés, réclame pour lui-même le trône sous prétexte d'invalidité du mariage du feu roiÉdouardIV et de son épouseÉlisabeth Woodville. En conséquence, le duc de Gloucester est proclamé roi le sous le nom deRichardIII.ÉdouardV et son jeune frère,Richard de Shrewsbury, sont emprisonnés à latour de Londres et probablement assassinés durant l'.
Le mécontentement à l'égard deRichardIII se manifeste dès l', lorsque naît une conspiration visant à le chasser du trône et à restaurerÉdouardV. Les rebelles sont en majorité des fidèles d'ÉdouardIV, qui considèrent Richard comme un usurpateur[3]. Ayant entendu des rumeurs affirmant que les Princes avaient été assassinés sur ordre deRichardIII, ils se rallient à Margaret Beaufort, mariée au yorkisteThomas Stanley et qui propose son fils Henri Tudor comme candidat au trône.
La conspiration prévoit d'organiser des révoltes dans le sud et l'ouest de l'Angleterre pour submerger les forces de Richard. Leduc de Buckingham est censé soutenir les rebelles en lançant une invasion depuis lepays de Galles, tandis qu'Henri doit venir par la mer avec500 navires fournis parFrançoisII[4].
Un manque de coordination et le mauvais temps réduisent ces projets à néant. Une révolte éclate dans leKent le, pressant Richard à réunir l'armée royale pour la réduire. Ses espions l'informent des activités de Buckingham, et les hommes du roi détruisent les ponts sur laSevern ; lorsque Buckingham, à la tête de ses troupes, arrive devant le fleuve en crue, il est incapable de le traverser en raison d'un orage violent qui éclate le[5]. Buckingham est piégé : ses ennemis gallois se sont emparés de son château après son départ, et il n'a plus nulle part où se réfugier. Il abandonne le complot et s'enfuit àWem, où il est trahi par un serviteur et arrêté par les hommes de Richard. Il est exécuté le[6].
Entre-temps, Henri tente de débarquer le, mais sa flotte est éparpillée par une tempête. En arrivant en vue de la côte anglaise, àPoole, un groupe de soldats le salue et l'incite à accoster ; il s'agit en fait d'hommes de Richard, prêts à le capturer sitôt débarqué. Henri ne tombe pas dans le piège et retourne en Bretagne[7]. Privée de Buckingham et d'Henri, la rébellion est facilement écrasée par Richard[6]. Les autres meneurs de la révolte s'enfuient de l'autre côté de la Manche.
Le, à laCathédrale Saint-Pierre de Rennes, Henri jure devant la cour lancastrienne en exil d'épouser la fille aînée d'ÉdouardIV,Élisabeth d'York, afin d'unifier les deux maisons rivales et ainsi mettre un terme à la guerre civile.
RichardIII tente alors de faire extrader Henri en concluant un accord avecPierre Landais, conseiller du duc de Bretagne, mais Henri parvient à s'échapper en France en. Il y est bien accueilli par la régenteAnne de Beaujeu et on lui fournit rapidement des troupes et des équipements en vue d'une seconde invasion. À l'été1485, les conditions sont mûres pour une nouvelle entreprise.
Ayant obtenu le soutien des partisans de l'ancien roiÉdouardIV, Henri débarque àMill Bay le, dans lePembrokeshire, avec une armée composée essentiellement de soldats français et écossais, et marche sur l'Angleterre, accompagné de son oncle,Jasper Tudor, et ducomte d'OxfordJohn de Vere. LePays de Galles demeure traditionnellement un bastion des Lancastre. Henri y réunit une armée d'environ 5 000 soldats et se dirige vers le nord.
Henri sait que sa seule chance de monter sur le trône serait d'affronterRichardIII rapidement et de le battre à la première bataille, puisque Richard bénéficie de renforts qui l'attendent àNottingham etLeicester. Ce dernier ne doit donc qu'éviter d'être tué pour garder le trône. Bien qu'inférieures en nombre, les troupes d'Henri battent celles de Richard à labataille de Bosworth le. Au cours de cette bataille, plusieurs des alliés clés de Richard, comme lecomte de Northumberland,William etThomas Stanley, changent de camp ou désertent le champ de bataille.
Conscient que l'issue de la bataille est en train de basculer en faveur d'Henri, Richard conduit une charge destinée à l'éliminer. Pris entre deux feux, Richard et sa garde rapprochée sont tués, et ses hommes se dispersent.La mort deRichardIII lors de cette bataille met fin à laguerre des Deux-Roses entre lesLancastre et lesYork, même si ce n'est pas la dernière bataille qu'Henri doit mener. Henri est proclamé roi à la fin de la bataille.
La première action d'Henri lorsqu'il réunit son premier Parlement en consiste à se déclarer roi rétroactivement au jour précédent la bataille par « droit de conquête », s'assurant ainsi que tous ceux qui l'ont combattu soient coupables de trahison. LeTitulus Regius, un édit deRichardIII déclarant illégitimes les enfants d'ÉdouardIV, est abrogé.
Henri est couronné le. Quelques mois plus tard, le, il épouse Élisabeth d'York. Leur premier fils,Arthur, naît le suivant. Il crée un nouvel emblème pour sa dynastie : laRose Tudor, qui réunit laRose rouge de Lancastre et laRose blanche d'York.
La première préoccupation d'HenriVII lorsqu'il arrive au pouvoir est d'asseoir son autorité.
En,Francis Lovell, conseiller deRichardIII, et les frères Stafford tentent de s'emparer d'Henri lors de son arrivée dans leYorkshire. Leurrévolte s'effondre sans combat. Lovell s'enfuit tandis que les Stafford sont capturés.
Lambert Simnel acclamé par ses partisans d'Irlande.
En, un jeune garçon d'origine humble,Lambert Simnel, est présenté comme étant le comte de Warwick, qui se serait échappé de la Tour de Londres. Il s'enfuit en Irlande.Gerald FitzGerald,8e comte de Kildare décide d'appuyer ce récit et d'envahir l'Angleterre pour renverser le roi Henri. Le, Simnel est couronné dans l'église du Christ, la cathédrale deDublin, comme le « roiÉdouardVI ».HenriVII s'empresse de montrer le comte de Warwick en public pour prouver que Simnel est un imposteur. Le comte de Lincoln, lord Lovell et le comte de Kildare envahissent l'Angleterre mais sont défaits par Henri àStoke le. Lincoln est tué dans la bataille tandis que Kildare et les autres meneurs de la révolte sont capturés et pardonnés. Lovell s'enfuit en Écosse. Le roi Henri pardonne au jeune Simnel (probablement parce qu'il n'a guère été qu'une marionnette entre les mains d'adultes) et lui donne un emploi aux cuisines royales comme tourneur de broche.
En 1490, le flamandPerkin Warbeck prétend êtreRichard de Shrewsbury, le frère cadet d'ÉdouardV. Perkin Warbeck fait des tentatives pour s'emparer du trône avec le soutien de nobles relégués au second plan par Henri et d'ennemis étrangers. En 1491, il débarque en Irlande mais, devant le peu de soutien des nobles irlandais, est obligé de s'enfuir. En 1495, il débarque dans leKent mais est mis en déroute. Soutenu par le roiJacquesIV d'Écosse, il envahit le nord de l'Angleterre en 1496 mais se voit une nouvelle fois battu. Il tente un dernier débarquement enCornouailles en 1497 et est capturé. Il est emprisonné à la Tour de Londres, aux côtés du comte de Warwick. Les deux hommes auraient tenté de s'évader en 1499. Ils sont condamnés à mort par Henri et exécutés.
En 1501, inquiet des dettes qu’il avait contractées pour le mariage du princeArthur Tudor,Edmond de la Pole, frère du comte de Lincoln, se réfugie sur le continent avec le soutien des partisans de laMaison d'York.HenriVII fait arrêter et exécuter certains de ses partisans de la maison d’York. Edmond est accueilli par leduc de BourgognePhilippe le Beau.HenriVII parvient à convaincre Philippe de lui remettre Edmond en 1506, sous la promesse qu'il ne lui sera fait aucun mal. Emprisonné à la Tour de Londres, il sera exécuté parHenriVIII en 1513. Son frèreRichard de la Pole, dernier prétendant yorkiste au trône, sera tué à labataille de Pavie en 1525.
Henri réussit principalement à sauver sa couronne en divisant et minant le pouvoir de la noblesse. Il restreint notamment le droit d'entretenir des armées privées.
Politique sociale : une résistance face au mouvement des enclosures
Mais le mouvement dit des enclosures allait bouleverser cet ordre : les grands seigneurs usurpèrent les biens communaux des paysans et les chassèrent du sol qu'ils possédaient pourtant au même titre féodal que leurs maîtres. Les chroniqueurs de l'époque évoquent d'innombrables maisons de paysans disparues, des villes et des villages détruits pour faire des parcs à moutons, et constatent "que le pays nourrit beaucoup moins de gens". (Harrison, « Description of England, prefixed to Holinshed's Chronicles », 1577).
Une loi d'HenriVII, 1489, c. 19, interdit la démolition de toute maison de paysan avec attenance d'au moins vingt acres de terre. Une autre loi constate que beaucoup de fermes et de grands troupeaux de bétail s'accumulent en peu de mains, d'où il résulte que les rentes du sol s'accroissent, mais que le labourage déchoit, que des maisons et des églises sont démolies et d'énormes masses de peuple sont plongées dans la pauvreté. La loi ordonne par conséquent la reconstruction des maisons de ferme démolies, fixe la proportion entre les terres à blé et les pâturages, etc. Une loi de 1533 constate que certains propriétaires possèdent 24 000 moutons, et leur impose pour limite le chiffre de 2 000, etc.
Cependant, selon Bacon, l'objectif de ces mesures n'aurait été que de s'assurer d'une armée solide (il explique comment l'existence d'une paysannerie libre et aisée est la condition d'une bonne infanterie,cf.The Reign ofHenryVII, etc. Verbatim Reprint from Kennet's England, éd. 1719, Lond., 1870,p. 308.)
Dans le domaine fiscal,HenriVII est un monarque prudent qui restaure les finances d'unÉchiquier en banqueroute (le Trésor d'ÉdouardIV ayant été vidé par les parents de sa femmeWoodville après sa mort et avant l'accession au trône deRichardIII) en introduisant des mécanismes de taxation efficaces. Il est soutenu par son chancelier, l'archevêque de CanterburyJohn Morton. Le gouvernement royal est également réformé par l'introduction du Conseil du Roi qui garde la noblesse sous contrôle.
Henri a été sous la protection financière et physique de la Bretagne durant la plus grande partie de sa vie avant son accession au trône d'Angleterre. Toutefois, afin de renforcer sa position, il subventionne la construction de navires, fait construire la premièrecale sèche d'Europe àPortsmouth en1495 et améliore les possibilités de commerce. À sa mort, il a amassé une fortune personnelle de1,5 million delivres.
En1489, il émet une monnaie d'or[8], le « souverain » (enanglais,sovereign), qui continue à être régulièrementfrappée de nos jours.
Sa politique financière est toutefois contestée : en effet, ses collectes de taxes pour mener ses campagnes militaires sont fréquentes et élevées, ce qui entraîne unerébellion dans leYorkshire en 1489 et uneautre enCornouailles en 1497.
HenriVII n'est pas un militaire et ne voit aucun intérêt à reconquérir les territoires pris par la France durant les règnes de ses prédécesseurs. C'est pourquoi il signe avec empressement letraité d'Étaples avec la France le. Ce traité remplit les caisses du royaume et assure que la France ne soutiendra plus les prétendants au trône anglais, telsPerkin Warbeck.
Le, il signe le premiertraité entre l'Angleterre et l'Écosse depuis près de deux siècles et marie sa filleMarguerite au roiJacquesIV d'Écosse.
Arthur Tudor meurt de lasuette dès l'année suivante. Henri, d'habitude réservé et ne montrant pas ses sentiments, en fut très attristé. Henri obtient une dispense du papeJulesII, afin que la veuve Catherine d'Aragon puisse se remarier avec son fils cadet, le futurHenriVIII. Le mariage n'aura lieu qu'après la mort d'HenriVII, le, selon les volontés de ce dernier.
La reine Élisabeth d'York, pour sauver l'avenir de la dynastie, tombe une dernière fois enceinte, mais meurt le d'infection puerpérale, quelques jours après avoir donné naissance àCatherine Tudor. Henri semble l’avoir sincèrement pleurée. Bien qu’il laisse l'image d'un roi économe, les obsèques d'Élisabeth sont fastueuses et elle est enterrée à l'abbaye de Westminster.
Henri envisage plus tard de se remarier afin de renouveler son alliance avec l’Espagne :Jeanne de Naples,JeanneIre de Castille etMarguerite d'Autriche sont des partis envisagés, mais Henri meurt veuf le de latuberculose[9]. Sa mort est tenue secrète pendant 36 heures[10].
Il épouseÉlisabeth d'York, fille du roiÉdouardIV, le, unifiant ainsi les maisons deLancastre et d'York et renforçant la légitimité desTudor. Ils ont sept enfants, mais seuls quatre survivront à l'enfance :
HenriVII bénéficie d'une image positive dans l'historiographie par opposition à celle deRichardIII présenté comme un monstre, voire à celle de son filsHenriVIII. Ses qualités d'administrateur et de réconciliateur, son règne réparateur après laguerre des Deux-Roses furent loués. SousHenriVIII, on présentaHenriVII comme le roi annoncé parMerlin : issu d'une famille galloise,HenriVII, parti de la péninsule armoricaine deBretagne, soutenu par des guerriers bretons, aurait accompli la prophétie de Merlin de la revanche desCeltes sur les Saxons[16].HenriVII eut d'ailleurs pour enseigne ledragon rouge des Gallois qu'il introduisit dans les armes duroyaume d'Angleterre et nomma symboliquement son fils Arthur, la famille Tudor prétendant se rattacher à la lignée deBrutus de Bretagne et du roi Arthur.
↑La monnaie d'or constitue alors une nouveauté auRoyaume d'Angleterre, qui lui avait préféré l'argent jusque-là.
↑Robert Wellens, « Un épisode des relations entre l'Angleterre et les Pays-Bas au début du XVIe siècle : le projet de mariage entre Marguerite d'Autriche et Henri VII »,Revue d’histoire moderne et contemporaine,vol. 29,no 2,,p. 267-290(lire en ligne)