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Nom de naissance | Henri Justin Marret |
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Archives conservées par | Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 7647-7651, 4s,-)[1] ![]() |
Henri Justin Marret, né àParis le et mort àFourqueux (Yvelines) le, est unpeintre etgraveurfrançais.
Henri Marret est le fils d'Ernest Marret, joaillier-bijoutier auPalais-Royal àParis, et de Clémence Broquet. Il grandit avec ses frères dans un milieu artistique et passe ses premières années entre le domicile paternel, leur maison de campagne àFourqueux, ainsi que chez ses grands-parents àSaint-Germain-en-Laye. En 1900, il part enBretagne pour la première fois et y retournera à plusieurs reprises au cours de sa vie. Il demeure alors au 97,rue de Rome à Paris.
Il est l'élève deFernand Cormon,Ferdinand Humbert,Eugène Thirion etPaul Baudoüin, chef d'atelier de fresque, à l'École des beaux-arts de Paris. En 1901, il débute auSalon des artistes français et obtient une mention honorable. L'année suivante, il épouse Madeleine Larcher qui lui donnera leur premier enfant Jean en 1903, suivi par Geneviève en 1905, Hélène en 1909, Yvonne en 1917 et Denise en 1919. Il effectue en cette année 1902 un voyage auMaroc dont il ne tirera que peu d'éléments sur le plan professionnel. Sa première vente à l'État français date de 1904 avec une toile exposée au Salon des artistes français :Chiffonniers rentrant chez eux, impression d'hiver à la porte Montmartre. L'année suivante, il obtient une médaille de troisième classe à ce même Salon et les prix Brizard et Troyon de l'Institut de France. Il est récompensé en 1906 par une médaille de seconde classe au Salon et, en 1907, il décore l'hôtel de ville de Gentilly[2].
En 1908, il expose au Salon de laSociété nationale des beaux-arts, puis fait un séjour auCroisic, ainsi que les deux années suivantes. Cette même année il peint quatre toiles marouflées aux murs et une fresque allégorique au plafond dans l'escalier d'honneur de l'hôtel de ville deSaint-Maurice. Il séjourne à lapresqu'île de Guérande et exposeLa Cimaise au Salon de la Société artistique.
En 1911, il perfectionne sa technique de la fresque avecPaul Baudoüin. En 1912, il décore l'escalier d'honneur de la mairie deSaint-Maurice (Val-de-Marne) et la réalise plusieurs fresques dans le cottage-manoir d'Angervillers[3]. Dans la commune d’Arès où la famille Wallerstein avait fondé, en 1913, une maison pour les enfants malades de latuberculose, l'aérium d'Arès, les architectes Charles Duval etEmmanuel Gonse ont réalisé les bâtiments, les fresques murales intérieures sont d'Henri Marret.
Il séjourne à l'Île d'Yeu cette année 1913. Il décore la salle du conseil et le bureau desTréfileries et Laminoirs du Havre en 1923.
Après un séjour àPort-Navalo, il est mobilisé le en qualité de sous-officier. En 1916, durant laPremière Guerre mondiale, il est chargé de l'organisation ducamouflage de la deuxième armée. Promu sous-lieutenant, il se voit confier l'instruction des premierscamoufleurs américains.
Il réalise des fresques dans de nombreux bâtiments publics ou religieux.
Marret est égalementaquarelliste. Il pratique aussi l'eau-forte — dont une suite de vingt-six planches inspirées de la Première Guerre mondiale — et lagravure sur bois en camaïeu. L'album de laSociété de la gravure sur bois originale (1929) le publie, avecL'Église de Mareuil, en couleurs[4].
L'historien d'artPatrick Descamps écrit :« Ses œuvres sont aux confins du réalisme, d'un impressionnisme modéré et de l'influence symboliste. »[réf. nécessaire]