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Heiner Müller

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Heiner Müller
Description de cette image, également commentée ci-après
Heiner Müller prononce un discours lors d'une manifestation de protestation sur l'Alexanderplatz, le 4 novembre 1989, peu avant la chute dumur de Berlin.
Données clés
Nom de naissanceReimund Heiner Müller
Naissance
Eppendorf
Décès (à 66 ans)
Berlin
Auteur
Langue d’écritureAllemand
Genres
écrivain, dramaturge

Œuvres principales

Hamlet-machine,La Mission,Quartett

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Heiner Müller, né le àEppendorf, mort le àBerlin, est un poète,dramaturge et directeur dethéâtreallemand.

Après laSeconde Guerre mondiale, il choisit de rester dans laRépublique démocratique allemande (RDA) naissante, pour des raisons politiques et personnelles. Il s'inscrit tout d'abord dans le sillage deBertolt Brecht et travaille à de nombreuses reprises pour leBerliner Ensemble. Il ne se considère pas comme dissident et souhaite décrire de manière réaliste la fondation et l'évolution de la RDA. Néanmoins, dès le début des années 1960, son œuvre est soumise à la censure, il est renvoyé de l'Union des écrivains et passe des années difficiles. La censure sera ensuite progressivement levée, en partie parce qu'il obtient une reconnaissance en Europe de l'ouest.

Il consacre son écriture principalement au théâtre, avec en particulier des réécritures d'anciens mythes ou d'anciennes pièces, par exempleHamlet-machine,Philoctète,Horace,Anatomie Titus Fall of Rome,Médée-matériau. Ses premières pièces sont inspirées du théâtre de Bertolt Brecht, mais il rompt avec cette esthétique en 1977, date à laquelle il écrit l'Adieu à la pièce didactique et quitte le Berliner Ensemble. Il écrit dans la foulée deux de ses pièces les plus connues :Hamlet-machine etQuartett.

Considérée comme post-moderne, son œuvre est souvent vue comme pessimiste, voire cynique, et comme faisant une analyse du déclin de l'Occident et de ses échecs, notamment politiques. Il participe aux manifestations précédant lachute du mur de Berlin et obtient une forte reconnaissance institutionnelle dans l'Allemagne réunifiée, son œuvre ayant été perçue comme critique à la fois de l'Ouest et de l'Est. Après la chute du Mur, durant les six dernières années de sa vie, il abandonne l'écriture théâtrale pour se consacrer à des mises en scène et à la rédaction de son autobiographie,Guerre sans bataille.

Biographie

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Premières années : de l'Allemagne nazie à la RDA

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Heiner Müller nait en 1929 en Saxe. Son père, militant duParti social-démocrate allemand (SPD), est arrêté en 1933 par lerégime nazi, ce qui le marque fortement : il raconte plus tard cet épisode dans la nouvelleLe Père. Après cette arrestation, Heiner Müller ressent l'exclusion que lui font subir les autres enfants. Avec sa mère, il est autorisé à aller voir son père dans le camp où il est interné. Pendant cette période, sa mère cherche du travail, avec peine, et devient couturière dans une usine. Son père est autorisé à rentrer chez lui en 1934.

De 1939 à 1947, il vit avec ses parents àWaren. Il y travaille à la bibliothèque. En 1947, il adhère auParti socialiste unifié d'Allemagne (SED). Néanmoins, il semble vite déçu, et sera jusqu'à la fin des années 1980 surveillé par laStasi. À partir de 1950, il publie des critiques littéraires pour les magazinesSonntag etAufbau.

Premières pièces et ennuis avec la censure

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Il publie en 1956L'Homme qui casse les salaires, une pièce inspirée du théâtre épique deBertolt Brecht. Müller cherche alors à participer à l'édification socialiste tout en présentant un regard réaliste et critique sur les réalités économiques de la RDA. Cette première pièce est un succès[1].

À partir de 1958, il travaille auThéâtre Maxime Gorki.

En 1961, sa pièceLa Déplacée est montée à l'Université des sciences sociales de Berlin--Karlhost. La pièce est interdite, le metteur en scène Tragelheln est exclu du Parti Socialiste unifié et Heiner Müller exclu de l'Union des Écrivains[1]. Cela équivaut à une interdiction de travailler. Les années qui suivent sont difficiles.Inge Müller, avec qui le dramaturge est marié depuis 1955, s'enfonce dans la dépression, liée à des épisodes traumatiques durant laSeconde Guerre mondiale (pendant des bombardements, elle fut à deux reprises enterrée sous des gravats dont elle fut ensuite extirpée) et renforcée par leur situation matérielle. Le couple est soutenu par des amis qui leur prêtent de l'argent. Il parvient à placer des articles sous le pseudonyme de Max Messer. Il exorcise ses difficultés en réécrivant pour lui-mêmePhiloctète, qui fut louée par le philosopheWolfgang Harich et l'écrivainPeter Hacks[2].

En 1963, leDeutsches Theater de Berlin propose à Heiner Müller d'adapter un roman d'Erik Neutsch considéré par le parti comme un modèle de littérature ouvrière. Cela permettrait à l'auteur de se racheter et d'entamer un retour dans les faveurs du pouvoir. Heiner Müller met deux ans à écrire la pièce, finalement intituléeLa Construction (1965). La pièce est publiée, mais ne sera jamais représentée :Erich Honecker la critique nommément en décembre 1965[3].

Inge Müller se suicide l'année suivante, en juin 1966. Heiner Müller travaille dans les marges du théâtre est-allemand : il écrit des traductions pour la scène et des livrets d'opéra, notamment pour ses amisBenno Besson etPaul Dessau[4].

En 1967, il rencontreGinka Tscholakova. Celle-ci est expulsée de RDA l'année suivante et renvoyée enBulgarie. Heiner Müller trouve divers prétextes pour se rendre en Bulgarie durant les années qui suivent. C'est en Bulgarie que Müller écrit la pièceHorace (1968). Le couple se marie àSofia en 1970, si bien que Ginka est autorisée à revenir à Berlin-est en 1971[5].

Sa pièceMauser, écrite en 1970, est censurée enRDA et créée auxÉtats-Unis. De 1970 à 1976, il est dramaturge au Berliner Ensemble[6]

Le 4 janvier 1977, Heiner Müller rédige le texteAdieu à la pièce didactique, rupture claire avec l'oeuvre de Brecht, dont l'héritage en RDA lui semble sclérosé, depuis qu'elle est devenue art officiel. Müller diagnostique également un enlisement de la RDA, pays dans lequel, selon lui, l'histoire n'avance plus. Sa pièceHamlet-machine (1977), probablement sa plus célèbre, est la mise en pratique de cet éloignement du théâtre brechtien[7]. C'est à ce moment qu'il quitte le Berliner Ensemble, qui continue l'héritage brechtien, pour travailler au Volksbühne Theater de Berlin[6].

Alors qu'il est toujours censuré en RDA et peu reconnu, son succès devient de plus en plus important à l'ouest. Il reçoit ainsi, en 1979, le Mülheimer Dramatikerpreis pour sa pièceGermania. Mort à Berlin[6].

Après la chute de la RDA : succès tardif

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Il fait partie des intellectuels ayant appelé ausoulèvement du peuple en RDA et il prononce notamment un discours devant la foule àBerlin-Est le, quelques jours avant l'ouverturedu Mur.

À partir de la fin des années 1980, il devient metteur en scène et met lui-même en scène ses pièces auDeutsches Theater de Berlin. Durant les dernières années de sa vie, il met en scène sa pièceQuartett,La Résistible Ascension d'Arturo Ui deBertolt Brecht et leTristan und Isolde deWagner àBayreuth.

En 1994, il a reçu le IVèmePrix Europe pour le théâtre[8].

Il meurt le[9] des suites d'uncancer de la gorge. Il est enterré aucimetière de Dorotheenstadt àBerlin-Mitte.

Œuvre

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Post-modernisme

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Hamlet-machine de Müller s'ouvre sur une phrase devenue fameuse : « J'étais Hamlet. Je me tenais sur le rivage et je parlais avec le ressac BLABLA, dans le dos les ruines de l'Europe », évoquant la fin de la culture européenne.

Le théâtre de Müller est principalement constitué de réécritures d'anciens mythes. Le dramaturge établit ce qu'il appelle un "dialogue avec les morts".Sophocle,Euripide,Shakespeare (Hamlet machine) ou encoreLaclos (Quartett) sont successivement invoqués.

Interrogé sur ce qui constitue pour lui le véritable théâtre post-moderne, Müller répond sur le ton de la dérision : « Le seulpostmoderniste que je connaisse estAugust Stramm qui était unmoderniste et travaillait dans une poste ».

Écriture

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Quand on lui demande pourquoi il écrit, Heiner Müller répond que c'est une question très noble à laquelle il a une réponse très primitive : s'il n'écrit pas, il ne peut pas dormir. L'écriture est pour lui quelque chose de thérapeutique. Il déclare également chercher à briser les illusions des spectateurs, à les déranger, il ne veut pas que les personnes sortent heureuses de ses pièces, mais se sentent très seules[10].

Positionnement politique et réception de l’œuvre

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Le positionnement politique de Heiner Müller est complexe, ce qui a entraîné des erreurs d'interprétation à l'Est comme à l'Ouest[Où ?]. Le dramaturge étant censuré en RDA depuis le début des années 1960, ses pièces ne sont plus jouées dans son pays ; elles sont publiées en version papier, mais ne sont alors lues que par un petit nombre de personnes, car leur publication n'est relayée par quasiment aucune organe de presse. Ainsi, quand elles sont jouées en RFA, où elles sont acclamées à partir des années 1970, elles sont souvent présentées comme les œuvres d'un opposant au régime de la RDA, ce qu'il a pourtant toujours récusé[11].

Réception en RDA

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Heiner Müller voulait, aux débuts de son travail dramaturgique, montrer réellement la RDA, sans être critique ni louangeur. En 1957, sa pièceDer Lohndrücker (Le Briseur de salaires) est bien accueillie par la presse communiste qui y voit un exemple d'oeuvre contribuant à l'édification du socialisme ; mais la mise en scène qu'il en fera en 1991 montre qu'une seconde lecture est possible, on peut y voir selon lui« la naissance d'un État malade dès sa naissance »[12]. La polémique éclate lors de la création deDie Umsiedlerin oder das Leben auf dem Lande (La Déplacée ou La vie à la campagne) (1961), qui a pour sujet les réformes agraires en cours en RDA. Heiner Müller est alors traité par la presse communiste de« Beckett de l'Est » ou de« réactionnaire »[12].

Sa volonté de montrer réellement la construction de la RDA l'amène à entrer en conflit avec les discours officiels. Mais Heiner Müller continue de monter certaines pièces, tandis que d'autres restent censurées. La pièceŒdipe-Tyran est jouée auDeutsches Theater en 1967, et semble entrer dans la perspective de l'intérêt pour la relecture des textes anciens, encouragée par le pouvoir politique qui voulait engager les intellectuels à relire la tradition littéraire en regard de la nouvelle humanité en train de se construire[13]. Dans les années 1970, le pouvoir politique desserre l'étau sur la culture. Ses pièces subissent différents traitements :Ciment est jouée par leBerliner Ensemble en 1973 ;Macbeth, très critiquée, est interdite de mise en scène mais est publiée en revue ;Mauser reste interdite jusqu'à la fin de la RDA. Le positionnement critique de Müller sert surtout au pouvoir à créer un alibi démocratique, tout relatif étant donné que les censures persistent[14].

À partir des années 80, avec son succès grandissant à l'Ouest, les autorités ne peuvent plus l'ignorer. En 1980, il peut monter la pièceLa Construction. Ses mises en scène ont un certain succès, qui s'explique en partie par le fait que le théâtre permettait un ersatz de débat politique, impossible ailleurs ; le public est alors en quête d'allusions politiques, ce qui entraîne un attrait pour les auteurs précédemment censurés. Müller est élu en 1984 à l'Académie des arts de la RDA et exerce la présidence de cette institution de 1990 à 1993[15]. Il reçoit l'année suivante lePrix national de la République démocratique allemande, plus grande récompense attribuée à un écrivain. Il réintègre en 1988 l'Union des écrivains[16]. En 1988 et 1989, ses piècesMauser,Hamlet-machine,Germania Mort à Berlin,Quartett,Vie de Gundling paraissent et sont mises en scène pour la première fois[17].

Prix Europe pour le Théâtre - Premio Europa per il Teatro

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En 1994, il a reçu lePrix Europe pour le théâtre, àTaormine, avec cette motivation :

En donnant à Heiner Müller, le quatrième Prix Europe pour le Théâtre, le jury n'a pas seulement voulu reconnaître en lui l'un des meilleurs dramaturges vivants, il a aussi honoré son style qui, en quarante ans d'activité, a remodelé le concept d'acteur théâtral. Ce n'est pas un jeu de miroir qui a permis à I'artiste d'écrire du théâtre en faisant de la poésie et vice et versa, de même ce sont les responsabilités publiques, son infatigable savoir, son intelligence polémique qui en ont fait un maître à penser pour plusieurs générations. C'est pour cela que son pays, en proie à tant d'amour conflictuel, lui a permis des vers difficiles à traduire pour ses multiples possibilités de lectures qui ont aussi remodelé une langue. Cohérent dans sa pratique des contradictions, Müller s'est affirmé comme un classiqueante litteram qui aime les expériences et a su cultiver une utopie, en restant fidèle aux règles. Son œuvre théâtrale oscille entre le didactisme des textes sur la production, les adaptations des auteurs classiques, capturés par la fascination de lointains systèmes de pensée, l'hermétisme de fragments fulgurants et les limpides synthèses de dernière date, mais il n'a jamais cessé de mêler l'Histoire et les sentiers de I'art. Pour lui, l'élégance nette de la page a toujours été liée à la familiarité avec les planches, avec la médiation des relations interdisciplinaires. Comme metteur en scène, pour lui-même, il multipliait les articulations de ses propres textes, revus et renouvelés grâce à la technique combinatoire des associations. Ainsi, avec l'arme transgressive qui est l'ironie, ce poète est arrivé à la direction du théâtre qui avait été celui de Brecht, l'inspirateur de sa jeunesse et contre lequel il a dû lutter plus tard, pour s'en éloigner, afin d'en devenir l’hérétique disciple et d'en rééquilibrer la leçon, au moyen de ses propres clés[18].

Bibliographie

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Théâtre

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  • Hamlet-machine (précédé deLe Père,Deux lettres,Avis de décès,Horace,Mauser,Adieu à la pièce didactique, et suivi deAutoportrait deux heures du matin le 20 août 1959, Projection 1975 etHéraklès 5), Éditions de Minuit, 1979
  • La Mission (suivi deProméthée,Vie de Gundling,Frédéric de Prusse sommeil rêve cri de Lessing), Minuit, 1982.
  • La Comédie des femmes, Paris, Éditions Théâtrales, 1985.
  • Germania. Mort à Berlin (avecRivage à l’abandon,Matériau-Médée,Paysage avecArgonautes,Paysage sous surveillance,Pièce de cœur,Poèmes,Le Dieu Bonheur), Minuit, 1985.
  • Quartett, Minuit, 1985.
  • La Bataille (avecRapport sur le grand-père,Boucher et Femme,La Croix de fer,Histoire d'amour,Libération de Prométhée,Héraclès II ou L'hydre,Le Duel,La Route des chars), Minuit, 1987.
  • Ciment (avecLa Correction), Minuit, 1991.
  • Anatomie Titus fall of Rome, Minuit
  • Bertolt Brecht, Fatzer, fragment, L’Arche, 1992.
  • Philoctète, traduit par François Rey,L'Avant-scène théâtre n° 766, 1985, réédition Toulouse, Éditions Ombres, 1994 ; autre traduction par Jean Jourdheuil et Jean-Louis Besson, Paris, Éditions de Minuit, 2009.
  • Le Briseur de salaires, Circé, 1996.
  • Germania 3. Les spectres du mort-homme, L’Arche, 1996.
  • L'Homme qui casse les salaires. La Construction. Tracteur, Éditions Théâtrales, 2000
  • Médée Materiau adaptée en un opéraMedeamaterial (1991) parPascal Dusapin
  • L'Opéra du Dragon, 1968
  • Macbeth d'après Shakespeare, 1971, traduction de Jean-Pierre Morel, Éditions de Minuit.
  • La Déplacée, Paris, Éditions de Minuit, 2007.

Essais et entretiens

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Stèle funéraire d'Heiner Müller aucimetière de Dorotheenstadt deBerlin.

Mises en scène

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  • 1980 :La Mission (Der Auftrag) de Heiner Müller,Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz,Berlin-Est [en collaboration avec Ginka Tscholakowa]
  • 1982 :La Mission (Der Auftrag), Schauspielhaus deBochum [en collaboration avec Ginka Tscholakowa]
  • 1982 :Macbeth de Heiner Müller, Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz, Berlin-Est [en collaboration avec Ginka Tscholakowa]
  • 1988 :Le briseur de salaires (Der Lohndrücker) de Heiner Müller,Deutsches Theater, Berlin-Est [mise en scène qui inclutHorace (Der Horatier) etLa route des Chars IV, Centaures (Wolokolamsker Chaussee IV, Kentauren) de Heiner Müller]
  • 1990 :Hamlet/Machine (Hamlet/Maschine), Deutsches Theater, Berlin-Est, [composé deHamlet deWilliam Shakespeare traduit par Heiner Müller et deHamlet-machine de Heiner Müller]
  • 1991 :Mauser de Heiner Müller, Deutsches Theater,Berlin, [mise en scène qui inclutHéraclès 2 ou l'Hydre (Herakles 2 oder die Hydra),Quartet (Quartett), etLa route des Chars V, L'Enfant trouvé (Wolokolamsker Chaussee V, Der Findling) de Heiner Müller]
  • 1993 :Duell Traktor Fatzer,Berliner Ensemble, Berlin [composé deLa route des Chars III, Le Duel (Wolokolamsker Chaussee III, Das Duell),Mommsens Block, etTracteur (Traktor) de Heiner Müller, ainsi que son montage du texte fragmentaire deBrechtLa chute de l'égoïste Johann Fatzer]
  • 1993 :Tristan und Isolde deRichard Wagner,Palais des festivals de Bayreuth,Bayreuth [dirigé parDaniel Barenboim]
  • 1994 :Quartett de Heiner Müller, Berliner Ensemble, Berlin
  • 1995 :La Résistible Ascension d'Arturo Ui (Der aufhaltsame Aufstieg des Arturo Ui) deBertolt Brecht, Berliner Ensemble, Berlin

Adaptations

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Études sur Heiner Müller

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Prix et récompenses

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Notes et références

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  1. a etbJean Jourdheuil, "Comment Heiner Müller devint Heiner Müller", revueEurope n° 1068,Heiner Müller, Paris, avril 2018, p. 112
  2. Jean Jourdheuil, "Comment Heiner Müller devint Heiner Müller", revueEurope n° 1068,Heiner Müller, Paris, avril 2018, p. 116
  3. Jean Jourdheuil, "Comment Heiner Müller devint Heiner Müller", revueEurope n° 1068,Heiner Müller, Paris, avril 2018, p. 113
  4. Jean Jourdheuil, "Comment Heiner Müller devint Heiner Müller", revueEurope n° 1068,Heiner Müller, Paris, avril 2018, p. 117
  5. Jean Jourdheuil, "Comment Heiner Müller devint Heiner Müller", revueEurope n° 1068,Heiner Müller, Paris, avril 2018, p. 118
  6. ab etcSite internet du Mülheimer Dramatikerpreis, biographie de Heiner Müller, consulté le 2 mars 2025,lire en ligne
  7. Florence Baillet,Heiner Müller, Belin, 2003,p. 131-133
  8. (it) « IV EDIZIONE », surPremio Europa per il Teatro(consulté le)
  9. « « Horace », de Heiner Müller »
  10. Interview de Heiner Müller au Festival d'Avignon sur le site INA.fr, consulté le 9 novembre 2013
  11. a etbFlorance Baillet,Heiner Müller, Belin, 2003,p. 10
  12. a etbFlorence Baillet,Heiner Müller, Belin, 2003,p. 12
  13. Florence Baillet,Heiner Müller, Belin, 2003,p. 14
  14. Florence Baillet,Heiner Müller, Belin, 2003,p. 15
  15. (de) « Heiner Müller », suradk.de.
  16. Florence Baillet,Heiner Müller, Belin, 2003,p. 16
  17. Florence Baillet,Heiner Müller, Belin, 2003,p. 17
  18. « Prix Europe pour le Théâtre - IVème Edition - Motivations », surarchivio.premioeuropa.org(consulté le)
  19. alaincochard, « GerMANIA d’Alexander Raskatov en création mondiale à l’Opéra de Lyon – Pathologie du pouvoir », surConcertclassic,(consulté le)

Voir aussi

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Liens externes

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