Cet article est uneébauche concernant l’Afghanistan.
هزاره جات Hazārajāt | |
![]() Drapeau. | |
![]() Paysages de laprovince de Bamiyan | |
![]() Localisation du Hazaradjat (en violet) | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Gouvernement -velayat | région sans unité administrative Bamiyan,Deykandi,Ghor et de grandes parties des provinces deGhazni,Orozgan,Parwan,Sar-é Pol etWardak |
Démographie | |
Langue(s) | dari (hazara),pachto,ouzbek |
Géographie | |
Coordonnées | 34° 49′ nord, 67° 49′ est |
Superficie | 207 199 km2 |
Divers | |
Fuseau horaire | UTC+4:30 |
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LeHazaristan, également appeléHazaradjat, (endari :هزاره جات) désigne littéralement « le pays desHazaras », et correspond grossièrement aux régions centrales de l'Afghanistan actuel. Sa capitale traditionnelle est la ville deBâmiyân.
Les hautes vallées de Hazaristan (celle de Bâmiyân s'élève à environ 2 800 mètres) sont dominées par les sommets de l'Hindou-Kouch, parmi lesquels leKoh-e Bâbâ, qui culmine à 5 084 mètres auShah Fuladi (de), non loin de Bâmiyân.
En raison de la nature des sols, des reliefs, des rigueurs du climat, la faune et la flore sont moins abondantes dans le Hazaristan que dans d'autres régions de l'Afghanistan. Les cultures se limitent aux vallées, où le moindre lopin de terre est cultivé. La population est pauvre et a souvent été contrainte à l'exil vers les grandes villes pour assurer sa subsistance.
Les Hazaras vivent dans l'Hindou-Kouch central, dans une région appelée Hazaristan. Ils parlenthazaragi, un dialecte dupersan, contrairement à la majorité des Afghans. L'écrasante majorité d'entre eux (95 %) professent lechiismeduodécimain, mais il y a également quelquessunnites ouismaéliens. Ils pratiquent l'élevage et l'agriculture de subsistance adaptés à leur environnement montagneux. Ils étaient pratiquement indépendants jusqu'à la fin duXIXe siècle, quand leur terre a été conquise parAbdur Rahman,« l'émir de fer », en vue d'imposer un pouvoir central unifié pour l'ensemble du pays.
Jusqu'à récemment, ils ont été systématiquement marginalisés par les gouvernements successifs. Beaucoup ont été déplacées de force et ont dû migrer vers les villes, en particulier àKaboul (où ils représentaient 15% de la population en2003[1]) mais aussi dans les grandes villes commeMazar-i Charif etHérat, où ils sont marchands ou membres de l'administration grâce à leur connaissance du persan qui était pendant longtemps la langue de l'administration et de la haute culture.