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Gyula Andrássy

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Gyula Andrássy
Illustration.
Gyula Andrássy en 1855.
Fonctions
Ministre-président de Hongrie

(4 ans, 8 mois et 28 jours)
MonarqueFrançois-Joseph Ier
PrédécesseurBertalan Szemere (1849)
SuccesseurMenyhért Lónyay
Ministre des Affaires étrangères d'Autriche-Hongrie

(7 ans, 10 mois et 24 jours)
MonarqueFrançois-Joseph Ier
PrédécesseurFriedrich Ferdinand von Beust
SuccesseurHeinrich Karl von Haymerle (en)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceOláhpatak,royaume de Hongrie
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décèsVolosca,Littoral autrichien
SépultureTőketerebes
NationalitéHongrois
PèreKároly Andrássy (en)
ConjointKatinka Kendeffy (en)
EnfantsGyula Andrássy le Jeune
Religioncatholicisme
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Le comteGyula Andrássy de Csik-Szentkirály et Krasznahorka, né le àOláhpatak enHaute-Hongrie et mort le à Volosca près d'Abbazia sur leLittoral autrichien, est unhomme d'Étathongrois. Rebelle contre le règne desHabsbourg au temps de larévolution de 1848, il est le premierMinistre-président duroyaume de Hongrie après leCompromis austro-hongrois de 1867 et Ministreimpérial des Affaires étrangères de 1871 à 1879.

Biographie

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Issu d'une famillearistocratique demagnats hongrois, il est le fils du comte KárolyAndrássy (1792–1845) et de son épouse la comtesse EtelkaSzapáry (1798–1876). Après des études de droit à l'université dePest, il est élu en 1847 membre de la Chambre des députés de l'Assemblée hongroise àPresbourg et devintfőispán (préfet) ducomitat deZemplén. Âgé de 24 ans, il excellait par son éloquence et ses idéeslibérales.

Le révolutionnaire

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Enpatriote passionné, il participe à larévolution hongroise de 1848 contre lamaison de Habsbourg-Lorraine et se prononça pour l’indépendance de son pays. Il se rallie àLajos Kossuth, le leader de la révolte, menant le combat à la tête des forces rebelles de Zemplén. En 1849, le gouvernement révolutionnaire l'envoie en mission à laSublime Porte deConstantinople.

Après la défaite hongroise, lors de la guerre d'indépendance, Andrássy, condamné à mort par contumace et penduen effigie, se réfugie àParis où il épouse la comtesse Katharina Kendeffy le, puis àLondres. Il vit en exil jusqu’à l’amnistie de 1857, collectionnant les succès féminins, surnommé « Le beau pendu ». Au fil des ans, son attitude change et il se déclare prêt à revenir à une politique modérée, particulièrement pour faire face aux défis dupanslavisme. Élu en 1861, à nouveau député de Zemplin à la Diète hongroise, il siège dans les rangs du parti deFerenc Deák, qui revendique, par les voies légales, l'autonomie législative duroyaume de Hongrie.

Le premier ministre

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La défaite de l'Autriche dans laguerre austro-prussienne, lors de labataille de Sadowa en 1866, force le gouvernement de l'empereurFrançois-JosephIer à entrer dans la voie des concessions libérales ; un ministère spécial ayant été constitué en Hongrie le, Andrássy entre en qualité de président du conseil et de ministre pour la défense du pays. La monarchie des Habsbourg-Lorraine devient alors la double-monarchie d'Autriche-Hongrie (au grand dam des populations allemandes et aux dépens des populations slaves de l'empire). Le, l'empereur François-Joseph et l'impératriceElisabeth (en hongrois :Erzsebet) sont solennellement couronnésroi et reine de Hongrie à l'église Matthias deBuda, Andrassy tenant l'un des rôles principaux au cours de la messe composée parFranz Liszt.

Gyula Andrassy, portrait parGyula Benczúr (1884).

Pour remercier leur nouvelle reine, les Hongrois lui offrent le château deGödöllő qui devient sa résidence favorite. L'année suivante, l'impératrice-reine attendant un enfant souhaitait ardemment donner un « roi à la Hongrie » qui entérinerait la fin de la double-monarchie. Elle met au monde une fille qu'elle prénomme de son propre chefMarie-Valérie en l'honneur de la Hongrie (Valeria est le nom de la région dont le chef-lieu est Budapest). Certains attribuèrent la paternité de l'enfant à Andrassy, mais la ressemblance entre l'archiduchesse Marie-Valérie et l'empereur-roi est de plus en plus frappante, et réduit à néant la rumeur. Contrairement à sa mère, l'archiduchesse devient une fervente germanophile. En revanche, il est également démontré l'importance qu'eut Andrassy dans la vie de la reine.

En tant que premier ministre, Andrássy a toute la confiance du couple impérial. Avec les deux, il est présent à l'ouverture de l'Exposition universelle de 1867 à Paris et également à l'inauguration ducanal de Suez le. En Hongrie, il pratique une politique vigoureuse de lamagyarisation, aux dépens surtout de la minoritécroate.

Le ministre impérial

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Gyula Andrássy reçu par l’empereur GuillaumeIer d'Allemagne,Die Gartenlaube, 1872.

Lors de la déclaration deguerre de laFrance à laPrusse le, Andrássy se prononce énergiquement en faveur de la neutralité et réussit à imposer ses idées. Les talents dont il a fait preuve lui valent d’être appelé à succéder, le, au comteFriedrich Ferdinand von Beust en tant que ministreimpérial et royal des Affaires étrangères.

Au cours des années suivantes, il s'attache à maintenir de bonnes relations avec le nouvelEmpire allemand et essaya en même temps de refouler l'influence politique de laRussie dans lesBalkans. En, il participe au sommet des empereurs François-JosephIer d'Autriche,GuillaumeIer d'Allemagne etAlexandre II de Russie àBerlin pour conférer avec ses collèguesOtto von Bismarck etAlexandre Gortchakov en vue de préparer l'Entente des trois empereurs. En 1874, il accompagne François-Joseph lors de son voyage àSaint-Pétersbourg ; l'année suivante il prend part à la conférence avecVictor-Emmanuel II, roi d'Italie, àVenise. En 1876, à la veille de laguerre russo-turque, il a une autre réunion avec l'empereur Alexandre II àReichstadt.

Lorsqu’en 1875 se déclencha la crise des Balkans et l'insurrection de l'Herzégovine et de la Bosnie, le comte adresse en au gouvernementottoman une note exposant un programme de réformes intérieures. Il maintient la plus stricte neutralité lorsque la guerre éclate entre l'Empire ottoman d'une part, laSerbie et leMonténégro de l'autre.

Après la victoire de laRussie sur lesTurcs et la conclusion dutraité de San Stefano, il fait triompher l'idée d'un congrès européen chargé d'empêcher l'émergence d'une fédération balkanique dominée par unegrande Bulgarie, et fixant les frontières des nations chrétiennes de manière à les séparer par uneTurquie d'Europe s'étendant jusqu'à l'Adriatique. C'est ce qui est décidé aucongrès de Berlin qui se réunit le et qui, en outre, permet à l'Autriche-Hongrie d'occuper les vilayets deBosnie et d'Herzégovine. L'empereur confère alors à son ministre le prestigieuxOrdre de la Toison d'or. Néanmoins, le rôle que l'Autriche-Hongrie a joué dans les négociations a grevé de manière persistante les relations politiques avec la Russie qui s'est vue trompée.

Démission

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L'année suivante, immédiatement après la conclusion duDuplice austro-allemand le, Andrássy donne sa démission de président du conseil et à partir de ce moment, il ne prend que rarement la parole à la Diète hongroise, se consacrant à sa vie privée.

Hommages et postérité

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Statue équestre à Budapest.

ÀBudapest, la voieAndrássy út et l'Université germanophone Gyula Andrássy sont attitrés d'après lui. En 1906 il est décidé d'ériger une statue équestre sur le côté sud duparlement hongrois en son honneur ; refondue en 1945, une réplique est installée en 2016.

Andrássy est le père deGyula Andrássy le Jeune (1860-1929), le dernier ministre des Affaires étrangères de l'Autriche-Hongrie nommé par l'empereurCharlesIer en octobre 1918.

Le comte à l'écran

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Proche de Sissi, Gyula Andrássy est présent dans de nombreuses œuvres culturelles centrées sur l'impératrice :

Notes et références

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Liens externes

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Gyula Andrássy
Précédé parSuivi par
Bertalan Szemere
Premier ministre de Hongrie
du 20 février 1867 au 14 novembre 1871
Menyhért Lónyay
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