Licence d'histoire (1981) Diplôme d’Études Appliquées en histoire de l'art (1982) Conservateur du Patrimoine (1985) Conservateur en chef du Patrimoine (1996) Conservateur général du Patrimoine (2008)
Guy Cogeval est un historien de l'art émérite, reconnu comme étant le spécialiste desnabis et en particulier d’Édouard Vuillard[4]. Il est le coauteur avec Antoine Salomon et Mathias Chivot duCatalogue critique des peintures et pastels d’Édouard Vuillard[9] ; il estcommissaire de la grande rétrospective consacrée au peintre[10], présentée en 2003 auxGaleries nationales du Grand Palais à Paris[11].
Homosexuel affirmé[12], Guy Cogeval est une figure de la communauté gay ayant perdu nombre de ses amis durant les années sida[12]. En, il se marie avec son compagnon[13].
Il rejoint lemusée du Louvre, où il devient sous-directeur des services culturels (1988-1992])[15], chargé des conférences et des colloques, tout en enseignant l'art duXIXe siècle à l’École du Louvre (1988-1998)[14].
Direction du musée des monuments français (1992-1998)
Il monte de nombreuses expositions dontHitchcock et l'art,Picasso érotique,Vuillard et Le Paysage en Provence[19]. Il est à l'origine de trois expositions majeures en France :Il était une fois Walt Disney au Grand Palais,Maurice Denis au musée d'Orsay etRiopelle à Marseille[19]. À la tête du Musée des beaux-arts, Guy Cogeval parvient à augmenter le nombre des Amis du musée de 28 000 en 1998, à 45 000 en 2006 ; et acquérir plus de dix mille œuvres[19].
Guy Cogeval annonce sa démission le[23], quelques mois avant l'échéance de son mandat[24]. Il rentre enFrance à la fin de l'année 2006, devient pensionnaire à l'INHA[25] et est remplacé à la tête duMusée des beaux-arts de Montréal parNathalie Bondil, son ancienne adjointe et conservatrice en chef[26].
Présidence de l’Établissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie (2008-2017)
Le, Guy Cogeval est nommé président de l’Établissement public dumusée d'Orsay[27], par décret présidentiel[28] sur proposition deChristine Albanel[29], à compter du[30], succédant ainsi àSerge Lemoine[25] pour une durée de trois ans renouvelables[30]. Il est nommé membre du conseil artistique des musées nationaux en avril[31], et en juin de la même année il est également nommé conservateur général du Patrimoine[15].
La nomination d'un conservateur à la tête du musée rassure le monde de l'art, qui craignait une nomination politique[32]. Présenté comme « flamboyant », il entend ouvrir le musée à des disciplines peu représentées jusqu'alors comme l'opéra, lethéâtre ou lecinéma[20].
Le est créé l’Établissement public desmusées d'Orsay et del'Orangerie[33], comprenant également lemusée Hébert[34], dont Guy Cogeval est nommé Président[35]. À ce titre, son mandat est prolongé jusqu'au, date à laquelle il est reconduit à la tête de l’Établissement public pour trois nouvelles années sur proposition duministère de la Culture et de la Communication[36]. Il est de nouveau prolongé en pour une seule année puisqu'il prend en 2017 la tête d'un centre d'étude sur les nabis[37].
Ayant survécu à uncancer au début des années 2000[8] et unAVC en 2014[12], Guy Cogeval s'estime être un survivant[12].
Grands axes de la présidence des musées d'Orsay et de l'Orangerie
Les avis sur son travail sont présentés comme contrastés.
Il est reconnu que la présidence de Guy Cogeval a insufflé une nouvelle dynamique de rayonnement aumusée d'Orsay[38], grâce notamment à la rénovation en profondeur du musée[39], menée à bien sous son impulsion[40], à la programmation d'expositions temporaires ayant rencontré un large succès critique et public[41] àParis, enFrance et à l'étranger[41], à la mise à disposition du contenu scientifique sur les réseaux sociaux et internet des Musées[42], et au développement d'activités musicales, théâtrales et cinématographiques[8] àl'auditorium du Musée d'Orsay.
Son bilan en matière de gestion financière[43] comme sa politique énergique d'acquisitions[43] font également l'objet de jugements positifs[44].
D'autres aspects de la gestion de Guy Cogeval ont fait l'objet de critiques : une gestion vigoureuse desressources humaines[45] et une programmation faisant parfois l'objet d'improvisation, pouvant aboutir à une préparation précipitée de certaines expositions[45].
Le Canard enchaîné a publié un article en[46] faisant le lien entre une soirée privée organisée au musée d'Orsay et le mariage homosexuel de Guy Cogeval[47]. Relayée parLibération, cette information a donné lieu à un droit de réponse de Guy Cogeval[13] qui réfute ces allégations.
Grands travaux de réaménagements et de rénovations : le nouvel Orsay
Dès son arrivée à la tête dumusée d'Orsay, Guy Cogeval a entrepris une politique de grands travaux[48] qui a conduit à la rénovation et au réaménagement de plus de80 % du musée[39].
Entamé en 2008, ce programme de travaux qui comprend notamment la création du pavillon Amont[39], dévolu auxArts décoratifs, la transformation de la Galerie impressionniste par l'architecteJean-Michel Wilmotte[49] (prolongée par une salle d'exposition temporaire), la rénovation du Café de l'Horloge par les frères Campana[49], la mise sous verre d'une grande partie des tableaux[49] et le ré-accrochage de la quasi-totalité des collections entre 2009 et 2011[49] pour aboutir à la naissance du nouvel Orsay, ouvert en[50]. Cette réouverture du musée s'est accompagnée d'une grande campagne de communication intitulée « Nous avons revu Orsay, tout est à revoir »[51].
Les travaux se sont poursuivis par exemple avec la rénovation des salles situées au rez-de-chaussée du musée d'Orsay, désormais appeléessalles Luxembourg[52], effectuée entre 2011 et 2014.
Politique d'acquisition et de valorisation des fonds
Lemusée d'Orsay a acquis plus de 6 000 œuvres nouvelles depuis 2008, dans toutes les catégories (peintures,pastels,architecture,sculptures etmédailles,objets d'art etphotographies)[53]. Ces acquisitions ont notamment renforcé les collections d'art étranger, comblant ainsi certaines lacunes. Plusieurs pièces emblématiques de l’Art décoratif italien de 1900 ont pu être acquises commeLes mille et une Nuits deVittorio Zecchin[53]. Le musée a acquis de nombreuses pièces de mobiliers et d’objets d’art, témoins de la transition de l’Art nouveau vers l’Art déco. Dans le domaine de la peinture, Guy Cogeval a complété la collection des œuvres d'artistes nabis, avec des œuvres dePaul-Élie Ranson (La Sorcière au chat),Maurice Denis (Dame au jardin clos, Yvonne Lerolle en trois aspects),Édouard Vuillard etPierre Bonnard (Danseuses)[53].
Lemusée d'Orsay a bénéficié de ladonation anonyme sous réserve d’usufruit d’un ensemble de 25 tableaux deVuillard, 25 tableaux deBonnard et d’une centaine de dessins de ces deux artistes[53], cette donation du collectionneur Jean-Pierre Marcie-Rivière[54], annoncée enjanvier 2011[53], a été réalisée lors du décès du donateur le. Celle-ci est constituée d'un ensemble de 141 œuvres de Bonnard et de Vuillard[54].
Grâce à la persévérance de Guy Cogeval qui connaissait le couple américain depuis 2001,Marlene et Spencer Hays fait un don exceptionnel au musée d'Orsay, estimé à 173 millions d'euros. Cette donation est annoncée le samedi à l'Élysée par le président de la RépubliqueFrançois Hollande[56]. Il s'agit des œuvres qui avaient été exposées en 2013 au musée d'Orsay dans le cadre de l'expositionUne passion française[57]. Ce sont ainsi 187 œuvres (peintures, papiers, sculptures) qui entreront dans les collections à la mort des deux donateurs : 23Vuillard, 12Bonnard, 4Maurice Denis. Outre lesnabis, il y a aussi des œuvres d'Odilon Redon,Edgar Degas,Gustave Caillebotte,Camille Corot,Aristide Maillol,Amedeo Modigliani,Albert Marquet[58], entre autres.
À la présidence desmusées d'Orsay et del'Orangerie, Guy Cogeval fait le choix de multiplier l'offre d'expositions temporaires[41], en alternant expositions monographiques et expositions thématiques originales et souvent audacieuses[3].
Si cette originalité dans le choix des expositions était déjà présente chez Guy Cogeval lorsqu'il était directeur duMusée des beaux-arts de Montréal, elle a été réaffirmée en 2013[59] lorsqu'il s'est dit confronté au conservatisme àMontréal, rendant impossible la programmation d'uneexposition sur le nu masculin[60]. Ces déclarations ont été contestées par lemusée, qui a affirmé que Guy Cogeval n'avait jamais évoqué ce sujet et a rappelé que des œuvres érotiques sont régulièrement présentées aumusée[61].
Cette politique d'exposition contribue au renouvellement des publics et au rayonnement de l'institution[62]. Les grandes expositions temporaires des Musées d'Orsay et de l'Orangerie ont permis d'augmenter le nombre de visiteurs[53].
La fréquentation aumusée d'Orsay a connu une progression notable sous la présidence de Guy Cogeval, passant de 3 millions de visiteurs en 2008 à environ 3,5 millions de visiteurs en 2014[63] et notamment 1,7 million de visiteurs pour les expositions temporaires[43]. Cette hausse de la fréquentation a également marqué lemusée de l'Orangerie passant ainsi de 690 000 visiteurs en 2010 à plus de 800 000 visiteurs en 2014. Cette fréquentation reste stable en 2015[64].
Politique territoriale et rayonnement à l'étranger
Cette politique d'expositions se poursuit au-delà des frontières. Guy Cogeval a ainsi multiplié le nombre d'expositions présentées par lemusée d'Orsay à l'étranger notamment auBrésil, enCorée, àSingapour, auMexique[53]. Cette politique accroit le rayonnement culturel de laFrance à l'international[41]. Elle permet aussi de faire sortir certaines œuvres des réserves et de les restaurer afin de les présenter dans un musée étranger comme ce fut le cas de l'expositionCourbet, Millet et le naturalisme français, présentée auShanghaï Art Museum. Ces expositions ont reçu 1,5 million de visiteurs en 2014[43].
Certaines pratiques d'exposition et de prêt d’œuvres à l'étranger font l'objet de critiques, notamment en ce qui concerne les œuvres dont l'état rend le déplacement délicat[67]. Ce débat au sujet du prêt d’œuvres qui met en jeu la question du rayonnement de l'art et de la marchandisation en vue de sauvegarder le patrimoine, par l'accroissement des ressources propres, touche actuellement la plupart des grands musées français[68]. Guy Cogeval affirme cependant prendre toutes les précautions nécessaires en ce qui concerne le déplacement des œuvres[53], et sa politique de valorisation de ses collections a été citée en exemple par un rapport de l'inspection générale des finances[44].
Développement des ressources propres et du mécénat
Sous la présidence de Guy Cogeval, l’Établissement public desmusées d'Orsay et del'Orangerie a vu son degré d'autofinancement progresser fortement[44], les ressources propres passant de24 millions d'euros soit 56 % du financement total en 2008 à39 millions d'euros soit 66 % du financement total en 2014[43]. Lemécénat s'est diversifié, notamment de par la mise en place de structures spécifiques comme the American Friends of the Musée d'Orsay en 2009[69], le Cercle des Femmes mécènes[70] en 2013 et le Cercle italien des mécènes[71].
Debussy e il simbolismo (Rome, villa Medicis, 1984)
Triomphe et mort du héros : la peinture d'histoire en Europe de Rubens à Manet (Lyon, musée des Beaux-Arts, 1988)
Architecture de la Renaissance italienne, de Brunelleschi à Michel-Ange (Venise, Palazzo Grassi – Washington, National Gallery of art – Paris, Musée des monuments français – Berlin, Altes Museum – 1994-1996)
Triomphe du Baroque : l'architecture en Europe, 1600-1750 (Turin, Palazzina di Caccia di Stupinigi - Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal - Marseille, musée des Beaux-Arts – 1999-2001)
Hitchcock et l'art (Montréal, Musée des beaux-arts – Paris, Centre Pompidou - 2001)
Picasso érotique (Paris, RMN-Grand Palais - Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal – Barcelone, Musée Picasso - 2001)
Édouard Vuillard, maître du post-impressionnisme (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
Jean Cocteau (Paris, Centre Georges Pompidou, 2003 – Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2004)
Sous le soleil exactement. Le paysage en Provence, du classicisme à la modernité (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2004 - Marseille, La Vieille charité, 2005)
Design et Avant-Garde en Italie, Montréal (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2006 - Rovereto, MART, 2007)
Girodet, le rebelle romantique (Montréal, musée des Beaux-Arts, 2006)
Maurice Denis. Le paradis terrestre (Paris, musée d'Orsay, 2006 - Montréal, musée des Beaux-Arts, 2007)
Il était une fois Walt Disney, aux sources de l'art des studios Disney (Paris, Grand Palais, 2006 - Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2007)
Le Mystère et l’éclat. Pastels du musée d’Orsay. (Paris, musée d’Orsay, 2008)
Voir l'Italie et mourir : photographie et peinture dans l'Italie duXIXe siècle (Paris, musée d'Orsay, 2009)
De la scène au tableau (Marseille, musée Cantini, 2009 - Rovereto, MART, 2010)
Au-delà de l’impressionnisme, chefs-d’œuvre du musée d’Orsay (Tokyo, National Art Center – San Francisco, Fine Arts Museums – 2009-2011)
Naissance de l’impressionnisme, chefs-d’œuvre du musée d’Orsay (Madrid, Fondation MAPFRE - San Francisco, Fine Arts Museums of San Francisc - Nashville, First Center for Visual Arts - 2007)
Claude Monet 1840-1926 (Paris, Grand Palais, 2010-2011)
Gustav Mahler, (Paris, musée d’Orsay, 2011)
Gino Severini (1883 – 1966), futuriste et néoclassique (Paris, musée de l’Orangerie – Rovereto, MART – 2011)
Rêve et réalité (Séoul, National Art Center – Singapour, National Museum of Singapore – 2011-2012)
Beauté, morale et volupté dans l’Angleterre d’Oscar Wilde (Londres, Victoria & Albert Museum – Paris, musée d’Orsay – San Francisco, Fine Arts Museum – 2011-2012)
Akseli Gallen Kallela, une passion finlandaise (1865-1931) (Helsinki, City Art Museum – Paris, musée d’Orsay - Düsseldorf, Museum Kunstpalast – 2011)
Debussy, la musique et les arts (Paris, musée de l’Orangerie – Tokyo, BridgestoneMuseum – 2012)
L’Impressionnisme et la mode (Paris, musée d’Orsay – New York, Metropolitan museum of Art – Chicago, Art Institute – 2012-2013)
Misia, reine de Paris (Paris, musée d’Orsay, 2012)
Impressionnisme : Paris et la modernité (Sao Paulo, Banco do Brazil – Rio de Janeiro, Banco do Brazil – 2012)
L’Ange du Bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst (Francfort, Städel Museum – Paris, musée d’Orsay, 2013)
Les Macchiaioli, 1850-1875. Des impressionnistes italiens ? (Paris, musée d’Orsay – Madrid, Fondation MAPFRE – 2013)
Une passion française : la collection Marlene et Spencer Hays (Paris, musée d’Orsay, 2013)
Manet. Ritorno a Venezia (Venise, Palais des Doges, 2013)
Masculin/Masculin. L’homme nu dans l’art de 1800 à nos jours (Paris, musée d’Orsay, 2013)
Félix Vallotton (1865 – 1925), Le feu sous la glace (Paris, Galeries nationales du Grand Palais – Amsterdam, musée Van Gogh – Tokyo, Mitsubishi museum – 2013-2014)
Allegro Barbaro. Béla Bartók et la modernité hongroise, 1905-1920 (Paris, musée d’Orsay, 2013)
7 ans de réflexion. Dernières acquisitions (Paris, musée d’Orsay, 2014)
Pierre Bonnard (1867—1947). Peindre l’Arcadie (Paris, musée d’Orsay – San Francisco Fine Arts Museums – 2015)
Dolce vita ? Du Liberty au design italien 1900 – 1940 (Paris, musée d’Orsay – Rome, Palazzo delle esposizioni – 2015)
Le temps des nabis, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1998)
Monet à Giverny, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1999)
Cosmos :du Romantisme à l'Avant-garde (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1999)
Triomphes du baroque, (Montréal,Musée des beaux-arts de Montréal, 2000)
De Renoir à Picasso : les chefs-d’œuvre du musée de l’Orangerie, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2000)
Hitchcock et l'art, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2000)
Picasso érotique, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2001)
Aluminium et design, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2001)
Grands maîtres italiens de Raphaël à Tiepolo : la collection du musée des Beaux-Arts de Budapest, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2002)
Richelieu : L'art et le pouvoir, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
Riopelle, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2002)
L'invitation au voyage : l’avant-garde française de Gauguin à Matisse, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
Édouard Vuillard,maître du post-impressionnisme (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
Village global : les années 60, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
Jean Cocteau, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2004)
Égypte éternelle : chefs-d’œuvre de l’art ancien du British Museum, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2005)
Sous le soleil, exactement. Le paysage en Provence, du classicisme à la modernité, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2005)
Catherine la Grande : un art pour l’Empire. Chefs-d’œuvre du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2006)
Il Modo Italiano. Design et avant-garde en Italie auXXe siècle, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2007)
Il était une fois Walt Disney. Aux sources de l’art des studios Disney, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2007)
Présidence de l’Établissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie (depuis 2008)
Décor et mises en scène à l'opéra de Paris de 1875 à 1900, Guy Cogeval, Paris, (1981).
La Vie de bohème. Luce Abélès, Guy Cogeval. Collection Les dossiers du musée d'Orsay. Éditions Réunion des musées nationaux (1986).
Le Post-Impressionnisme. Guy Cogeval, Nouvelles Éditions Françaises, (1986).
Triomphe et mort du héros : la peinture d'histoire en Europe de Rubens à Manet : une exposition. Ekkehard mai, Anke Repp-Eckert, Guy Cogeval, Philippe Durey. Éditions Electa-Musée des Beaux-Arts de Lyon (1988).(ISBN8843524801)
Edouard Vuillard. André Chastel, Guy Cogeval, Ann Dumas. Catalogue de l'Exposition, Lyon, Barcelone et Nantes. Flammarion (1990).(ISBN978-2080117304).
Hommage à André Chastel. Revue de l’art 93 (1991) Guy Cogeval et Philippe Morel. "Entretien avec André Chastel": (p. 78-87)
Bonnard. Guy Cogeval. Hazan (1993)
La logique de l'inaltérable : Histoire du Musée National des Monuments français, Guy Cogeval et Gilles Genty. Paris, Musée National des Monuments français (1993).
L'Architecture de la Renaissance italienne ; préface par Guy Cogeval. Publications Nuit et Jour, Paris, (1995)
Le Temps des nabis, Guy Cogeval. Éditions Musée des beaux-arts de Montréal, (1998)
Hitchcock et l'art, coïncidences fatales. Guy Cogeval, Dominique Païni. Mazzotta Edizione (2001)
Le Musée des beaux-arts, Montréal. Avant-propos de Guy Cogeval. Éditions Mercator, BNP Paribas (2001).(ISBN9782711842537)
Vuillard : Le Temps détourné. Guy Cogeval. Coll. « Découvertes Gallimard / Arts » (no 178). Gallimard (1993, rééd. 2003, 2017)
Vuillard. Le regard innombrable. Antoine Salomon, Guy Cogeval. Catalogue critique des peintures et pastels, 3 volumes. Éditions Skira (2004).(ISBN88-8491-110-9)
Vuillard. Antoine Salomon, Guy Cogeval. Skira International Corporation (2005).
« Vuillard : la peinture à l’œuvre »Le théâtre de l'Œuvre (1893-1900. Naissance du théâtre moderne. Isabelle Cahn, Guy Cogeval, Serge Lemoine, Antoine Terrasse ; éditions 5 continents (2005).(ISBN88-7439-209-5)
Sous le soleil exactement. Peindre en Provence. Du classicisme à la modernité (1750-1920). Marie-Paule Vial, Guy Cogeval,. Éditions SNOEK (2005).(ISBN90-5349-521-5)
« Bonnard en Arcadie » dansBonnard et Matisse, cat. exp., Rome, 2006
Italia Nova. Une aventure de l'art italien (1900-1950). Gabriella Belli, Guy Cogeval, Piergiovanni Castagnoli, Maria Vittoria Clarelli. Éditions Réunion des musées nationaux (2006).(ISBN2-7118-5076-5)
Il Modo Italiano, Design et avant-garde en Italie auXXe siècle. Guy Cogeval et Giampiero Bosoni. Éditions Skira (2006).(ISBN8876245367).
Riopelle. Guy Cogeval, Stéphane Aquin. Musée des beaux-arts de Montréal (2006)
L'image révélée : Premières photographies sur papier en Grande-Bretagne (1840-1860). Dominique de Font-Réaulx, Roger Taylor, Guy Cogeval. Éditions Nicolas Chaudun (2008)
Préface dansMax Ernst, « Une semaine de bonté », cat. exp., Paris, musée d’Orsay / Gallimard / Fundacion MAPFRE, (2009)
Voir l'Italie et mourir : photographie et peinture dans l'Italie duXIXe siècle. Guy Cogeval, Urich Pohlmann et collectif (2009)
« Aus Italien » dansVoir l’Italie et mourir, cat. exp., Paris, musée d’Orsay / Skira-Flammarion, (2009)
De la scène au tableau. Guy Cogeval, Béatrice Avanzi et collectif. Flammarion (2009)
Préface dansOublier Rodin ? La sculpture de 1905 et 1914, cat. exp., Paris, musée d’Orsay / Éditions Hazan / Fundacion Mapfre, (2009)
« Monet entier », dansClaude Monet (1840 – 1926), cat.exp., Grand Palais, Orsay / RMN, (2010)
« Une beauté exacte et perverse », dansJean-Léon Gérôme, l’Histoire en spectacle, cat.exp., Skira, (2010)
« Un mythe inextinguible : Salomé de Wilde, Beardsley, Strauss, Nazimova », entretien avec Stéphane Guégan dansBeauté, morale et volupté dans l’Angleterre d’Oscar Wilde, cat.exp., Skira / Flammarion, (2011)
« Vuillard versus Redon. Fleurs de rêve et rêve de fleurs », dansOdilon Redon, cat. exp., Paris, Musée d’Orsay / RMN, (2011)
« Looking for Pelléas. Le chef-d’œuvre de Debussy, aux risques de la scène », entretien avec Stéphane Guégan, & « Puisqu’il faut bien commencer par quelques mots », dansDebussy. La musique et les arts, cat. exp., Musée d’Orsay / Skira Flammarion, (2012)
« Vuillard amoureux : ses années Misia », inMisia. Reine de Paris, cat. exp., Musée d’Orsay / Gallimard, (2012)
« Entretien entre Guy Cogeval et Robert Carsen », & « James Tissot,Le Cercle de la rue Royale », avec Stéphane Guégan, dansL’Impressionnisme et la Mode, cat. exp., Musée d’Orsay / Skira Flammarion, (2012)
« Sont-ils des impressionnistes italiens? », dans cat. exp.Les Macchiaioli. Des impressionnistes italiens?, Musée d’Orsay / Skira Flammarion, (2013)
« Le Surmâle », dansMasculin/Masculin, l’homme dans l’art de 1800 à nos jours, cat. exp., Musée d’Orsay / Flammarion, (2013)
«L’Helvèteunderground », dansFélix Vallotton. Le Feu sous la glace, cat. exp., Réunion des musées nationaux – Grand Palais, (2013)
« Transcendance du délire », dans cat.exp.Van Gogh/ Artaud. Le suicidé de la société, Paris, Musée d’Orsay/Skira, (2014)
« Nouvel Orsay. Les habits neufs d’une collection ancienne », dans cat.exp.Naissance de l’Impressionnisme : la liberté de peindre. Collections du musée d’Orsay, Tokyo, The Yomiuri Shimbun, (2014)
« Sade à Orsay. Et pourquoi pas? », dans cat.exp.Sade. Attaquer le soleil, Musée d’Orsay / Gallimard (2014)
« Orsay, sept ans de réflexion », entretien avec Annie Dufour, dansSept ans de réflexion. Dernières acquisitions du musée d’Orsay, cat. exp., Musée d’Orsay / Skira (2014)
« Bonnard, le chat à sept vies », dansBonnard (1867-1947). Peindre l’Arcadie, cat. exp., Musée d’Orsay / Hazan (2015)
« Italie 1900 – 1940 » & « Un tropisme joyeux vers le néant », dansDolce vita? Du Liberty au design italien (1900 – 1940), cat.exp., Musée d’Orsay / Skira (2015)
« Deux ou trois bonnes raisons d’aimer Adolfo Wildt », dansAdolfo Wildt (1868 – 1931). Le dernier symboliste, cat. exp., Musée d’Orsay / Skira 2015
« Qui a encore peur des femmes photographes? », dans cat. exp.Qui a peur des femmes photographes ?, Musée d’Orsay/ Hazan (2015).
« Une promenade avec Claude Monet : les surprises de la Normandie », dans cat.exp.Monet, Skira (2015)
Debussy e il simbolismo. François Lesure et Guy Cogeval. Flli Palombi (Roma) (1984)
Witkin. Photographs by Joel-Peter Witkin. Guy Cogeval. Éditions Baudouin Lebon (1993)
Postimpressionists. Guy Cogeval. Alpine Fine Arts Collection (1998)
Vuillard: Post-Impressionist Master. Guy Cogeval. Harry N. Abrams (2002)
Edouard Vuillard. Guy Cogeval. Yale University Press (2003)
Vuillard, Master of the intimate interior. Guy Cogeval. Thames and Hudson (2005)
Gauguin: Y Los Origenes Del Simbolismo. Guy Cogeval, Richard Shiff, Guillermo Solona. Nerea Édition (2008)
A History of Photography: The Musee d'orsay Collection. Guy Cogeval, Francoise Heilbrun, Dominique de Font-Réaulx, Michel Frizot. CollectionArt Monographs. Flammarion (2008)
« Il demone della scena. Teatro e pittura da David a Wagner » & “Fra Maeterlinck e Ibsen. Vuillard al Teatro dell’Oeuvre” dansDalla Scena al dipinto, Mart (2010)
« Al di là dell’Impressionismo » & « Le Collezioni del Musée d’Orsay tra storia, passione e attualità », dansLa Rivoluzione dello sguardo – capolavori impressionisti e post-impressionisti dal Musée d’Orsay, cat. exp., Rovereto, MART, (2011)
« Mảs allả del impresionismo », dansImpresionistas y Postimpresionistas. Il nacimiento del arte modern. Obras maestras del musée d’Orsay, cat. exp., TF Editores, (2013)
« Venere di Urbino eOlympia : due donne scandalose », avec Isolde Pludermacher, dansManet. Ritorno a Venezia, Skira, (2013)
« Il gioco delle coppie », Entretien avec Pierre Boulez à propos de Béla Bartók, avec Claire Bernardi et Annie Dufour, dansAllegro Barbaro. Béla Bartók et la modernité hongroise,1905-1920, cat.exp., Musée d’Orsay / Hazan, (2013)
« Orsay: Portrait of a Museum », dansFaces of Impressionism. Portraits from the Musée d’Orsay, cat. exp., Kimbell Art Museum, (2014)
« Il Nuovo Orsay. La veste nuova di una collezione antica », dans cat. exp.Musée d’Orsay. Capolavori, Rome, Skira, (2014)
« Rousseau o del candore arcaico », avec Gabriella Belli, dansHenri Rousseau. Il candore arcaico, cat. exp., 24 Ore Cultura, (2015)
« El arte vulgar », entretien avec Côme Fabre, dans cat. exp.El canto del cisne. Pinturas académicas del Salon de Paris, Fondation MAPFRE, (2015)
Le sublime et la férocité : Brutus de David[72], film de Gilles Delavaud et Guy Cogeval, Louvre-Films d'Ici, 1989, (26 min)[73].
André Chastel : un sentiment de bonheur. Entretiens filmés avec Guy Cogeval et Philippe Morel, réalisation Edgardo Cozarinsky, Les Films d’ici, 1990, rééd. Musée du Louvre, 1993[74].
↑Décret du 15 mars 2013 portant nomination du président de l'Établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie - M. COGEVAL (Guy)(lire en ligne)
↑ab etcSerge Kancel, Frédérique Baudouin, Camille Herody et Claire Lamboley, « Évaluation de la politique de développement des ressources propres des organismes culturels de l’État »,Rapport de l'inspection générale des finances,,p. 46(lire en ligne)
↑Segretariato generale della Presidenza della Repubblica - Servizio sistemi informatici - repartoweb, « Le onorificenze della Repubblica italiana », surwww.quirinale.it(consulté le)