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Guy Cogeval

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Guy Cogeval
Description de l'image Guy Cogeval.jpg.
Données clés
Nom de naissanceGuy Louis Antonio Cogeval[1]
Naissance(69 ans)
Paris
NationalitéFrançaise,canadienne
Pays de résidenceFrance
Diplôme
Licence d'histoire (1981)
Diplôme d’Études Appliquées en histoire de l'art (1982)
Conservateur du Patrimoine (1985)
Conservateur en chef du Patrimoine (1996)
Conservateur général du Patrimoine (2008)
Profession
Activité principale
Autres activités
Formation
Distinctions

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Guy Cogeval est unhistorien de l’art etconservateur général du Patrimoine, né le àParis.

Président de l’Établissement public dumusée d'Orsay et dumusée de l'Orangerie de 2008 à 2017, spécialiste de l'art duXIXe siècle, notamment desnabis[2] et en particulier d’Édouard Vuillard[3], il est directeur du Centre d'études des nabis et du symbolisme.

Biographie

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Famille et études

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Guy Cogeval est le fils de Georges Cogeval, agent immobilier, et de Rosalba Mino, traductrice italienne[1].

Après avoir passé les cinq premières années de sa vie enItalie, Guy Cogeval grandit dans le9e arrondissement de Paris[4]. Il intègre l'Institut d'études politiques de Paris, dont il est diplômé en 1977 (section Service public)[5].

Il devient professeur de sciences économiques au lycée Rocroy-Saint-Léon à Paris (1977-1982)[6], mais continue ses études avec des formations enhistoire ethistoire de l'art à laSorbonne (université Paris IV-Sorbonne) et à l'Ecole du Louvre. Il obtient sonDEA en histoire de l'art en 1982, avant d'être accueilli comme pensionnaire à l'Académie de France à Rome (villa Médicis) en tant qu'historien de l'art (1982-1984)[7]. Il est reçu major au concours de conservateur en 1985[8].

Guy Cogeval est un historien de l'art émérite, reconnu comme étant le spécialiste desnabis et en particulier d’Édouard Vuillard[4]. Il est le coauteur avec Antoine Salomon et Mathias Chivot duCatalogue critique des peintures et pastels d’Édouard Vuillard[9] ; il estcommissaire de la grande rétrospective consacrée au peintre[10], présentée en 2003 auxGaleries nationales du Grand Palais à Paris[11].

Homosexuel affirmé[12], Guy Cogeval est une figure de la communauté gay ayant perdu nombre de ses amis durant les années sida[12]. En, il se marie avec son compagnon[13].

Débuts de carrière (1985-1992)

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Guy Cogeval commence sa carrière comme stagiaire responsable de la section « cinéma » aumusée d’Orsay (1985-1986)[14], puis commeconservateur adjoint dePhilippe Durey aumusée des Beaux-Arts de Lyon (1987-1988)[15], où il est notamment commissaire deTriomphe et mort du héros[14], exposition sur la peinture d'histoire enEurope.

Il rejoint lemusée du Louvre, où il devient sous-directeur des services culturels (1988-1992])[15], chargé des conférences et des colloques, tout en enseignant l'art duXIXe siècle à l’École du Louvre (1988-1998)[14].

Direction du musée des monuments français (1992-1998)

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Guy Cogeval est nommé directeur dumusée national des monuments français àParis (1992]-1998)[14]. Il intensifie la politique d'exposition[14] et fait doubler la fréquentation du musée[8].

L'une de ses principales expositionsArchitecture de laRenaissance italienne, deBrunelleschi àMichel-Ange[16], est également présentée auPalazzo Grassi deVenise[17], à laNational Gallery of art deWashington et à l'Altes Museum deBerlin.

Son projet de création du Centre national du Patrimoine, développé en 1995][18], préfigure la création de laCité de l'architecture et du patrimoine deChaillot en 1997, avec le soutien duministère de la Culture[18].

Direction générale du Musée des beaux-arts de Montréal (1998-2006)

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Guy Cogeval part au Québec pour prendre la tête duMusée des beaux-arts de Montréal (1998-2006)[19]. Il est un des rares conservateurs français à avoir dirigé un grand musée étranger[20]. Membre duGroupe Bizot depuis 1999[21], réunissant les directeurs des plus grands musées du monde, il devient également conseiller auprès de laRéunion des musées nationaux (RMN) où il assure la programmation desGaleries nationales du Grand Palais (2004-2006)[22].

Il monte de nombreuses expositions dontHitchcock et l'art,Picasso érotique,Vuillard et Le Paysage en Provence[19]. Il est à l'origine de trois expositions majeures en France :Il était une fois Walt Disney au Grand Palais,Maurice Denis au musée d'Orsay etRiopelle à Marseille[19]. À la tête du Musée des beaux-arts, Guy Cogeval parvient à augmenter le nombre des Amis du musée de 28 000 en 1998, à 45 000 en 2006 ; et acquérir plus de dix mille œuvres[19].

Guy Cogeval annonce sa démission le[23], quelques mois avant l'échéance de son mandat[24]. Il rentre enFrance à la fin de l'année 2006, devient pensionnaire à l'INHA[25] et est remplacé à la tête duMusée des beaux-arts de Montréal parNathalie Bondil, son ancienne adjointe et conservatrice en chef[26].

Présidence de l’Établissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie (2008-2017)

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Le, Guy Cogeval est nommé président de l’Établissement public dumusée d'Orsay[27], par décret présidentiel[28] sur proposition deChristine Albanel[29], à compter du[30], succédant ainsi àSerge Lemoine[25] pour une durée de trois ans renouvelables[30]. Il est nommé membre du conseil artistique des musées nationaux en avril[31], et en juin de la même année il est également nommé conservateur général du Patrimoine[15].

La nomination d'un conservateur à la tête du musée rassure le monde de l'art, qui craignait une nomination politique[32]. Présenté comme « flamboyant », il entend ouvrir le musée à des disciplines peu représentées jusqu'alors comme l'opéra, lethéâtre ou lecinéma[20].

Le est créé l’Établissement public desmusées d'Orsay et del'Orangerie[33], comprenant également lemusée Hébert[34], dont Guy Cogeval est nommé Président[35]. À ce titre, son mandat est prolongé jusqu'au, date à laquelle il est reconduit à la tête de l’Établissement public pour trois nouvelles années sur proposition duministère de la Culture et de la Communication[36]. Il est de nouveau prolongé en pour une seule année puisqu'il prend en 2017 la tête d'un centre d'étude sur les nabis[37].

Ayant survécu à uncancer au début des années 2000[8] et unAVC en 2014[12], Guy Cogeval s'estime être un survivant[12].

Grands axes de la présidence des musées d'Orsay et de l'Orangerie

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Les avis sur son travail sont présentés comme contrastés.

Il est reconnu que la présidence de Guy Cogeval a insufflé une nouvelle dynamique de rayonnement aumusée d'Orsay[38], grâce notamment à la rénovation en profondeur du musée[39], menée à bien sous son impulsion[40], à la programmation d'expositions temporaires ayant rencontré un large succès critique et public[41] àParis, enFrance et à l'étranger[41], à la mise à disposition du contenu scientifique sur les réseaux sociaux et internet des Musées[42], et au développement d'activités musicales, théâtrales et cinématographiques[8] àl'auditorium du Musée d'Orsay.

Son bilan en matière de gestion financière[43] comme sa politique énergique d'acquisitions[43] font également l'objet de jugements positifs[44].

D'autres aspects de la gestion de Guy Cogeval ont fait l'objet de critiques : une gestion vigoureuse desressources humaines[45] et une programmation faisant parfois l'objet d'improvisation, pouvant aboutir à une préparation précipitée de certaines expositions[45].

Le Canard enchaîné a publié un article en[46] faisant le lien entre une soirée privée organisée au musée d'Orsay et le mariage homosexuel de Guy Cogeval[47]. Relayée parLibération, cette information a donné lieu à un droit de réponse de Guy Cogeval[13] qui réfute ces allégations.

Grands travaux de réaménagements et de rénovations : le nouvel Orsay

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Dès son arrivée à la tête dumusée d'Orsay, Guy Cogeval a entrepris une politique de grands travaux[48] qui a conduit à la rénovation et au réaménagement de plus de80 % du musée[39].

Entamé en 2008, ce programme de travaux qui comprend notamment la création du pavillon Amont[39], dévolu auxArts décoratifs, la transformation de la Galerie impressionniste par l'architecteJean-Michel Wilmotte[49] (prolongée par une salle d'exposition temporaire), la rénovation du Café de l'Horloge par les frères Campana[49], la mise sous verre d'une grande partie des tableaux[49] et le ré-accrochage de la quasi-totalité des collections entre 2009 et 2011[49] pour aboutir à la naissance du nouvel Orsay, ouvert en[50]. Cette réouverture du musée s'est accompagnée d'une grande campagne de communication intitulée « Nous avons revu Orsay, tout est à revoir »[51].

Les travaux se sont poursuivis par exemple avec la rénovation des salles situées au rez-de-chaussée du musée d'Orsay, désormais appeléessalles Luxembourg[52], effectuée entre 2011 et 2014.

Politique d'acquisition et de valorisation des fonds

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Lemusée d'Orsay a acquis plus de 6 000 œuvres nouvelles depuis 2008, dans toutes les catégories (peintures,pastels,architecture,sculptures etmédailles,objets d'art etphotographies)[53]. Ces acquisitions ont notamment renforcé les collections d'art étranger, comblant ainsi certaines lacunes. Plusieurs pièces emblématiques de l’Art décoratif italien de 1900 ont pu être acquises commeLes mille et une Nuits deVittorio Zecchin[53]. Le musée a acquis de nombreuses pièces de mobiliers et d’objets d’art, témoins de la transition de l’Art nouveau vers l’Art déco. Dans le domaine de la peinture, Guy Cogeval a complété la collection des œuvres d'artistes nabis, avec des œuvres dePaul-Élie Ranson (La Sorcière au chat),Maurice Denis (Dame au jardin clos, Yvonne Lerolle en trois aspects),Édouard Vuillard etPierre Bonnard (Danseuses)[53].

Lemusée d'Orsay a bénéficié de ladonation anonyme sous réserve d’usufruit d’un ensemble de 25 tableaux deVuillard, 25 tableaux deBonnard et d’une centaine de dessins de ces deux artistes[53], cette donation du collectionneur Jean-Pierre Marcie-Rivière[54], annoncée enjanvier 2011[53], a été réalisée lors du décès du donateur le. Celle-ci est constituée d'un ensemble de 141 œuvres de Bonnard et de Vuillard[54].

C'est par ladation en paiement de droits que l’Établissement public desmusées d'Orsay et del'Orangerie a acquis cinq toiles du peintreWilliam Bouguereau, une toile tardive dePaul Cézanne (Paysan assis), un paysage des débuts d'Auguste Renoir (Le Poirier d’Angleterre)[53] et, en 2016,L'Autoportrait octogonal[55] deVuillard.

Grâce à la persévérance de Guy Cogeval qui connaissait le couple américain depuis 2001,Marlene et Spencer Hays fait un don exceptionnel au musée d'Orsay, estimé à 173 millions d'euros. Cette donation est annoncée le samedi à l'Élysée par le président de la RépubliqueFrançois Hollande[56]. Il s'agit des œuvres qui avaient été exposées en 2013 au musée d'Orsay dans le cadre de l'expositionUne passion française[57]. Ce sont ainsi 187 œuvres (peintures, papiers, sculptures) qui entreront dans les collections à la mort des deux donateurs : 23Vuillard, 12Bonnard, 4Maurice Denis. Outre lesnabis, il y a aussi des œuvres d'Odilon Redon,Edgar Degas,Gustave Caillebotte,Camille Corot,Aristide Maillol,Amedeo Modigliani,Albert Marquet[58], entre autres.

Politique d'expositions

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À la présidence desmusées d'Orsay et del'Orangerie, Guy Cogeval fait le choix de multiplier l'offre d'expositions temporaires[41], en alternant expositions monographiques et expositions thématiques originales et souvent audacieuses[3].

Si cette originalité dans le choix des expositions était déjà présente chez Guy Cogeval lorsqu'il était directeur duMusée des beaux-arts de Montréal, elle a été réaffirmée en 2013[59] lorsqu'il s'est dit confronté au conservatisme àMontréal, rendant impossible la programmation d'uneexposition sur le nu masculin[60]. Ces déclarations ont été contestées par lemusée, qui a affirmé que Guy Cogeval n'avait jamais évoqué ce sujet et a rappelé que des œuvres érotiques sont régulièrement présentées aumusée[61].

Cette politique d'exposition contribue au renouvellement des publics et au rayonnement de l'institution[62]. Les grandes expositions temporaires des Musées d'Orsay et de l'Orangerie ont permis d'augmenter le nombre de visiteurs[53].

Augmentation de la fréquentation

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La fréquentation aumusée d'Orsay a connu une progression notable sous la présidence de Guy Cogeval, passant de 3 millions de visiteurs en 2008 à environ 3,5 millions de visiteurs en 2014[63] et notamment 1,7 million de visiteurs pour les expositions temporaires[43]. Cette hausse de la fréquentation a également marqué lemusée de l'Orangerie passant ainsi de 690 000 visiteurs en 2010 à plus de 800 000 visiteurs en 2014. Cette fréquentation reste stable en 2015[64].

Politique territoriale et rayonnement à l'étranger

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Membre dugroupe Bizot depuis 1999[21], qui réunit les directeurs des plus grands musées du monde[65], et fondateur en 2008 du « club 19 »[21] regroupant les principaux directeurs de musées de région possédant une grande collection duXIXe siècle, Guy Cogeval s'est attaché à renforcer et privilégier des partenariats avec des musées régionaux français. Guy Cogeval a ainsi développé un partenariat avec lemusée des impressionnismes Giverny, lemusée Bonnard du Cannet, lepalais Longchamp àMarseille et lemusée Courbet d'Ornans[66].

Cette politique d'expositions se poursuit au-delà des frontières. Guy Cogeval a ainsi multiplié le nombre d'expositions présentées par lemusée d'Orsay à l'étranger notamment auBrésil, enCorée, àSingapour, auMexique[53]. Cette politique accroit le rayonnement culturel de laFrance à l'international[41]. Elle permet aussi de faire sortir certaines œuvres des réserves et de les restaurer afin de les présenter dans un musée étranger comme ce fut le cas de l'expositionCourbet, Millet et le naturalisme français, présentée auShanghaï Art Museum. Ces expositions ont reçu 1,5 million de visiteurs en 2014[43].

Certaines pratiques d'exposition et de prêt d’œuvres à l'étranger font l'objet de critiques, notamment en ce qui concerne les œuvres dont l'état rend le déplacement délicat[67]. Ce débat au sujet du prêt d’œuvres qui met en jeu la question du rayonnement de l'art et de la marchandisation en vue de sauvegarder le patrimoine, par l'accroissement des ressources propres, touche actuellement la plupart des grands musées français[68]. Guy Cogeval affirme cependant prendre toutes les précautions nécessaires en ce qui concerne le déplacement des œuvres[53], et sa politique de valorisation de ses collections a été citée en exemple par un rapport de l'inspection générale des finances[44].

Développement des ressources propres et du mécénat

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Sous la présidence de Guy Cogeval, l’Établissement public desmusées d'Orsay et del'Orangerie a vu son degré d'autofinancement progresser fortement[44], les ressources propres passant de24 millions d'euros soit 56 % du financement total en 2008 à39 millions d'euros soit 66 % du financement total en 2014[43]. Lemécénat s'est diversifié, notamment de par la mise en place de structures spécifiques comme the American Friends of the Musée d'Orsay en 2009[69], le Cercle des Femmes mécènes[70] en 2013 et le Cercle italien des mécènes[71].

Expositions

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Commissariat d'expositions

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Programmation d'expositions

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Direction du Musée des beaux-arts de Montréal (1998-2007)

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  • Le temps des nabis, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1998)
  • Monet à Giverny, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1999)
  • Cosmos :du Romantisme à l'Avant-garde (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 1999)
  • Triomphes du baroque, (Montréal,Musée des beaux-arts de Montréal, 2000)
  • De Renoir à Picasso : les chefs-d’œuvre du musée de l’Orangerie, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2000)
  • Hitchcock et l'art, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2000)
  • Picasso érotique, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2001)
  • Aluminium et design, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2001)
  • Grands maîtres italiens de Raphaël à Tiepolo : la collection du musée des Beaux-Arts de Budapest, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2002)
  • Richelieu : L'art et le pouvoir, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
  • Riopelle, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2002)
  • L'invitation au voyage : l’avant-garde française de Gauguin à Matisse, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
  • Édouard Vuillard,maître du post-impressionnisme (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
  • Village global : les années 60, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2003)
  • Jean Cocteau, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2004)
  • Égypte éternelle : chefs-d’œuvre de l’art ancien du British Museum, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2005)
  • Sous le soleil, exactement. Le paysage en Provence, du classicisme à la modernité, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2005)
  • Catherine la Grande : un art pour l’Empire. Chefs-d’œuvre du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2006)
  • Il Modo Italiano. Design et avant-garde en Italie auXXe siècle, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2007)
  • Il était une fois Walt Disney. Aux sources de l’art des studios Disney, (Montréal, Musée des beaux-arts de Montréal, 2007)

Présidence de l’Établissement public des musées d'Orsay et de l'Orangerie (depuis 2008)

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Publications

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En français

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Autres langues

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  • Debussy e il simbolismo. François Lesure et Guy Cogeval. Flli Palombi (Roma) (1984)
  • Witkin. Photographs by Joel-Peter Witkin. Guy Cogeval. Éditions Baudouin Lebon (1993)
  • Postimpressionists. Guy Cogeval. Alpine Fine Arts Collection (1998)
  • Vuillard: Post-Impressionist Master. Guy Cogeval. Harry N. Abrams (2002)
  • Edouard Vuillard. Guy Cogeval. Yale University Press (2003)
  • Vuillard, Master of the intimate interior. Guy Cogeval. Thames and Hudson (2005)
  • Gauguin: Y Los Origenes Del Simbolismo. Guy Cogeval, Richard Shiff, Guillermo Solona. Nerea Édition (2008)
  • A History of Photography: The Musee d'orsay Collection. Guy Cogeval, Francoise Heilbrun, Dominique de Font-Réaulx, Michel Frizot. CollectionArt Monographs. Flammarion (2008)
  • « Il demone della scena. Teatro e pittura da David a Wagner » & “Fra Maeterlinck e Ibsen. Vuillard al Teatro dell’Oeuvre” dansDalla Scena al dipinto, Mart (2010)
  • « Al di là dell’Impressionismo » & « Le Collezioni del Musée d’Orsay tra storia, passione e attualità », dansLa Rivoluzione dello sguardo – capolavori impressionisti e post-impressionisti dal Musée d’Orsay, cat. exp., Rovereto, MART, (2011)
  • « Mảs allả del impresionismo », dansImpresionistas y Postimpresionistas. Il nacimiento del arte modern. Obras maestras del musée d’Orsay, cat. exp., TF Editores, (2013)
  • « Venere di Urbino eOlympia : due donne scandalose », avec Isolde Pludermacher, dansManet. Ritorno a Venezia, Skira, (2013)
  • « Il gioco delle coppie », Entretien avec Pierre Boulez à propos de Béla Bartók, avec Claire Bernardi et Annie Dufour, dansAllegro Barbaro. Béla Bartók et la modernité hongroise,1905-1920, cat.exp., Musée d’Orsay / Hazan, (2013)
  • « Orsay: Portrait of a Museum », dansFaces of Impressionism. Portraits from the Musée d’Orsay, cat. exp., Kimbell Art Museum, (2014)
  • « Il Nuovo Orsay. La veste nuova di una collezione antica », dans cat. exp.Musée d’Orsay. Capolavori, Rome, Skira, (2014)
  • « Rousseau o del candore arcaico », avec Gabriella Belli, dansHenri Rousseau. Il candore arcaico, cat. exp., 24 Ore Cultura, (2015)
  • « El arte vulgar », entretien avec Côme Fabre, dans cat. exp.El canto del cisne. Pinturas académicas del Salon de Paris, Fondation MAPFRE, (2015)

Films

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  • Le sublime et la férocité : Brutus de David[72], film de Gilles Delavaud et Guy Cogeval, Louvre-Films d'Ici, 1989, (26 min)[73].
  • André Chastel : un sentiment de bonheur. Entretiens filmés avec Guy Cogeval et Philippe Morel, réalisation Edgardo Cozarinsky, Les Films d’ici, 1990, rééd. Musée du Louvre, 1993[74].

Distinctions

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Notes et références

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