Cet article est uneébauche concernant lagéologie.
Lagrauwacke[ˈɡʀaʊ̯ˌvakə]Écouter (motallemand, vieux terme demineur à éviter car trop imprécis, que certains écrivent égalementgraywacke,greywacke ouwacke) est uneroche sédimentairedétritique de la classe desarénites.
C'est uneroche lithique de la classe des arénites, à ciment argileux, riche endébris lithiques qui se sont agglomérés naturellement. Par augmentation du pourcentage de quartz, on passe progressivement augrès. Lemétamorphisme de cette roche sédimentaire peut donner, selon le degré de recristallisation, desmétagrauwackes fins ou grossiers, roches compactes, à grain fin, susceptibles d'être polies[1].
La grauwacke est, en général, de teinte sombre, à matrice assez abondante (> 15 %) d'origine marine, constituée de grains anguleux, de dimension comprise entre 60 µm et 2 mm :feldspath,quartz,micas, débris à grains fins (roches magmatiquesbasiques etschistes), cimentés par un liantargileux riche enchlorite, ce qui la colore en vert. Faiblementmétamorphisée enschistes verts, elle est souvent abondante dans diverses séries duPaléozoïque.
Le nom antique de la grauwacke estbekhen dans les textes égyptiens,lapis basanites chezPline l'Ancien[2], mais du point de vue pétrographique, la grauwacke n'a rien à voir avec labasanite, qui est uneroche volcanique.
C'était un matériau très apprécié desÉgyptiens, surtout dans sa couleur vert sombre, qu'ils extrayaient auOuadi Hammamat. À l'époque romaine, l'usage de ceminéral, qui rappelle le bronze patiné, débute avecJules César etMarc Antoine ; il est quasiment réservé à la famille impériale sous lesJulio-Claudiens[3] et lesFlaviens, avant que la mode ne se reporte sur leporphyre[4].