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Good Morning Babilonia

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Good Morning Babilonia

Données clés
RéalisationPaolo et Vittorio Taviani
ScénarioPaolo et Vittorio Taviani
Tonino Guerra, d'après une idée deLloyd Fonvielle
Acteurs principaux
Sociétés de productionMK2 Productions
Films A2
Filmtre
RAI - Radiotelevizione italiana
EPFC
Pays de productionDrapeau de l'ItalieItalie
GenreFilm dramatique
Durée118 minutes
Sortie1987

Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.

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Good Morning Babilonia est unfilm franco-italien (avec coparticipationaméricaine) réalisé parPaolo et Vittorio Taviani, sorti en1987.

Synopsis

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En1913 dans laToscane, le maître maçon Bonnano restaure uneéglise, aidé par ses sept fils dont deux, Nicola et Andrea, qui décident d'aller tenter leur chance auxÉtats-Unis. Ils iront de déconvenue en désillusion, jusqu'à ce jour de1914 où le hasard les mène àSan Francisco. Là-bas, leréalisateurDavid Wark Griffith prépare son nouveau film,Intolérance, et engage deux maîtres maçons italiens pour en réaliser les décors. Les deux frères se font passer pour eux mais leur supercherie découverte, se font renvoyer. Ils rencontrent alors deux figurantes de la production, Edna et Mabel, qui les poussent à réaliser une sculpture monumentale en carton-pâte, d'un éléphant. Ils parviennent à la présenter au metteur en scène qui, impressionné, les embauche.

Fiche technique

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Distribution

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Genèse

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  • Alors que des producteurs américains essayaient d'entrer en contact avec eux, lesfrères Taviani, extrêmement réticents, se montrèrent, des mois durant, insensibles à leurs appels. Un jour, pourtant, les gens d'Hollywood se firent plus pressants et Ed Pressman, un producteur américain, vint lui-même àRome pour dire aux deux frères : "Nous voulons un film commePadre padrone ou commeLa Nuit de San Lorenzo."
  • Pendant que les frères Taviani mettaient le point final àKaos, ils reçurent, plus tard, un courrier contenant l'histoire proposée parLloyd Fonvielle. Celle-ci relate un épisode célèbre dans l'histoire ducinéma américain : au cours du tournage d'Intolérance,David Wark Griffith est sujet à de terribles interrogations. En visionnantCabiria (1914), il vient de prendre conscience que les décors de saBabylone ne peuvent être idéalement réalisés que par les artisans italiens qui ont travaillé sur le film deGiovanni Pastrone. De surcroît, il visite l'Exposition universelle deSan Francisco de 1914, dans laquelle il peut admirer la tour des Joyaux, construite par des ouvriers-architectes italiens. Il s'efforce, dès lors, de faire rechercher ces artisans enItalie et de les ramener auxÉtats-Unis. Les frères Taviani racontent : "À peine l'avons-nous lue, cette idée nous a tout de suite beaucoup stimulés. Les trois ouvriers se sont transformés en deux frères et de là est né notre sujet puis notre scénario. (...) aussi bien au niveau du scénario qu'au niveau du choix des acteurs, du tournage et du montage, ils (les producteurs américains) nous ont laissé la plus grande liberté." (entretien au pluriel,Jean A. Gili)

Analyse

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Architecture et cinéma

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  • Good Morning, Babylon établit un parallèle entre l'art des bâtisseurs de cathédrales et celui du cinéma, du moins tel qu'il fut conçu à l'origine.Paolo Taviani affirme, à ce sujet : " (...) la forme d'expression la plus haute de ce siècle, c'est le cinéma, et comme les cathédrales, le cinéma est aussi le fruit de la collaboration de nombreuses personnes. (...) Le cinéma est l'œuvre d'un auteur, mais cet auteur est fait aussi des nombreuses personnes qui travaillent avec lui. Cela ne se retrouve pas dans les formes d'art comme la peinture ou la littérature. Par contre, le travail collectif existe dans l'architecture et seulement à certains moments de l'histoire de la peinture (...) Les artistes naissaient dans un climat d'artisanat, des artisans qui travaillent ensemble à la réalisation de quelque chose. Dans le film, nos deux protagonistes sont deux artisans, ce ne sont pas deux artistes qui arrivent à Hollywood. L'Hollywood que nous avons essayé de représenter est le lieu de rencontre d'une multitude d'artisans." EtVittorio Taviani d'illustrer les propos de son frère en établissant l'évidence que "la famille des Bonanno (les héros du film), qui a derrière elle mille ans d'expérience dans le travail de la pierre, a une conscience culturelle de son métier. Au contraire, les jeunes qui étaient àHollywood avaient en main leur métier de manière quasi inconsciente, non certes culturelle. Ils possédaient leur instrument de travail de façon très pragmatique, pragmatisme qui caractérise généralement les Américains. Mais, au fond, c'est le même esprit qui les unissait. En relisant tout ce que les témoins de l'Hollywood d'alors ont écrit, nous avons constaté que, de manière très ingénue et parfois de façon très émouvante, ils mettaient en commun leurs découvertes. (...) Au fond, c'est comme ça queGriffith a peu à peu découvert tous les divers éléments du langage cinématographique, par exemple, le premier plan." (entretien au pluriel,Jean A. Gili)

Musique et cinéma

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  • La musique joue un rôle dramaturgique essentiel dans le cinéma desfrères Taviani.Paolo Taviani s'explique : "Nous l'avons souvent répété, la musique fait partie de notre travail d'écriture du film. Quand nous écrivons un film, nous écrivons non comme desscénaristes, mais comme des metteurs en scène. (...) Et quand nous disons ici arrivera la musique, quelquefois nous savons déjà quelle musique ce sera, par exemple dans le cas deGood Morning Babylon, un extrait deLa Pie voleuse deRossini ouLa Vergine degli angeli deLa Force du destin deVerdi chanté par les artisans dans le train. (...) Ce sont des instruments narratifs qui font partie du film."Vittorio Taviani nuance, pour sa part, cette opinion fondamentale en indiquant : "Réussir à toujours partir du film, c'est bien ; cependant, cela ne signifie pas qu'on ne puisse pas utiliser à certains moments une intervention musicale autonome, naturellement liée à un choix précis." (entretien au pluriel,Jean A. Gili)
  • Cette conception du rapport entre musique et cinéma entre en correspondance avec le choix deNicola Piovani, comme maître-musicien attitré des films desfrères Taviani.Vittorio Taviani commente ainsi le travail de Nicola Piovani : "Au stade du scénario, du montage et du mixage, Nicola réagit autant comme musicien que comme homme du cinéma, (...) Lui, l'homme du son, fait vraiment un discours sur l'image ; il est très à l'intérieur du cinéma." (entretien au pluriel,Jean A. Gili) Aucun des éléments constitutifs du cinéma des frères Taviani n'est donc compartimenté. Tous s'efforcent de vivre et d'évoluer en d'étroites relations fusionnelles.

La figure paternelle

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  • Récurrente, l'image du père s'impose, de film en film, dans l'œuvre desfrères Taviani. Elle s'incarne, en l'occurrence, sous les traits de l'acteurOmero Antonutti.Vittorio Taviani décrit ce père à travers leurs réalisations : " (...) tragique, flamboyant, obscur dansPadre padrone, on le retrouve aussi dansLa Nuit de San Lorenzo avec la figure du paysan qui conduit le groupe des fuyards. (...) Je crois que dansGood Morning, Babylon le père représente le lien avec le passé, avec tout ce dont on naît pour devenir créatif. (...) Comme le ditLéonard de Vinci : "Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants." (NB: Cette citation est en fait attribuée àBernard de Chartres). Et alors ce père, avec ses formes autoritaires, est pour ses fils la garantie de la route qu'ils empruntent." (entretien au pluriel,Jean A. Gili, ÉditionsInstitut Lumière-Actes Sud)

Liens externes

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