Président Association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public | |
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Albert Monjallon(d) André Huisman(d) |
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Nom de naissance | Gilbert Joseph Alfred Walusinski |
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Gilbert Walusinski, né le àParis et mort le àBrou enEure-et-Loir[1],[2],[3],[4], est unmathématicien etsyndicalistefrançais.
Gilbert Walusinski est le fils de Joseph Walusinski et de Georgette Soyer. Il épouse Janette Illet le, institutrice et a deux enfants Gilles, né le àPoitiers, Olivier (né à Paris le).
Gilbert Walusinski est licencié ès sciences à Paris en 1935 et agrégé de mathématiques en 1941.
Maître d’internat au lycée Jean-Baptiste Say, du au, professeur délégué au lycée de garçons àTroyes, du au, Gilbert Walusinski est nommé professeur délégué aulycée Condorcet àParis, du au, puis professeur agrégé (CN) au lycée dePoitiers, du au. Professeur agrégé aulycée Claude-Debussy àSaint-Germain-en-Laye, du au, ensuite aulycée Claude-Bernard àParis, du au, aulycée Voltaire àParis de 1949 à 1957, il finit sa carrière comme professeur aulycée de Saint-Cloud[5] d' jusqu’à sa retraite[6].
En, il est élu co-secrétaire général de laFédération de l’éducation nationale Force Ouvrière et devient par la suite secrétaire adjoint du Syndicat professionnel international de l’enseignement (SPIE)[7].
Délégué au congrès fondateur deForce Ouvrière des 12- à la mutualité, il fait voter à l'unanimité trois motions, la première sur l'éducation ouvrière, la deuxième pour un syndicalisme laïque pour la défense de l'école laïque, la troisième demandant un statut réglementant l'apprentissage comme il en existe dans les autres ordres d'enseignement[8].
À partir de 1949[9], il est gérant desCahiers Fernand Pelloutier édités d'abord par la FEN FO, puis à compter d' par le Centre d’éducation ouvrière de la CGT FO[10]. En 1951, considérant avoir « échoué dans un lancement valable des Cahiers », il abandonne la direction, la rédaction et la gérance de cette publication[11].
Walusinski vote contre le rapport moral du3e congrès de Force Ouvrière en car il reproche à la confédération d'être trop complaisante avec les intérêts coloniaux : « on a dit, on a pu dire dans les milieux internationaux queLéon Jouhaux n’avait jamais été aussi assidu aux séances de la C.I.S.L. que pour défendre les intérêts de l’occupation française en Afrique du Nord »[12].
De 1955 à 1958, il est président de l’Association des professeurs de mathématiques de l'enseignement public[4]. De 1959 à 1962, il devient secrétaire de la Commission internationale sur l'enseignement mathématiques (C.I.E.M.) puis à partir de 1963 délégué national de la Commission internationale sur l'enseignement mathématiques. Il est aussi à la base de la création desinstituts de recherche sur l'enseignement des mathématiques (IREM) qui se mettent en place entre 1969 et 1974 à raison de un par académie et dans lesquels les enseignants sont sur un pied d'égalité et ce quels que soient leur origine et leur niveau de formation ou d'enseignement[2]. En 1976, il est, avec Lucienne Gouguenheim, cofondateur du C.L.E.A. (Comité de liaison enseignement et astronomie), qui vise à promouvoir la promotion de l'enseignement de l'astronomie dans les écoles et leur vaut en 2001 leprix de l'information scientifique de l'Académie des sciences[4].
Il reçoit leprix des Dames de laSociété astronomique de France en 1952[13].