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Georges Pagnoud, né le àParis 13ème et mort le àFontenay-aux-Roses[1], est unjournaliste sportiffrançais. Il participe à la création d'épreuves cyclistes sur route.
Georges Pagnoud fait ses débuts dans le journalisme en 1934-1935. Il écrit dans la presse catholique, que déclineLe Pèlerin à destination des jeunes. De 1936 à 1946, il est responsable technique de l'organeLes Jeunes, édité par laFédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF). En 1937, il intègre la presse sportive en travaillant pourL'Écho des sports. Ses connaissances professionnelles lui permettent de se faire embaucher en 1945 par un des grands quotidiens du soir de Paris,Ce soir. Il y est le responsable de la rubrique sportive pendant deux années. Il travaille ensuite, à partir de 1948, àL'Intransigeant avant d'entrer auParisien Libéré en 1958. Il fut également rédacteur-en-chef deRadar qui parut de 1949 à 1962
Lorsqu'enJ cède la place àMiroir Sprint, il est le rédacteur en chef du nouvel hebdomadaire omnisport. Il conserve cette fonction jusqu'en 1950, son nom disparaissant des colonnes à cette date. Il collabore ensuite auMiroir des Sports, l'hebdomadaire concurrent qui appartient au groupe de presse duParisien libéré.
Intégrant l'équipe deCe soir, il dynamise le service des sports en lui faisant organiser des compétitions qui permettent une certaine promotion du titre. Par ce point, il est en accord avec la stratégie duParti communiste français (PCF) : éliminer le monopole de fait d'un seul journal quant à l'organisation des épreuves. Avant-guerre ce leadership était tenu parL'Auto deHenri Desgrange. LaLibération entraîne l'interdiction de reparaître aux journaux ayant paru« sous la botte de l'occupant ». LePCF voit là un moyen de se faire une place dans un domaine, le sport, où il est peu présent à l'exception de l'organisation annuelle depuis les années 1930 d'unGrand Prix cycliste de L'Humanité qui s'adresse aux sportifs de laFédération sportive et gymnique du travail (FSGT). L'ambition est tout autre et la technicité de Georges Pagnoud est nécessaire. Il est aidé en ce domaine par un ancien rédacteur sportif deParis-Soir,Albert Baker d'Isy et peut compter sur la logistique des municipalités communistes, nombreuses à la Libération.
C'est ainsi qu'il crée[2], en 1945, une épreuve disputée en région parisienne : le circuit desBoucles de la Seine. Cette course perdure jusqu'en 1973, ayant été reprise en 1953 parL'Humanité etL'Humanité Dimanche.
L'année suivante, il tente de reprendre l'organisation de la course à étapesParis-Nice. L'épreuve appartient à un journal interdit de publication,Le Petit Niçois du groupe de presse Patenôtre. Les communistes des Alpes-Maritimes, qui président le conseil général avecVirgile Barel, sont alors alliés au maire de Nice,Jean Médecin. Ils font appel àCe soir et à Georges Pagnoud. La course est remportée par le Franco-ItalienFermo Camellini, mais le projet de reprise est abandonné l'année suivante.Paris-Nice n'est disputée à nouveau qu'à partir de 1950, sous la direction d'un autre journaliste sportif,Jean Leulliot.
L'entreprise de suppléerL'Auto ou son successeurL'Équipe dans l'organisation d'un Tour de France bis, incombe aussi à Georges Pagnoud.
Ce soir, s'associe àMiroir Sprint et au quotidienSports, créé en février 1946 dans la mouvance duPCF et de laFSGT, pour organiser, entre le 10 le, laRonde de France disputée en cinq étapes entre Bordeaux et Grenoble. L'épreuve qui révèle un jeune grimpeur provençal,Apo Lazaridès, est remportée par un Italien,Giulio Bresci. L'expérience s'arrête à cette édition unique.
À partir de 1975, Georges Pagnoud publie chaque annéeLe livre d'or du cyclisme retraçant chaque année la saison cycliste, publié par les Éditions Solar.