Il fut pendant sa longue période créatrice un des plus célèbrescompositeursallemands de l'âgebaroque et l'un des compositeurs les plus prolifiques de tous les temps (du moins sur la base des partitions qui nous sont parvenues : environ 3 700)[1],[2]. Dans l'ensemble de sa production — près de 6 000 œuvres[3],[4], dont plusieurs ont été malheureusement perdues —, on compte douze séries decantates, une centaine d'oratorios, 44passions, plus de 600ouvertures à la française, 40opéras et de nombreuxconcertos,suites orchestrales,quatuors etsonates. Son amiHaendel a pu dire de lui qu'il était capable de composer une musique religieuse à huit voix aussi naturellement que s'il s'agissait d'écrire une lettre[1]. Par les impulsions novatrices qu'il a données tant à l'art de lacomposition qu'à la sensibilité musicale, il a puissamment marqué la musique de la première moitié duXVIIIe siècle.
Enfantsurdoué, Telemann (prononcer : "Télémann") reçoit très tôt ses premières leçons de musique. Mais ses parents, descendants d'une lignée de pasteursluthériens, souhaitaient plutôt le voir faire une brillante carrière universitaire. S'il apprend à jouer du violon, de la flûte et du clavecin, il semble toutefois hostile à tout enseignement de la composition. Musicien en grande partie autodidacte, Telemann est devenu compositeur malgré les souhaits de sa famille. Après avoir étudié àMagdebourg,Zellerfeld etHildesheim, il connut ses premiers grands succès de compositeur pendant ses études de droit àLeipzig, où il créa un orchestre amateur, monta des spectacles d'opéra et prit la direction musicale de l'église de l'université. Après un séjour à la cour deSorau, puis à celle d'Eisenach, il fut nommé en1712 directeur de la musique de la ville etmaître de chapelle de deux églises àFrancfort-sur-le-Main, où il commença l'édition de ses propres œuvres.
À partir de1721, il occupa, en tant queCantor Johannei etDirector Musices de Hambourg, l'un des postes les plus prestigieux du monde musical allemand, et se dirigea peu après vers l'opéra. Là encore, tout en restant en relation avec les cours princières, il organisa régulièrement des concerts publics pour l'élite bourgeoise de la ville. Un séjour de huit mois àParis, en1737 et1738, lui donna enfin accès à la renommée internationale. Tandis que sa carrière prospérait, la vie privée de Telemann fut toujours troublée : sa première épouse mourut quelques mois après leur mariage, et la seconde accumula aventures extra-conjugales et dettes de jeu avant de le quitter.
Telemann est issu d'une famille cultivée deMagdebourg, presque tous ses ancêtres ayant fréquenté l'université. Son père Heinrich ainsi que le père de sa mère Maria ont exercé une fonction ecclésiastique. Son arrière-grand-père paternel avait été un tempschef de chœur à l'église (plus exactementCantor ouKapellmeister, c'est-à-dire maître de musique, actuellement maître de chapelle, en français). En dehors de cela aucun autre membre de sa famille n'entretenait un rapport direct à la musique. Georg Philipp est le dernier des trois enfants ayant atteint l'âge adulte.
Georg Philipp fréquente le collège de la vieille ville et l'école de la cathédrale de Magdebourg, où il reçoit une instruction enlatin,rhétorique,dialectique etpoésie allemande. Témoignent par exemple de sa vaste culture générale les vers allemands, français et latins qu'il écrivit et publia dans son autobiographie ultérieure. En outre, Telemann maîtrise l'italien et l'anglais, jusqu'à un âge avancé.
À l'époque de Telemann, les concerts publics étaient encore inconnus à Magdebourg, pour quelqu'un de son âge c'est la musique profane apprise et exécutée à l'école qui complétait la musique religieuse. En particulier l'école de la vieille ville où était régulièrement exécutée de la musique avait une grande importance pour l'éducation musicale de la ville. C'est aussi dans les écoles privées plus petites qu'il fréquenta que Telemann apprit, seul, à jouer de divers instruments comme leviolon, laflûte, lacithare et leclavecin.
Telemann fait rapidement preuve d'un grand talent musical et commence à composer ses premiers morceaux dès l'âge de dix ans, souvent en secret et sur des instruments prêtés. Il doit ses premières expériences musicales à soncantor Benedikt Christiani. Après seulement quelques semaines d'enseignement du chant, il est en mesure de remplacer son maître dans les classes supérieures.
À part un enseignement de clavecin qui dure deux semaines, Telemann n'a jamais pris de cours de musique. Ses parents veulent plutôt modérer son zèle. En particulier sa mère qui, devenue veuve en 1685, désapprouve son engouement pour la musique, considérant le statut social du musicien comme inférieur.
C'est à douze ans que Telemann compose son premieropéra,Sigismundus, sur unlivret deChristian Heinrich Postel(de). Pour détourner Georg Philipp d'une carrière musicale, sa mère confisque alors tous ses instruments et l’envoie, à la fin de 1693 ou au début de 1694, à l'école àZellerfeld. Elle ignore alors probablement que le surintendant y estCaspar Calvör(de), passionné par l'écriture de la musique et qui exigera beaucoup de Telemann. Presque chaque semaine, Telemann compose desmotets pour le chœur de l'église, ainsi que desarias, de la musique de circonstance qu'il présente auxmusiciens municipaux.
En 1697, Telemann est élève dulycée Andreanum(de) àHildesheim. Sous la conduite du chef Johann Christoph Losius, il parfait son instruction musicale et apprend, là aussi en grande partie en autodidacte, à jouer de laflûte à bec, de l'orgue, duviolon baroque, de laviole de gambe, de laflûte traversière, duhautbois, duchalumeau, de lacontrebasse et dutrombone. Parallèlement, il compose des œuvres vocales pour le théâtre de l'école et aussi pour un livre d'école publié en 1708 ("Géographie chantante", dont la paternité est toutefois discutée). D'autres commandes de compositions pour le service de l'abbaye Saint-Gothard lui furent passées par le directeur musicaljésuite de la ville, le père Crispus.
Telemann est aussi influencé par la vie musicale des cours deHanovre et de la principauté de Brunswick-Wolfenbüttel (Brunswick), où il a l'occasion d'entendre de la musique instrumentale française et italienne. Les expériences accumulées à cette époque marqueront une grande partie de son travail ultérieur. En outre, il fait la connaissance des styles plutôt italiens deRosenmüller, deCorelli, deCaldara et deSteffani.
En1701, Telemann s'inscrit à l'Université de Leipzig pour étudier leDroit et, sous la pression de sa mère, s'engage à ne plus s'occuper de musique. C'est du moins ce qu'il a affirmé dans son autobiographie ; cependant, le choix de la ville deLeipzig, qui est alors la capitale de la musique moderne, ne semble pas être un hasard. En chemin pour Leipzig, Telemann fait halte àHalle pour y rencontrerGeorg Friedrich Händel, alors âgé de seize ans. Une amitié nait qui durera toute la vie. Telemann a écrit qu'il a d'abord caché ses ambitions musicales à ses condisciples. Son camarade de chambre trouve cependant par hasard une composition dans son bagage à main et la fait exécuter le dimanche suivant à l'église Saint-Thomas de Leipzig. Le maire de Leipzig commande alors à Telemann la composition de deuxcantates par mois pour le service religieux.
Dans l'année qui suit son entrée à l'Université, Telemann forma unorchestre composé de 40 étudiants mélomanes (le Collegium Musicum), qui donne aussi des concerts publics. Contrairement à d'autres orchestres amateurs, le Collegium survivra, sous le même nom, après le départ de Telemann. Plus tard encore, sous la direction deJohann Sebastian Bach, le "Collegium Musicum" télemanien aura une grande influence sur la vie musicale de la ville.
Telemann semble avoir continué ses études universitaires mais surtout, dans la même année, est nommé directeur de l'Opéra de Leipzig aux représentations duquel participent également beaucoup de membres du Collegium et dont il restera le compositeur principal jusqu'à sa fermeture. Au cours des représentations, il réalise labasse continue et chante aussi occasionnellement. De plus en plus irrité par l'aura croissante de Telemann, le directeur musical municipal officielJohann Kuhnau lui reproche d'avoir pris avec ses œuvres profanes une trop grande influence sur la musique sacrée et lui refuse, pour les concerts de l'opéra, la collaboration duchœur qu'il dirige. En1704, Telemann est engagé comme directeur musical à laNeukirche (église neuve) de Leipzig, qui est alors l'église universitaire de la ville. Il se décharge toutefois de la place de titulaire de l'orgue afférente à ce poste sur des étudiants. Telemann ne dispose alors probablement pas d'un chœur et écrit exclusivement des cantates pour solistes.
Telemann entreprend deux voyages àBerlin. En 1704, il reçoit du comteErdmann II de Promnitz la proposition de succéder àWolfgang Caspar Printz commeKapellmeister à la cour deSorau enSilésie. La raison pour laquelle l'attention du comte s'est portée sur lui reste inconnue. Après cela, la ville, qui apprécie son style nouveau de composition, offre à Telemann le poste de cantor à Saint-Thomas pour succéder à Kuhnau. Les tensions nées entre Kuhnau et Telemann l'ont peut-être incité à quitter Leipzig prématurément.
En, Telemann commence son travail à Sorau (aujourd'huiŻary en Pologne). Le comte est un grand admirateur de lamusique française et voit en Telemann un héritier talentueux de l'école de musique deVersailles deLully etCampra, dont il avait rapporté quelques partitions d'un voyage en France, et que Telemann se met à étudier. A Sorau, Telemann rencontreErdmann Neumeister, dont il mettra plus tard les textes en musique et qu'il reverra à Hambourg. Lors de voyages àCracovie et Pless (Pszczyna), il apprend à apprécier le folklore polonais etmorave, qu'il découvre aussi bien dans les auberges que dans des manifestations publiques.En1706, Telemann quitte Sorau, menacée par l'invasion de l'armée suédoise et se rend àEisenach, probablement avec une recommandation aux familles de princes saxons apparentés aux comtes de Promnitz. Là, il est nommé en décembrePremier violon et cantor à la cour du ducJean-Guillaume et fonde un orchestre.
Il fait souvent de la musique avecPantaléon Hebenstreit. En outre, il rencontre le théoricien et organisteWolfgang Caspar Printz ainsi queJohann Bernhard Fischer von Erlach etJean-Sébastien Bach. Il compose àEisenach plusieurs concerts pour différentes formations, entre 60 et 70cantates et autant desérénades, de la musique religieuse, desopérettes à l'occasion de fêtes. Il en rédige par ailleurs le texte en grande partie seul. À cela s'ajoutent quatre ou cinq années passées à fournir descantates à caractère religieux. Il participe lui-même à la représentation de ses œuvres en tant quebaryton.
En, Telemann épouse Amalie Luise Juliane Eberlin, une dame de compagnie de la comtesse de Promnitz. Quelque temps auparavant, il est nommé secrétaire d'un duc - une fonction importante à l'époque. La femme de Telemann meurt seulement deux ans après leur mariage, en, defièvre puerpérale après la naissance de leur fille.
Peut-être parce qu'il était à la recherche de nouveaux défis à relever, peut-être pour ne pas avoir à dépendre de l'aristocratie, Telemann postule àFrancfort-sur-le-Main. On l'y nomma en directeur de musique de la ville. Il achève sa cantate profane commencée à Eisenach et en compose cinq autres. En outre, il est chargé des cours de quelques élèves d'écoles privées. Tout comme à Leipzig, il ne se contente pas de ces quelques activités. En 1713, il entreprend d'organiser des concerts hebdomadaires ainsi que différentes tâches administratives du très distingué club "Gesellschaft Frauenstein". De plus, la cour d'Eisenach le désigne chef d'orchestre officiel, pour qu'il puisse conserver ce titre, mais surtout pour qu'il continue à livrer des cantates et autres musiques profanes et sacrées. Cette situation dure jusqu'en 1731.
Durant son séjour à Francfort, outre ses cantates, Telemann compose des oratorios, des morceaux pour orchestre etmusique de chambre dont une grande partie fut publiée, ainsi que des œuvres pour fêtes politiques et des sérénades pour mariage. Toutefois, il ne trouve aucune occasion de rendre publics ses opéras, qu'il continue pourtant à écrire pour l'Opéra de Leipzig.
En 1714, il épouse Maria Katharina Textor. Au cours des années suivantes, il édite par lui-même ses premières œuvres publiées. Au cours d'un voyage àGotha (petite ville de Thuringe) en 1716, le ducFrédéric II de Saxe-Gotha lui propose une place de chef d'orchestre. Le duc lui promet non seulement de garder son activité demaître de chapelle officiel de la cour d'Eisenach, mais il engage aussi leduc de Saxe-Weimar à lui assurer une éventuelle place de chef d'orchestre. De cette manière Telemann serait devenu en quelque sorte maître de chapelle en chef de toutes les cours deSaxe et deThuringe.
Une lettre adressée au conseiller de Francfort, dans laquelle Telemann pose un ultimatum (en termes toutefois polis) concernant son salaire, prouve son talent de diplomate. Il reste à Francfort et exige une augmentation de salaire de 100florins. Ainsi, grâce à ses revenus assurés par la "Société Frauenstein" et les honoraires perçus sur ses compositions diverses, Telemann s'assure un salaire annuel de 1600 florins, somme importante pour l'époque, grâce à laquelle il se hisse au rang des personnalités les plus aisées de Francfort.
Pendant un séjour àDresde en 1719, il rencontre à nouveauHaendel et dédie au violoniste virtuoseJohann Georg Pisendel une série de pièces pour violon. Telemann continue parallèlement à écrire des œuvres pour Francfort tous les trois ans jusqu'en 1757, après avoir quitté la ville.
Mais son emploi à vie, il le trouve en 1721 comme directeur des cinq églises principales de Hambourg. Sa célébrité est attestée par la demande que lui fait la ville de Leipzig d'occuper le poste de cantor à l'église et l'école Saint Thomas, emploi auquel il renonce. Ce poste est alors pris par son ami Jean-Sébastien Bach. Un voyage d'études l'emmène en 1737/1738 àParis.
Telemann a rédigé trois autobiographies en 1718, 1729 et 1740.
Il fut compositeur, mais aussi imprimeur et éditeur de sa propre musique (comme à cette époqueChristoph Graupner) et la distribua sous forme d'abonnement.[...]
C'est seulement à cette période que les activités de Telemann à Hambourg ont prospéré dans tous les domaines. Il prend la direction de l'Opéra pour un salaire annuel de 300thalers. Sur les quelque 25 opéras de cette période, la majorité ont disparu. En 1723, Telemann reprend également un poste demaître de chapelle à la cour duMargrave deBayreuth, où il fournit de temps en temps de la musique instrumentale et un opéra par an.
En 1728, Telemann fonde avec Johann Valentin Görner le premier magazine de musique allemand, contenant des compositions de différents musiciens. Le bimensuelDer getreue Musikmeister a pour objectif d'encourager à faire de la musique chez soi. En plus de Telemann et Görner, d'autres musiciens de l'époque ont contribué au magazine grâce à des compositions, commeKeiser,Bonporti etZelenka.
Invité à Paris par des virtuoses de la ville, il y demeure huit mois entre 1737 et 1738[5]. Paris accueille Telemann avec enthousiasme. Ses œuvres sont exécutées en son honneur à la Cour ou au Concert spirituel. À telle enseigne que l'auteur s'aperçoit que l'édition de sesquadri est publiée dans une version de meilleure qualité que l'originale, ce qui justifie pour l'auteur un privilège royal de droits d'auteur d'une durée de vingt ans. Une seconde série dequadri est publiée sous le nom deQuatuors Parisiensnos 7 à 12, et exécutée par les meilleures instrumentistes de l'époque. Ces œuvres valent à leur auteur une grande admiration.
Son œuvre est répertoriée dans le « Telemann-Werke-Verzeichnis » (TWV). Telemann aurait, selonL'Histoire de la musique de Bernard Wodon, édité chez Larousse, composé plus de 6 000 œuvres, mais un peu plus de 3 600 semblent avoir été répertoriées. Il est un des compositeurs les plus productifs de l'histoire de la musique. Telemann était à l'affût de toutes les nouveautés, et sa musique est beaucoup plus séduisante que savante - au contraire de J.-S. Bach qui était de ses amis - mais on est obligé d'imaginer qu'il pensait notamment à lui lorsqu'il parlait de ses collègues « quicontrepointent à tire-larigot ».
Pour autant, son art est rarement faible, et souvent plus savant qu’il n’y paraît ; sa « facilité » reflète surtout la souplesse du génie du musicien, qui lui a permis de pratiquer tous les styles et de s’adapter sans effort aux évolutions de son temps. Car, au fond, Telemann est « un compositeur-caméléon ». Aucun compositeur allemand de cette époque n’a écrit dans un style « à la française » aussi parfait. Mais ses concertos sont absolument et complètement italiens : impossible d’imaginer que le même homme ait écrit la suiteLes Plaisirs et tel concerto pour trois violons. Mieux encore : français et Régence en 1720, ses œuvres relèvent en 1760 d’un style prémozartien. Polyphoniste à vingt-cinq ans, il abandonne le contrepoint à mesure qu’il vieillit, et que le style galant s’impose en Europe. On découvre alors en lui un don mélodique qu’on ne soupçonnait pas, d’une délicatesse et d’un charme merveilleux[6].
Telemann est le premier compositeur à obtenir lapropriété intellectuelle de son œuvre, à une époque où les œuvres sont généralement considérées comme propriété desmécènes ; il tire d'importants profits grâce à ses travaux publiés pour la vente[1] :
plus de 600 suites pour orchestre, sinfonias, concertos, sonates, duos, trios, quatuors, sérénades, de la musique pour clavecin et orgue ;
des cantates profanes, des odes, des canons, des chants, etc.
Ayant accompli parfaitement la fusion des styles italien, français et allemand avec lestyle galant, Telemann est le principal représentant du préclassicisme en musique, et ses dernières œuvres, alors qu'il était octogénaire, sont tournées vers l'avenir.
CantateDie Hirten bei der Krippe zu Bethlehem (1759)
Œuvres connues :
la « Tafelmusik » (Musique de table en trois productions) ;
Les œuvres pourclavecin de Telemann les plus célèbres sont lesTrois Douzaines de Fantaisies pour clavecin (TWV 33:01-36); lesSix Ouvertures pour clavecin (TWV 32:05-10) et leConcerto en si mineur pour clavecin (TWV 32:A1).
Catalogue TWV :
32:01 Partia en sol majeur pour clavecin ;
32:02 Ouverture (à la polonaise) en ré mineur pour clavecin ;
32:03 Solo en do majeur pour clavecin ;
32:04 Solo en fa majeur pour clavecin ;
32:05-10 Six Ouvertures Pour clavecin ;
33:01-12 Première douzaine de Fantaisies (à l'Italienne) pour clavecin ;
33:13-24 Deuxième douzaine de Fantaisies (à la Française) pour clavecin ;
33:25-36 Troisième douzaine de Fantaisies (à l'Italienne) pour clavecin ;
33:A1 Concerto en si mineur pour clavecin ;
33:A2 Concerto en do mineur pour clavecin ;
34:01-50 Cinquante Menuets pour clavecin (Première série) ;
34:51-100 Cinquante Menuets pour clavecin (Deuxième série) ;
35:01 Marche en fa majeur pour clavecin ;
35:02 La poste en si bémol majeur pour clavecin ;
35:03 Menuet en sol majeur pour clavecin ;
35:04 Amoroso en la majeur pour clavecin ;
35:05 Gigue en ré mineur pour clavecin ;
35:06 Menuet et Alternatif en ré majeur pour clavecin ;
35:07 Air en gavotte en fa majeur pour clavecin ;
35:A1 Menuet en si bémol majeur pour clavecin (voir TWV.55.B1) ;
35:A2 Passacaille en mi mineur pour clavecin ;
36:01-168: Airs, Menuets et Marches pour clavecin (Manuscrits)[8].
02:02 Herr, ich habe lieb die Statte deines Hausse ;
02:03 Siehe da, eine Huttel Gottes ;
02:04 Ich halte mich zu deinem Altar ;
02:05 Komm, lasset uns anbeten ;
02:06 Heilig, heilig ist Gott ;
02:07 Zerschmettert die Gotzen ;
02:08 ... Pose de la pierre angulaire de la nouvelle église St. Michel de Hambourg [perdu] ;
02:09 Singet Gott, lob singet seinem Namen ;
02:10 Ich will die zerfallene Hutte Davids [perdu] ;
02:11 Wie lieblich sind seine Wohnungen ;
02:12 Komm wieder, Herr, zu der Menge der Tausenden in Israel ;
02:13 Wie liechlich sind doch deine Wohnungen ;
03: 1 Ein jeder, wie ihn der Herr berufen / Veni sancte spiritus / Dazu ist erschienen der Sohn Gottes ;
03: 2 Der Herr ist mein Hirte / Veni sancte spiritus / Dein Wort ist meinem Munde suss ;
03: 3 Gleichwie der Regen und Schnee / Veni sancte spiritus / Selig sind, die Gottes Wort ;
03: 4 Selig sind, die Gottes Wort / Veni sancte spiritus / Tritt Arbeit und Beruf ;
03: 5 Seid stark in dem Herrn / Komm heiliger Geist / Meine Schafe horen meine Stimme ;
03: 6 Machet keusch eure Seelen / Komm heiliger Geist / Wer mich liebet, der wird ;
03: 7 Selig sind, die Gottes Wort / Veni sancte spiritus / Dein Wort ist meinem Munde susse ;
03: 8 In Jesu kann ich mich erquicken / Komm heiliger Geist / Der Herr ist mein Hirte ;
03: 9 Der Herr ist mein getreuer Hirte / Veni sancte spiritus / So jemand Christi Wort wird halten ;
03:10 Es danken dir Gott die Volker / Komm heiliger Geist / Schaffe in mir Gott ein reines Herz ;
03:11 Wie lieblich sind deine Wohnungen / Veni sancte spiritus / Der Herr gibt das Wort mit grossen Schaaren ;
03:12 Gott gross uber alle Gotter / Komm heiliger Geist / Schau Herr, ein junger Lehrer ;
03:13 In Jesu kann ich mich erquicken / Veni sancte spiritus / Heilige sie, Vater, in deiner Wahrheit ;
03:14 Kinder, es ist die letzte Stunde / Komm heiliger Geist / Wie teuer ist deine Gute [non conservé] ;
03:15 Der Herr ist mein Hirte / Veni sancte spiritus / Herr Jesu Christ dich zu uns wend [non conservé] ;
03:16 Es danken dir Gott die Volker / Komm heiliger Geist / In Jesu kann ich mich erquicken [non conservé] ;
03:17 Hilf Herr, die Heiligen haben / Komm heiliger Geist / Auf! Reiniget das Feld [non conservé] ;
03:18 ... [perdu] ;
03:19 Dein Wort lass mich bekennen / Veni sancte spiritus / Amen, Lob und Ehre [perdu] ;
03:20 Fer feste Grund Gottes bestehet / Veni sancte spiritus / So lasset uns nun opfern [perdu] ;
03:21 ...[perdu] ;
03:22 Es danken dir Gott die Volker / Komm heiliger Geist / Ware Gott nicht mit uns diese Zeit[non conservé] ;
03:23 ...[perdu] ;
03:24 ...[perdu] ;
03:25 ...[perdu] ;
03:26 Gott gross uber alle Gotter / Komm heiliger Geist / Gottes Wort, was ist das vor ein [non conservé] ;
03:27 ...[perdu] ;
03:28 ...[perdu] ;
03:29 Die das Wort der Wahrheit lehren / Veni sancte spiritus / Machet keusch eure Seelen [perdu] ;
03:30 Fuhre mich, o Herr, und leite meinen Hang / Komm heiliger Geist / Wie wollen wie, wie Schwache, fahren [perdu] ;
03:31 Ich weiss, an welchen ich glaube / Veni sancte spiritus / Nun ich weiss, worauf ich baue [perdu].
De 1716 à 1767, Telemann a également composé un grand nombre d'oratorios de la Passion et de Passions, regroupés dans le catalogue TWV de 05:01 à 05:52. Certaines de ces œuvres ont été perdues, mais celles dont nous disposons donnent une vision très intéressante des passions baroques, trop souvent imaginées comme les grandes passions de Bach (BWV 244 selon Saint Matthieu etBWV 245 selon Saint Jean).
On se reportera pour plus de détails à la page consacrée auxPassions de Telemann.
Telemann était très apprécié de son vivant, à tel point que les habitants deLeipzig voulaient absolument l'engager sous contrat. Après de nombreuses et longues négociations, Telemann finit par refuser, et l'on dit alors à la cour que, faute d'avoir pu engager « le meilleur », on se contenterait d'engager « un médiocre ». Ce « médiocre » n'était nul autre queJean-Sébastien Bach.
↑Peter-Eckhard Knabe, Roland Mortier, François Moureau,L'aube de la modernité : 1680-1760, John Benjamins Publishing,, 554 p.(lire en ligne),p. 294-295.