Cet article est uneébauche concernant unemusiciennefrançaise.
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Activités | Pianiste classique,chef de chant,professeure de musique ![]() |
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Genre artistique | Musique classique contemporaine(en) ![]() |
Geneviève Joy est unepianistefrançaise née le àBernaville (Somme) et morte le àParis 13e.
Geneviève Joy naît le à Bernaville[1].
À l'âge de douze ans, elle entre auConservatoire de Paris, où elle travaille lepiano avec Jeanne Chapart,Yves Nat etLucette Descaves, l'harmonie avecJean Gallon, lecontrepoint et lafugue avecNoël Gallon, lamusique de chambre avecPierre Pasquier et l'accompagnement avec Abel Estyle[1].
À vingt-deux ans, elle est lauréate d'un1er prix de piano, puis des1er prix d'harmonie et d'accompagnement[1].
En 1944, Geneviève Joy est nomméechef de chant auprès de l'Orchestre national, poste qu'elle occupe jusqu'en 1947. Jusqu'en 1948, elle est aussi attachée au Comité de lecture de la radiodiffusion française[2].
Geneviève Joy est l'épouse à partir du ducompositeurHenri Dutilleux, dont elle a été longtemps l'interprète. Elle a formé avec sa collègueJacqueline Robin (mariée au compositeurPaul Bonneau) un duo à deux pianos fameux qui laisse un grand nombre d'enregistrements considérés comme des références. En 1970, pour le25e anniversaire du duo, dix compositeurs ont spécialement écrit à leur intention des pièces :Auric,Daniel-Lesur,Mihalovici,Louvier,Pierre Petit, Dutilleux,Ohana,Constant,Milhaud etJolivet[2],[3].
Comme interprète, elle forme également à partir de 1952 le Trio de France avec le violoncelliste André Lévy et la violoniste Jeanne Gautier, avec laquelle elle donne des séances de sonates pour piano et violon jusqu'en 1965[2].
Comme pédagogue, elle est nommée professeur dedéchiffrage au Conservatoire de Paris en 1950. De 1962 à 1966, elle est aussi professeur de musique de chambre à l'École normale de musique, puis succède en 1966 àJacques Février au Conservatoire de Paris, où elle enseigne jusqu'en 1986[2].
Geneviève Joy a été membre du jury duConcours international de piano de Santander Paloma O’Shea en 1982[4].
Elle s'est particulièrement consacrée à défendre la musique duXXe siècle et a joué en première audition les concertos pour piano deJean Rivier,Marius Constant,Henry Barraud etAlan Rawsthorne, ainsi que des œuvres de Dutilleux (Sonate pour piano, 1948),Louis Saguer ouPierre Petit, notamment[2].
Geneviève Joy meurt le à Paris[1],[3].