Pour les articles homonymes, voirSandoz (homonymie).
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Gérard Sandoz né enPologne le, sous le nom deGustave Stern, et mort le, est unjournaliste français.
Il est élevé dans une famille de juifs ashkénazes immigrée àBerlin juste après sa naissance. Dès1933, il entre en clandestinité et, sous le nom de « Edu », il lutte contre le régime dans rangstrotskystes[1].
Arrêté et condamné pour haute trahison à deux ans de prison et de camp, il obtient en 1937 un visa de sortie pour laPalestine grâce à ses origines juives polonaises. Mais il préfère rejoindre la France via leDanemark et s’engager comme volontaire dans laLégion étrangère. Fait prisonnier, il s’évade et rentre à laLibération àParis. Après y avoir tenu une librairie, il entre à l’AFP en 1950 avec en charge la couverture de l’actualité allemande. Parallèlement, il travaille pourFrance Observateur et collabore auSpiegel et à de nombreux journaux syndicaux ouest-allemands.
Ami deWilly Brandt, ses contacts avec les dirigeants duSPD, notamment avec Esselbarth[Qui ?] (président de la banque des syndicats allemands, la Bank für Gemeinwirtschaft) permettent àFrance Observateur d’obtenir en 1961 un prêt[2]à des conditions très avantageuses[3]. Mais le prêt s’avère insuffisant et le journal doit faire peau neuve sous l’impulsion de nouveaux venus. Membre de la nouvelle équipe, il a alors la charge de couvrir l’actualité allemande et les relations franco-allemandes, voire plus largement les relations Est-Ouest.
Mais la politique intérieure reste son principal centre d’intérêt et il s’intéresse beaucoup à la gauche allemande au point d’en tirer un livre :La gauche allemande (Julliard, 1970). Il tire plusieurs fois son portrait de son ami Willy Brandt, et il l’interviewe en. Couvrant surtout l’Allemagne de Paris, notamment après avoir cessé de le faire pour l’AFP (1979), il fait preuve « d’une immense culture européenne ». En 1980, il la fait partager dans deux livres, l’un sur la résistance allemande[4], et l’autre sur la société allemande. Il meurt le à l’âge de 73 ans.